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chrischambers86
14 509 abonnés
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3,5
Publiée le 8 décembre 2019
Un bon petit film avec « monsieur » Jean Gabin, ça marche toujours...Et "Monsieur" est le type même de « thèâtre filmè » qui passe encore bien aujourd’hui à la tèlè! Gabin a soixante ans tout rond quand il interprète le rôle d'un riche banquier dans ce film de Jean-Paul Le Chanois! il partage la vedette avec une star fèminine montante : Mireille Darc où l'on ne peut qu'admirer dans sa première scène la parfaite tenue de la coiffure (coiffèe par Jacques Dessange) de l'actrice en train de tapiner aux abords de la Seine! Du veuf inconsolable au valet de chambre, Gabin est excellent avec un ton, un style, un bagou et une « conscience d'hygiène nerveuse » qui n'appartiennent qu'à lui! Même si Philippe Noiret fume le cigare, il y a dans cette comèdie de boulevard de Le Chanois l'air pur de la vallèe de Chevreuse et du Bourgogne 1945 à table de quoi faire saliver les papilles! A noter que ce fût le dernier rôle de la grande et très sous-estimèe Gaby Morlay...
Avec ce film qui a pour héros Gabin, on redécouvrirait presque le cinéma français d'antan!! Gabin s'impose magistralement dans ce rôle, ça nous change des films policiers dans lesquels il avait l'habitude de jouer. Ce film est caricatural et drolissime, il est à voir à tout prix! Je n'avais encore jamais vu ce film malgré les nombreux films que j'ai pu voir, mais je le conseille à tous.
Ce film marche sur les quiproquos et les rebondissements mais également les dialogues surprenant.
Un bijou de film au rythme de pièce de théâtre, où on ne s'ennuie jamais. Gabin, sobre et parfaitement crédible en banquier comme en maitre d'hôtel, n'a que des savoureuses répliques en face d'impeccables Noiret (léger et parfait), Liselotte Pulver (formidablement agaçante et charmante), Jean-Paul Moulinot (le notaire, savoureux), et le toute jeune Mireille Darc (déjà de grand talent)... mais tout les acteurs seraient à citer dans ce film rafraichissant où il règne une atmosphère inconnu aujourd'hui. On passera donc sans problème sur un scénario peu original et vaudevillesque pour passer... un bon moment.
On ne s'ennuie pas devant cette petite comédie de boulevard, ça c'est certain, mais on a tout de même la désagréable impression que dans les mains d'un meilleur metteur en scène on aurait pu avoir franchement quelque chose de formidable, loin de l'anodin affiché par celle-ci... Un metteur en scène qui aurait pu rendre plus consistant certains personnages secondaires, ne pas bâcler certains aspects du scénario notamment la fin qui est vite expédiée, enfin tout ça... D'autant plus que si Jean Gabin est loin d'être au pire de sa forme, les seconds rôles entre Philippe Noiret et la pétillante Liselotte Pulver en passant par la charmante Mireille Darc sont loin d'être en reste aussi. Regrettable avec ce beau casting...
Voir Gabin sous un angle un peu différent de l'habitude, voilà le plaisir apporté par ce film. Les réparties de Gabin sont fameuses et la pléiade d'acteurs qui l'entoure n'a pas moins de mérite. Un film méconnu, mais cependant agréable à suivre.
Formidable comédie de boulevard. C’est un peu de la même verve qu’Oscar. Gabin y est majestueux dans son rôle de maître d’hôtel et les dialogues sont savoureux. Du niveau d’Audiard je trouve. Excellent et vraiment peu connu pour un film aussi réussi et drôle.
Une comédie pétillante, digne du meilleur théâtre de boulevard. Gabin, aussi à l'aise en riche banquier généreux qu'en maître d'hôtel de grande classe, fait un formidable numéro.
Dommage que le scénario soit si convenu et qu'il n'apporte pas grand chose de neuf, car cette comédie nous propose une mise en scène appliqué ainsi qu'un casting que l'on sent particulièrement impliqué. Car que ce soit Jean Gabin, l'adorable Mireille Darc, Philippe Noiret ou encore Gaby Morley, il faut reconnaître que tous ces comédiens font une très bonne prestation et que c'est grâce à eux que l'on passe un bon moment.
Jean Gabin peu adepte du changement aimait par dessus tout s’entourer d’équipes de tournage au sein desquelles il se sentait en territoire connu. Certains diront que c’était pour l’acteur embourgeoisé et devenu un peu paresseux, une manière d’éviter toute remise en question alors que ceux qui l’ont bien connu rappellent que Jean Gabin Alexis Moncorgé était avant tout un homme extrêmement timide et pudique. Le réalisateur est tout naturellement celui qui est en charge de mettre l’acteur en confiance. Jean-Paul Le Chanois avec quatre films est l’un de ceux avec Gilles Grangier, Henri Verneuil, Julien Duvivier, Denys de La Patellière, Jean Delannoy, Geroges Lacombe, Jean Renoir ou Marcel Carné qui auront le plus cotoyé Jean Gabin sur les plateaux. Malheureusement pour Le Chanois, il est sans doute celui avec lequel la collaboration aura été la moins prestigieuse. “Les Misérables” (1957) pourtant le plus gros succès de la carrière d’après-guerre de Jean Gabin confirme que celui-ci n’était pas à l’aise avec les films en costumes, n’étant que moyennement convaincant en Jean Valjean, notamment dans la première partie du film. “Le cas du docteur Laurent” (1957), film militant et plutôt manichéen s’avère assez peu crédible tandis que “Le jardinier d’Argentueil” (1966), le dernier de la liste est sans doute l’un des rares films de l’acteur dont on peut dire qu’il est franchement mauvais, comédie poussive sans aucun souffle. “Monsieur” tourné en 1964, comédie enjouée et sans prétention mais joliment troussée s’avère finalement le petit joyau de l’attelage un peu baroque que formaient Jean-Paul Le Chanois le résistant et militant communiste endurci associé à Jean Gabin que l’on a souvent qualifié d’anar de droite. Alors que Gabin est encore dans sa brouille avec Michel Audiard c’est Pascal Jardin qui se charge des dialogues. Veuf depuis seulement huit jours, le célèbre banquier René Duchêne (Jean Gabin) s’apprête à se suicider quand il rencontre une de ses anciennes femmes de chambre (Mireille Darc) devenue prostituée. Devinant les intentions de son ancien patron, la jeune femme lui annonce qu’en fait il avait été moult fois “cocu”. Coup de fouet instantané qui va embarquer les deux nouveaux complices dans l’aventure d’un emploi de maître de maison chez un riche industriel (Philippe Noiret). Pendant ce temps et alors que tout le monde le croit mort, sa belle-mère (Gabrielle Dorziat) tente de faire main basse sur l’héritage. L’intrigue est certes hautement improbable mais le couple que forme Gabin et Mireille Darc donne parfaitement le change lors de retournements de situations judicieusement amenés pour que Gabin puisse donner toute sa mesure face à Liselotte Pulver, Gabrielle Dorziat , Philippe Noiret, Jean-Pierre Darras, Jean-Paul Moulinot ou Andrex. Ce qu’il ne se prive pas de faire pour le plus grand plaisir du spectateur qui pourra se réjouir de cette situation qui a dû ravir Jean-Paul Le Chanois, voyant un grand bourgeois goûter quelques semaines le dur labeur de ceux qu’il employait avant d’être déclaré “mort”. Son personnage redevenu le banquier René Duchène reconnaitra que “Banquier est certes compliqué mais mille fois moins éreintant que maître d’hôtel!”. Nous ne sommes pas chez Luis Bunuel, mais tout de même l’honneur est sauf !
Une comédie simplette et gentillette avec le sieur Gabin reconvertit cette fois-ci en majordome. C'est certain, le film ne révolutionnera pas le cinéma mais a le mérite de divertir agréablement. Gabin est comme souvent bon acteur et le scénario comporte de bonnes répliques prononcée avec délectation par l'acteur. Néanmoins, je trouve l'histoire pas toujours vraisemblable de par quelques situations un peu tirée par les cheveux, rocambolesques mais bon... c'est une comédie de boulevard typique de cette époque. Le film n'est pas ennuyeux et passe relativement vite. Divertissant.
Mignon. Le scénario, qui a un petit côté monte-cristesque, est fort plaisant. Jean Gabin est toujours aussi classe. Philippe Noiret dégage une force tranquille que François Mitterrand aurait beaucoup apprécié. Cela manque peut-être de rebondissements. De même, les dialogues laissent un peu à désirer. Les répliques du type "nous connaissions l'ancien testament, voici le nouveau testament", sont trop rares. Mais on passe tout de même un bien agréable moment.