1h25, que ça passe vite ! En fait, avec ce film, c’est à beaucoup de regrets et de frustration qu’il faut s’attendre, que ce soit dans le bon sens, comme dans le mauvais. L’histoire tout d’abord ! La bande annonce nous donnait une image décalée du film, flirtant avec l’image « Boolywood » et à la finale, on se retrouve en plein dans un drame social. Assez surprenant, mais pas forcément une mauvaise surprise. La fin est assez émouvante, mais gâché par ses images d’archives, qui insistent sur le côté « aide aux sans papiers » alors que l’on souhaitait juste voir un film divertissant et non engagé. Audrey Estrougo provoque donc, et risque par conséquent de se mettre quelques critiques à dos. En ce qui concerne la musique, puisqu’il s’agit quand même d’une comédie ( ?) musicale, c’est un résultat en demi-teinte pour ma part. Si Leila Bekhti et Cécile Cassel surpassent nos attentes, Benjamin Siskou, un peu rouillé parfois et Marie-Sohna Condé, magnifique actrice mais à la voix assez cassée, ne nous comble pas et nous font appréhender chaque musique. Dans leur ensemble, elles sont bien reprises mais les originales sont mieux quand même ! (seul « la bonne étoile » domine sa première version). Les chorégraphies sont réussies (surtout dans le salon) mais elles n’ont pas de cohérence avec la musique. Comme toutes bonnes comédies musicales qui se respectent (du moins, ce que j’en ai vu !), l’intrigue piétine au profit des musiques, ce qui est dommage, surtout quand l’on voit que le film, aurait pu être rallongé. Voilà, la boucle est bouclée. Un bon second essai quand même.