Derniers Avis : Gibraltar - Page 7

Pas vraiment convaincu par ce long métrage. L'histoire (vraie) n'est pas super intéressante, du moins pour moi mais s'il n'y avait que ça, cela ne m'aurait pas dérangé. Les acteurs ne sont pas flamboyants alors que d'ordinaire j'apprécie assez Gilles Lellouche, le contenu est trop long, on revient souvent à redire/refaire les mêmes situations (même si on avance chronologiquement dans le film). L'époque est plutôt bien reproduite même si on peut s’apercevoir si on est observateur, que l'équipe technique a eu recours à quelques effets spéciaux. Un détail qui m'a troublé, c'est le fait qu'il y ait le titre "Digital Versicolor" du groupe Glass Candy, sachant que celui-ci est sorti en 2007 (figurant sur la bande originale du film "Bronson"). Après, en ce qui concerne le message, il est assez intense et révoltant mais à vrai dire je ne suis même plus surpris de ces multiples manipulations de l'état. Qu'il soit français ou non, ça a toujours existé. Donc, on peut dire que ce drame biopic n'est pas particulièrement original. Je voudrai conclure sur le fait que "Gibraltar" m'a paru un peu vide, je veux dire par là qu'il manque de détails, de situations et surtout j'aurai voulu en savoir un peu plus sur le "après" de l'histoire car ici, ça se limite à deux pauvres phrases. Bref, je m'attendais à mieux donc déçu. 9/20.

Le flic n'est pas crédible avec son accent zyva des cités ! Puis cette manie, dès que le téléphone sonne, de coincer systématiquement le combiné entre l'épaule et l'oreille ou de mettre les doigts sur le micro ? En 1987, ces habitudes cinématographiques débiles n'existaient pas !
Trop d'invraisemblances pour y croire !

Seule chose bien : un joli décor.

Inspiré d'une histoire vraie, ce film raconte l'histoire de Marc Duval, joué par Gilles Lellouche, qui devient agent d'infiltration pour la douane françaises. Un très bon scénario du même scénariste que un prophète et mesrine. Le film aurait pût être un peu plus rythmé pour atteindre le bord de la perfection. L'imagerie sombre et grise est assez décevante pour ce genre de film.

Bon film basé sur une histoire vraie qui nous mène à réfléchir sur l'argent facile mais dangereux que peut ramener le trafic de drogue. C'est mou par moment et j'ai failli décrocher mais il reste un film sympa, avec une interprétation de l'acteur principal au poil. La mise en scène nous plonge bien dans le monde froid du trafic.

Bien... pas transcendant mais pas déplaisant non plus. Il y a quelques trous dans le scénario et cela manque de tension, les acteurs ne sont pas transcendants mais il n y a pas de fausse note non plus... Dans l'ensemble c'est très classique mais le réal et le chef op ont pris un soin particulier à soigner l'image, c'est déjà cela.

Un bonne intention, de bonnes interprétations, une base d'histoire avec du potentiel mais une réalisation très passable, linéaire et assez insipide.
Julien Leclercq, pourtant dans "l'Assaut" était arrivé à donné du rythme, ici, c'est ennuyeux. Entre petit thriller doux et drame. Moyen ! 2.5/5 !!!

Pour une fois, c'est un très bon film français. A voir absolument !

Par moments, on se croirait dans une émission d'investigation chère à la télé hexagonale. Ce côté documentaire ne gêne pas vraiment le plaisir de voir ce film, mais bien évidemment il enlève beaucoup à l'émotion que devrait engendrer le destin de notre héros...

Chiant à mourir ! Malgré un scénario prometteur, le film est lent, sans action, mou... bref, ne perdez pas votre temps et votre argent.

Belle réalisation. Histoire prenante d'autant plus qu'elle est tirée de la vraie mésaventure de Marc Fievet. Interprétation irréprochable de Gilles Lellouche, convaincant dans ce personnage. A voir ++

Un thriller correct, mais sans plus. L'aplomb du héros et de sa femme parait en effet assez incroyable au vu des circonstances.

Lellouche s'installe comme un poids lourd du cinéma français, c'est super bien joué, les décors, l'ambiance. Le scénario manque un peu de clarté, à certains moments ça part un peu dans tous les sens, et puis ça n'a pas le potentiel angoissant d'un "pour elle" par exemple... Et ça force à aller se renseigner sur l'histoire vraie, qui fait bien mal

Un bon sujet, entre infiltration et guerre des douanes, "Gibraltar" se penche sur une histoire vraie où les trahisons s’entremêlent. Une réalisation simple et honnête et un Tahar Rahim, désolé, mais malheureusement bien en-dessous des talents qu'on lui connaît, "Gibraltar" s'en sort pas trop mal pour un scénario connu en territoire inconnu.

si Gibraltar n'est pas le film de l'année, le cynisme de son propos fait froid dans le dos et soulève bien des questions... une réalisation honnête même si parfois le propos n'est pas toujours cohérent et fait preuve de raccourcis...

Après un très convainquant L’assaut, relatant les tragiques évènements de la prise d’otages à bord de l’Airbus Alger-Paris, Julien Leclercq était attendu au tournant. Oui, alors que tout le monde semblait d’accord pour évoquer les qualités du metteur en scène, voilà qu’avec un projet plus fourni, plus ambitieux, le cinéaste se plante. Ce n’est certes pas là un naufrage mais le chaos scénaristique qui prédomine sur Gibraltar achève sa bonne lecture. Peu étonnant donc de voir se crêper le chignon le scénariste et le réalisateur par médias interposés. Oui, il y a là un souci, et si le film n’en n’est pas pour autant dénuer d’un fil conducteur, l’on sent un certain malaise dans la narration. Un fait dommageable du fait que majoritairement, le film n’est pas inintéressant.

Les soucis mécaniques du scénario n’aident en rien le public à s’y retrouver entre britanniques, français, espagnoles, canadiens et américains, n’aident pas non plus lorsque les personnages naviguent entre Gibraltar, Paris, Madrid, le Canada ou encore je ne sais ou. Voilà que même un public averti pourrait perdre le fil et cela constitue sans doute la faille majeure de ce polar somme toute assez classique. Le final est très convainquant, quant à lui, soulevant cette injustice notoire des douanes françaises à l’encontre de l’une de leurs balances. Il est d’abord question d’argent, de services rendus à la République puis rémunérés. La suite verra le français exilés se faire maltraiter par une bureaucratie d’état mal intentionnée, pour le moins. L’on notera également cette excellente séquence post-générique qui revient, en chiffres, sur le fonctionnement du port de Gibraltar, cette enclave britannique entre Espagne et Maroc.

Coté casting, Gilles Lellouch ne surprend pas dans le sens ou l’acteur connaît sa partition, capable du meilleur comme du pire mais ici globalement bon. Il est toutefois étonnant de retrouver là un Tahar Rahim en douanier français, bonne pâte lui aussi mis à mal par sa hiérarchie. En somme, passé sur les protagonistes principaux, beaucoup de monde tourne autour de Gibraltar, aussi bien que l’on s’y perd un peu. Il semble n’y avoir ici qu’un pas entre trafiquants et douaniers, entre badauds, criminels et hommes de loi. Embrouillé, voilà le terme qui qualifierait parfaitement Gibraltar de Julien Leclercq, un cinéaste que l’on pressent meilleur que ça.

Alors que la comédie française est en pleine période de vache maigre, l’on pourra le constater en mettant les yeux sur les bides successifs du genre début 2014, il ne faudrait tout de même pas que le polar français aille lui aussi dans le mur. En espérant voir plus intéressant la prochaine fois, soulevons que Gibraltar aura au moins permis d’élargir notre culture par un petit dépaysement bienvenu et un final anti République qui fait son petit bien. 08/20