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Louis Villemagne
1 critique
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5,0
Publiée le 24 mai 2023
Absolu chef d'oeuvre. La scène de l'enfant qui passe la porte bleue est une des scènes les plus fortes du cinéma à mon sens. Qu'est devenu le jeune acteur qui jouait le rôle lors de l'ouverture de la porte ? Il était destiné à l'Oscar si vous voulez mon avis.
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18 103 critiques
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4,0
Publiée le 8 octobre 2020
Un monde à nous est tout sur l'intrigue, pas de belles images mais pour la première des tours électriques la nuit. Pas de gens gentils, de beaux dialogues littéraires qui ne pouvaient être prononcés dans le fantasme d'un écrivain que par des gens normaux et pas de timing parfait. Rien n'est beau ici. Le monde des enfants est très bien représenté on s'y sent plongé. Leur langage, leurs joies, leurs tribulations, leur dualité montrent qu'ils sont encore des enfants. Noé ne pourra jamais être un gamin, c'est interdit. Vers la fin, après l'incendie, il fait preuve d'une remarquable maturité lorsqu'il s'adresse à son père. Mais Sonia (la maman de Marine) et sa fille font preuve de compréhension comme quand Noé est préoccupé par son père elle répond simplement, Ne t'inquiète pas pour lui. Et le père de Marine, Éric qui n'aimerait pas avoir un père comme lui ?. Bienveillant, intelligent qui fait tout son possible pour protéger sa belle-fille et qui soupçonne Marc de le tromper tout de suite. Sans aucun doute le meilleur film avec Edouard Baer que j'ai vu a ce jour...
Un monde à nous est un polar paranoïaque rythmé par d'excellents acteurs. Bien que l'histoire soit longue à démarrer, elle s'intensifie petit à petit et se termine en beauté.
Edouard Baer, bien plus reconnu pour son humour, incarne plutôt bien ce père de famille pourchassé avec son fils par une menace non-identifiée. « Un monde à nous » est un thriller sobre, porté par le duo formé par l'acteur et le jeune Anton Balekdjian. Adroitement mis en scène avec un scénario mystérieux jouant sur l'incertitude entre paranoïa et véritable menace, le film se laisse apprécier jusqu'à son dénouement. Frédéric Balekdjian, réalisateur et scénariste, choisit de s'attarder sur les relations particulières de ce père veuf et de son fils en cavale donnant un peu plus de profondeur à l'ensemble et lui permettant au final de nous mener par le bout du nez. En somme, un film réussi sans être inoubliable.
Le film n'est pas sans quelques lourdeurs (la bande d'ados bêtes et méchants : encore!) et la prestation d'Edouard Baer assez décevante, d'autant que le « mystère » autour des deux héros n'en est pas vraiment un, le suspense ne fonctionnant du coup qu'à moitié. Malgré tout, « Un monde à nous » a un ton, un rythme, une personnalité qui, sans le rendre exceptionnel, loin s'en faut, lui permet de rester un minimum original et attractif, à l'image de plusieurs scènes assez réussies et de seconds rôles souvent bien écrits. Et le dénouement, loin de tomber dans la facilité, parvient à remettre en cause nos certitudes en se jouant efficacement des apparences, s'offrant même le luxe d'être aussi pessimiste que légèrement inquiétant avec très peu d'effets... Imparfait, mais plutôt intéressant.
Edouard Baer, bien plus reconnu pour son humour, incarne à la perfection ce père de famille pourchassé avec son fils par une menace non-identifiée. Un monde à nous est un thriller sobre porté par le duo formé par l'acteur et le jeune Anton Balekdjian. Adroitement mis en scène avec un scénario mystérieux jouant sur l'incertitude entre paranoïa et véritable menace, le film se laisse apprécier jusqu'à son dénouement. Frédéric Balekdjian, réalisateur et scénariste, choisit de s'attarder sur les relations particulières de ce père veuf et de son fils en cavales donnant un peu plus de profondeur à l'ensemble et lui permettant au final de nous mener par le bout du nez. Un film réussi sans être inoubliable porté par deux très bons acteurs.
"Un monde à nous" séduit par la force de sa mise en scène (un vrai sens de l’espace) et par sa capacité à mélanger les genres : thriller paranoïaque, étude psychologique, conte moderne… Le postulat de départ, simple et fort (un père paranoïaque vampirise son fils), ouvre la narration sur une série de motifs : la dimension pathologique des rapports familiaux, la violence comme rupture du lien social, la filiation vu comme la transmission d’une fiction, la révolte du fils comme une réappropriation de cette fiction (la belle fin où le fils devient le père de son père et accepte la fiction qu’il sait fausse)… Bref, une histoire simple et efficace qui ouvre sur une thématique riche. Deux problèmes viennent cependant amoindrir l’impact final de l’œuvre : tout d’abord un scénario un peu trop scolaire - dès le début on sait que le père ment et son comportement est très prévisible (contrairement aux fictions paranoïaques d’un Roman Polanski, le spectateur n’est jamais affecté par la paranoïa ambiante), on regrette aussi que le caractère trouble de la relation père-fils soit seulement esquissée (on ne ressent jamais de vrai malaise dans cette étouffante entreprise d’aliénation), et le fils manque d’ambiguïtés (le côté club des 5 avec ses camarades de classe amenuise la complexité du personnage). Comme en écho à ce manque d’audace scénaristique, il y a le côté un peu trop lisse du casting (ou de la direction d’acteur) : même s’ils s’en tirent honorablement tous les deux, jamais Edouard Baer et Anton Balekdjian n’apportent de vraie densité à leur personnage, jamais ils ne nous entraînent dans leur folie – elle reste très cadrée. Résultat : le film qui commence très bien finit par nous frustrer en restant à la surface de son sujet, beaucoup trop sage. Mais il ne faut pas pour autant bouder le plaisir de voir naître une voix singulière dans le paysage cinématographique français et ce deuxième film comporte suffisamment de qualités pour attendre avec impatience un nouvel opus, plus frondeur on l’espère.
Cette histoire de père voulant protéger son fils d'un danger finalement inexistant fonctionne à merveille. On y croit jusqu'au bout ! Film super bien orchestré !
Edouard Baer à été excellent dans ce film ! le film en lui meme est bon, un thriller paranoïaque qui nous plonge dans cet histoire unique entre un père et son fils qui s'imaginent un calvaire, ce film est une pure réussite dommage qu'on n'en est pas entendu plus parler, à voir absolument. La fin nous fait tirer un léger sourire car elle n'est pas suffisante c'est évident mais le film laisse perplexe mais toujours avec ce suspens prenant. On s'attache rapidement aux acteurs et à leurs personnages. Super !
Je ne suis pas le plus grand fan d’Edouard Baer, ni le plus grand fan des films d’auteur, pourtant je me suis plongé dans ce film ! Si dès le début, on se rend compte que le film risquera de ne pas être le meilleur que l’on est vu, on suit cependant avec impatience ou patience parfois les aventures de ce père et de ce fils. Comme d’habitude, dans ce genre de film, ce n’est pas l’intrigue principale qui m’a intéressée, mais plus les moments sociaux entre personnages (anniversaires, rencontre,…) et ici ils étaient bien abordé. La petite gamine étant tellement attachante, qu’elle arrive à nous faire oublier le comportement un peu « tête à claque « du gosse. Oui revenons à l’intrigue, puisse là ce situe quand même le cœur de l’histoire. En bref, quelques bons moments d’action et de tensions (trop rare, mais le film joue plus le côté « cinéma d’auteur », alors c’est préférable) mais aussi quelques temps d’ennui, dans ce film au final décevant.
Un film fascinant. Si la trame de base rappelle un peu Kick Ass, soit un jeune privé de son enfance et soumis à un entraînement hors du commun par son père, ici c'est la peur et non le désir de vengeance qui dirige leurs actes. Edouard Baer révèle ici l'étendue de son talent dans un rôle qui lui va comme un gant, et le jeune Anton Balekdjian personnifie ce pré-ado prisonnier de cette existence hallucinante avec brio. Cette œuvre a su séduire même ceux qui ne sont pas particulièrement friands de cinéma français.
Une histoire touchante où Edouard Baer est surprenant, à mil lieux de ses rôles habituels. Ici sont déclinées toute les subtilités des rapports entre un père et un fils, avec à la clé la démonstration touchante que l'amour a raison du mensonge.
Bon thriller à l'ambiance dérangeante. Un petit plaisir dans l'instant, du suspense... mais pas vraiment inoubliable, cela est d'autant plus dommage qu'on n'a finalement rien à reprocher au film.
Un thriller dramatique français bien réalisé. De plus, le fait de voir Edouard Baer dans ce genre de film prouve que c'est un excellent acteur poylvalent. Une belle histoire malgré une fin écrite de façon plutôt maladroite...