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4,0
Publiée le 8 octobre 2020
Un monde à nous est tout sur l'intrigue, pas de belles images mais pour la première des tours électriques la nuit. Pas de gens gentils, de beaux dialogues littéraires qui ne pouvaient être prononcés dans le fantasme d'un écrivain que par des gens normaux et pas de timing parfait. Rien n'est beau ici. Le monde des enfants est très bien représenté on s'y sent plongé. Leur langage, leurs joies, leurs tribulations, leur dualité montrent qu'ils sont encore des enfants. Noé ne pourra jamais être un gamin, c'est interdit. Vers la fin, après l'incendie, il fait preuve d'une remarquable maturité lorsqu'il s'adresse à son père. Mais Sonia (la maman de Marine) et sa fille font preuve de compréhension comme quand Noé est préoccupé par son père elle répond simplement, Ne t'inquiète pas pour lui. Et le père de Marine, Éric qui n'aimerait pas avoir un père comme lui ?. Bienveillant, intelligent qui fait tout son possible pour protéger sa belle-fille et qui soupçonne Marc de le tromper tout de suite. Sans aucun doute le meilleur film avec Edouard Baer que j'ai vu a ce jour...
Un Monde à Nous est Un Film , Plûtot Sympatique qui se laisse regarder .. Mais qui m'a un peu déçu au Final , Je m'attendais sans doute à quelques choses d'autre . Nottament dans la relation qu'entretien ce père avec son fils !
Cette histoire de père voulant protéger son fils d'un danger finalement inexistant fonctionne à merveille. On y croit jusqu'au bout ! Film super bien orchestré !
"Un monde à nous" séduit par la force de sa mise en scène (un vrai sens de l’espace) et par sa capacité à mélanger les genres : thriller paranoïaque, étude psychologique, conte moderne… Le postulat de départ, simple et fort (un père paranoïaque vampirise son fils), ouvre la narration sur une série de motifs : la dimension pathologique des rapports familiaux, la violence comme rupture du lien social, la filiation vu comme la transmission d’une fiction, la révolte du fils comme une réappropriation de cette fiction (la belle fin où le fils devient le père de son père et accepte la fiction qu’il sait fausse)… Bref, une histoire simple et efficace qui ouvre sur une thématique riche. Deux problèmes viennent cependant amoindrir l’impact final de l’œuvre : tout d’abord un scénario un peu trop scolaire - dès le début on sait que le père ment et son comportement est très prévisible (contrairement aux fictions paranoïaques d’un Roman Polanski, le spectateur n’est jamais affecté par la paranoïa ambiante), on regrette aussi que le caractère trouble de la relation père-fils soit seulement esquissée (on ne ressent jamais de vrai malaise dans cette étouffante entreprise d’aliénation), et le fils manque d’ambiguïtés (le côté club des 5 avec ses camarades de classe amenuise la complexité du personnage). Comme en écho à ce manque d’audace scénaristique, il y a le côté un peu trop lisse du casting (ou de la direction d’acteur) : même s’ils s’en tirent honorablement tous les deux, jamais Edouard Baer et Anton Balekdjian n’apportent de vraie densité à leur personnage, jamais ils ne nous entraînent dans leur folie – elle reste très cadrée. Résultat : le film qui commence très bien finit par nous frustrer en restant à la surface de son sujet, beaucoup trop sage. Mais il ne faut pas pour autant bouder le plaisir de voir naître une voix singulière dans le paysage cinématographique français et ce deuxième film comporte suffisamment de qualités pour attendre avec impatience un nouvel opus, plus frondeur on l’espère.
"Un monde à nous" est un très bon thriller psychologique, plein de noirceur atténuée par les relations entre les enfants, le film navigue à la frontière de la paranoïa et de la folie. Le spectateur n'a de cesse de changer d'avis quant à la réalité ou non du danger qu'encourent le père et son fils. Brillant, à noter un bon Edouard Baer dans un rôle où l'on ne l'attendait pas forcément.
Un monde à nous n'est pas le film de l'année, c'est juste un petit thriller angoissant, à la fois paranoïaque et schizophrène, qui représente un bon choix pour s'extraire un temps de la torpeur estivale. Ne serait-ce que pour confirmer ce que l'on pressentait , à savoir que Edouard Baer est un acteur né, très crédible en personnage tout en colère rentré, marmoréen et fragile. Le film de Balekdjian, mis en scène sans génie (on n'ose parler d'esthétique de téléfilm), souffre de gros trous d'air scénaristiques en son milieu, mais c'est pour mieux repartir après une révélation qui le fait basculer du côté obscur. Pour une fois qu'un film français a une fin intrigante, on ne va pas se plaindre.
Edouard Baer, bien plus reconnu pour son humour, incarne plutôt bien ce père de famille pourchassé avec son fils par une menace non-identifiée. « Un monde à nous » est un thriller sobre, porté par le duo formé par l'acteur et le jeune Anton Balekdjian. Adroitement mis en scène avec un scénario mystérieux jouant sur l'incertitude entre paranoïa et véritable menace, le film se laisse apprécier jusqu'à son dénouement. Frédéric Balekdjian, réalisateur et scénariste, choisit de s'attarder sur les relations particulières de ce père veuf et de son fils en cavale donnant un peu plus de profondeur à l'ensemble et lui permettant au final de nous mener par le bout du nez. En somme, un film réussi sans être inoubliable.
un film assez sombre mais très bien interprété par les deux acteurs principaux et notamment Anton!! ce film semble venir tout droit des USA mais il est bien français!!
Entre le thriller et le drame psychologique, Un monde à nous est un film que j'ai eu plaisir à voir tant il est bien réalisé avec des acteurs dont le jeu est convaincant. Edouard BAER est parfait en père paranoïaque qui impose à son fils une vie d'errance et de méfiance. Cela dit, quand Nöé entre en 6ème, ils sont bien obligés de se fixer et ce dernier essayera alors tant bien que mal de se faire des amis dont Marine qui sera à ses côtés dans les épreuves. Certes ! le petit Anton BALEKDJIAN est le fils du réalisateur mais son talent n'est plus à prouver et il m'a cloué à mon fauteuil en interpétant de façon percutante et émouvante avec beaucoup de maturité à la fois un Nöé complètement débousselé mais qui essaye de comprendre et ayant des rapports ambugüs avec son père, tantôt voulant lui échapper mais qui néanmoins le rejoint à la fin du film. Il nous a montré là toutes les qualités d'un grand acteur malgré son jeune âge- il a eu ses 13 ans voici quelques jours- et Elie CHOURAQUI ne s'y est pas trompé puisqu'il lui a confié un des rôles principaux de Celle que j'aime qui va sortir d'ici quelques jours. Anton est la révélation du film et ce film qui pourtant a été un échec commercial lors de sa sortie est en train de devenir culte du fait notamment de son jeu qu'on n'oublie pas de sitôt et sa façon d'exprimer ses entiments. Alors, si j'ai un conseil à vous donner, c'est d'acheter le DVD du film et de le voir et c'est sûr ensuite que vous aurez envie de le revoir tant vous serez surpris et surtout captivé tant par l'action que les acteus qui interprètent les personnages et notamment Anton. Oui, vraiment, vous passerez un bon moment que vous n'oublierez pas de sitôt !
Très agréablement surpris!!J'y suis allé car il n'y avait rien d'autre et je fus estomaqué!Un super scénario, un édouard Baer dans un rôle a contre emploi:superbe performance!!Ce petit qui est tout simplement bluffant, quelle jeu!Cela se voit que son papa est réalisateur!!
Un film français avec un scénario qui laisse à penser à un film américain!Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas vu un si bon film dramatique! A mettre en haut avec 'il y a longtemps que je t'aime"!!
quelquechose me disait que ce film devait etre tres bien....et je suis tres decu car cette histoire ne vaut pas grand chose. la poursuite de garcon par le pere...bof....et plein d autres choses pas vraiment top dans le film...quelle deception...à part la prestation de alain chabat en prof d anglais assez sympa...pour le reste c est vraiment dommage!!
Je ne suis pas le plus grand fan d’Edouard Baer, ni le plus grand fan des films d’auteur, pourtant je me suis plongé dans ce film ! Si dès le début, on se rend compte que le film risquera de ne pas être le meilleur que l’on est vu, on suit cependant avec impatience ou patience parfois les aventures de ce père et de ce fils. Comme d’habitude, dans ce genre de film, ce n’est pas l’intrigue principale qui m’a intéressée, mais plus les moments sociaux entre personnages (anniversaires, rencontre,…) et ici ils étaient bien abordé. La petite gamine étant tellement attachante, qu’elle arrive à nous faire oublier le comportement un peu « tête à claque « du gosse. Oui revenons à l’intrigue, puisse là ce situe quand même le cœur de l’histoire. En bref, quelques bons moments d’action et de tensions (trop rare, mais le film joue plus le côté « cinéma d’auteur », alors c’est préférable) mais aussi quelques temps d’ennui, dans ce film au final décevant.
Tout d'abord un grand bravo à Edouard Baer et Anton Balekdjian (garçon prometteur?) qui réalisent une très belle performance d'acteurs. Ils sont tout deux très présent à la caméra et c'est appréciable. Pour ce qui est de l'histoire par contre, elle laisse indéniablement le spectateur sur sa faim, et pour moi ce fut frustrant plus que toute autre chose pour être honnête. On vous présente deux possibles "vérités" et lorsque la rideau tombe, aucune ne s'est détachée. Sans doute est-ce fait exprès mais l'histoire est présenté de telle sorte que tout porte à croire que l'on "saura", mais non, rien. Il est d'ailleurs dommage que je ne retienne que cette fin car le reste du film valait le coup.