Alors qu’on avait pressenti la fin d’une trilogie avec le virage serré pris par "Fast and furious : Tokyo drift", le contre-braquage est intervenu 3 ans après pour nous proposer un retour aux recettes qui ont fait le succès des deux premiers épisodes. Ceci a permis le retour de Vin Diesel depuis sa grande absence de "2 fast 2 furious", après une toute petite apparition au terme du troisième volet. Paul Walker signe également son grand retour dans la saga après avoir sauté l’aventure japonaise. Le duo masculin fonctionne toujours aussi bien à l’écran pour notre plus grand plaisir, et en plus… il n’est pas revenu seul ! Là aussi pour notre plus grand plaisir. Je vous laisse d’ailleurs le soin de découvrir les nouvelles têtes en plus de celles que nous connaissons déjà et qui formeront à eux tous une partie de l’incroyable famille des épisodes suivants… complètement dingues. A vrai dire, nous ne retrouvons personne de l’aventure japonaise, mis à part Han (Sung Kang), pourtant décédé en plein centre-ville de la capitale nipponne. Et cela en a surpris plus d’un ! Pas de panique : si vous ne commencez que maintenant à découvrir cette saga follement jouissive, sachez qu’après bien de nouvelles aventures, nous savons quelle place occupe "Fast and furious : Tokyo drift", que les scénaristes se sont attachés à intégrer en douceur dans la continuité de l’histoire, pour en faire un genre de sequel et non plus un spin-off. Qu’importe, l’interrogation concernant Han passe vite, car non seulement son apparition est de courte durée, mais aussi parce que l’histoire prend le dessus. Justin Lin est de nouveau à la baguette, on reconnait tout de suite le style léché qu’il a apporté en arrivant dans la saga avec ses plans sublimant les personnages et l’environnement dans lequel ils évoluent. C’est donc dans une esthétique visuelle soignée que nous revenons dans une intrigue policière qui nous fait sortir cette fois des rodéos urbains auxquels nous étions habitués jusque-là. A vrai dire, et même si les belles cylindrées sont toujours présentes sans qu’elles constituent cette fois le premier intérêt du film, l’intrigue se veut plus en prise avec l’éthique, plus sérieuse, plus travaillée. Ne vous inquiétez pas : nous avons encore de belles scènes d’action, et ça commence dès l’entame pour scotcher le spectateur au fond de son siège. Tout comme "2 fast 2 furious" et "Fast and furious : Tokyo drift", le scénario trouve son fil rouge en l’intégration d’un méchant dans l’histoire. Sauf que cette fois, la mise a été doublée ! Non seulement il y en a deux, mais en plus leur présence a été augmentée pour les rendre vraiment inquiétants. Et ça a marché, grâce aussi à l’application de Laz Alonzo et de John Ortiz, et tant pis si leurs personnages paraissent plus ou moins clichés, voire totalement clichés. Après tout, n’oublions pas que la saga "Fast and furious" est ostensiblement tournée dès le départ vers le divertissement, que le divertissement, et rien que le divertissement. C’est en sachant cela qu’on pardonnera aisément les incohérences, quoiqu’il serait préférable de parler d’énormités, la crédibilité n’étant pas tout à fait le maître mot de l’histoire. Qu’à cela ne tienne, on a de l’action, de plus en plus d’action, et il faut reconnaître que c’est quand même pas mal fait. Très bien fait, même. En tout cas, parmi les 4 épisodes, chacun devrait y trouver son compte d’une façon ou d’une autre ! et pour les amateurs d’action, je vous suggère de vous diriger vers l’épisode suivant qui comblera vos rêves les plus fous. Il n’est pas difficile à trouver : il s’appelle bêtement "Fast and furious 5". Je vous ai donné envie de poursuivre ? C’est le but !! Lol !