Nouvelle épopée survoltée dans cette désormais saga,
une saga qui avait d’ailleurs connue des mésaventures avec le 2 puis le 3 n’étant pas de la saga même. Un public plus tellement attiré par des instants plus trop convainquant ou passionnant, et des acteurs principaux qui disparaissaient trop tôt. Ce 4ème volet avait donc pour objectif de se réinventer avec le retour en force de ses stars. Mais ce que peu de gens savent (ou pas), c’est que l’un des producteurs de celui-ci fut Vin Diesel en personne, et qui dit produire un film dit bien sûr le financer, mais aussi en gérer le contenu en partie. Diesel ayant donc compris que pour ressusciter cette saga, fallait y mettre de nouveaux moyens, et cela à fonctionner. Avec une scène d’ouverture ou l’on retrouve tous nos héros du tout premier film, et pendant près de 15 min, effets sonores, prises de vues énergiques, cascades d’ouvertures et stress de la part des acteurs pour une scène ou le temps est réellement l’ennemi n°1 avec notamment la descente vertigineuse. Le final de cette scène d’ouverture aura rendu au public le côté dingue du 1.
Un volet qui est un réel film policier en plus d’être le film d’action tant connu, après il est vrai que l’aspect m’à un peu perdu comme le genre l’impose mais pas grave, on est rattrapé par le furious en personne.
Des scènes automobiles bien entendu prenantes, plus une seule voiture tuning, plus un seul autocollant ou peinture ultra tape à l’œil, ou beaucoup moins en tous cas. Laissons enfin la place aux vraies fusées qui dès leurs sorties de l’usine, sont des bêtes de scènes d’entrée de jeu. Une certaine manière de donner aux prochains films un aspect moins bling bling d’un côté, mais naturellement plus sportif.
Un retour donc pour nos héros qui se retrouve là où ils s’étaient laissés en quelque sorte à l’apogée du 1,
retrouvailles musclées ou Toretto et O’Conner se rendront compte que leur cible est liée à leur affaire respective, l’un le recherche pour trafic de drogue et organisation de courses, l’un pour avoir tué sa sœur en pleine nuit. Plus le film avance et plus cette chasse à l’homme se compliquera puisque l’homme en question n’en sera plus l’auteur, pour finalement atteindre le cœur même du trafic. Intéressant également de parfaitement égaliser le temps du film entre ces courses et l’enquête, une manière de rendre le film moins coup de poing. Et je ne peux pas ne pas citer les mythiques figurantes qui, dès l’emplacement londonien du départ de la première vraie course, nous donnerons un show festif avec, dédicace à la photographie, des prises « malheureusement » bien placées, mais une luminosité d’ensemble très bonne.
La fin n’est par contre, pas la plus grande contrairement au démarrage, ne m’ayant pas marqué je l’ai oublié contrairement au début qui rend le film célèbre.
4ème volet très latino sur des instants, toujours très bon niveau sonore et niveau action, un grand retour pour nos héros « disparus » qui redonne à « Fast », l’élan tant désirer par les fans. Et parmi nos personnages, une petite nouvelle, la belle Gal Gadot future Wonder Woman qui livre un très bon show et ne cachera pas une seule seconde son attirance pour Dom, mais inutile d’insister, notre Roméo n’à point oublier son autre belle.
Paré pour enclencher la 5ème.