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Redzing
1 180 abonnés
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2,5
Publiée le 2 août 2011
Un architecte cherche un appui politique en soutenant un candidat, espérant que celui-ci renverra l'ascenseur une fois élu. "La Sainte Victoire" est un thriller original, dénonçant la corruption des politiques et les lobbies en France. Par ailleurs, Cornillac et Clavier sont agréablement sobres, très loin de ce qu'on aurait pu craindre. En revanche, le scénario est un peu gros dans le deuxième partie (industriels diaboliques contre honnêtes militants), et s'éparpille quelques peu. Divertissant toutefois.
Tous les seconds rôles volent la vedette « aux premiers » ! Sami Bouajila et Valérie Benguigui sont parfaits. Le duo Clavier/Cornillac fonctionne bien, ils sont justes et crédibles. Le scénario affiche quelques faiblesses mais l’ensemble est efficace grâce à la mise de François Favrat. Ce film est en fait une très bonne surprise !
Une réalisation sans talent doublé d'un scénario niais et rempli de clichés, enfin j'ai gardé le pire pour la fin, un Cornillac horripilant et jamais crédible.
L'ambition a un prix. C'est en tout cas ce que tant à montrer ce séduisant film. Entre la politique fiction et le thriller, le scénario nous convainc, tout comme les interprètes!
Christian Claviere est plus vrai que nature en politicien sincère dans cette sainte victoire d'une mise en scène dynamique qui en est tout juste un bon film.
La magouille des dessous de table des hommes politiques . Mise en scène mal maîtrisé , direction des acteurs à l'emporte pièce, surtout envers Clovis Cornillac qui nous affuble de ses mimiques qui n'apporte rien à l'ensemble .
Sponsor et politique. Un monde intéressant et bien traité ici. Bien que je n'ai pas toujours réussi à suivre la relation, les crasses et les soutiens entre les personnages. Il y a pas mal de choses qui m'ont agacé dans le film, la plupart sont liées au pouvoir et à la corruption apparente : La Masérati est symbole de richesse. spoiler: En acheter une après avoir sponsorisé un politique, c'est clairement un renvoi d'ascenseur et de corruption apparente !
Retrouver Clovis Cornillac et Christian Clavier dans une même comédie, cela n’a rien de surprenant, tant ces deux comédiens ont l’habitude de jouer dans ce type de film et ont en commun d’avoir interprété Astérix au cinéma. Certes le titre du film n’est pas franchement alléchant et racoleur, mais La saint victoire à tout de même le mérite de proposer une histoire dont on n’ignore pas que celle-ci est tirée de fait réel, original que le cinéma français avait encore de nos jours du mal à montrer. On reconnait que voir Clavier en Politicien socio-démocrate fait sourire mais intrigue, voir Cornillac en imitation de Séguéla laisse assez perplexe le tout avec une mise en scène un peu hésitante. La force de La sainte victoire est donc de traité la figure de l’homme politique trop peu traité au cinéma, on se rappelle certes du film de Henri Verneuil de 1961, Le président avec l’excellent Gabin, mais les derniers films, comme Président ou Candidat avaient certes l’audace de s’aventurer dans cette pente, malheureusement sans grande conviction. Mais tout cela fait assez pale figure face aux films de ce genre aux Etats-Unis qui sort bien entendu du pire comme W de Olivier Stone mais aussi du très bon comme Harvey Milk. Les américains auraient-ils plus d’histoires (corruption, magouilles…) à raconter ? En tout cas, on remarque qu’ils n’ont pas peur de désigner les personnages (Nixon, JFK, Wilson, Milk…) en France, nous préférons désigner des personnages qui font certes la une des journaux mais en changeant leur noms et quelques détails dans l’histoire qui est relatée au cinéma, histoire de ne pas coller trop prêt au réel et il est clair que ce film ne changera pas la donne. La sainte victoire peut tout de même se vanter de ne pas être qu’un thriller politique, c’est aussi une comédie bonhomme orienté étude de caractère. Certes le mélange n’opère pas de façon systématique mais apporte une identité propre au film, certes maladroite et naïve...critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr
Comme souvent pour ce genre de films français, l'intrigue centrale est difficile à saisir, car la narration est mauvaise et tout va bien trop vite. Cela gâche beaucoup le plaisir. Dommage car le film contient quelque bonnes idées… Les fans de Clavier apprécieront peut-être tout de même, il me semble tout à fait excellent dans son rôle. Je me demande même si on ne peut pas retrouver chez lui un peu d'un personnage politique bien réel : François Hollande !
C'est la toute première rencontre entre Clavier et Cornillac, qui ont joué un rôle en commun tous deux. Ils incarnent les rôles de bons amis complices, qui vont forcément être perturbés par des embrouilles d'origine politiques et sociales. C'est aussi la première fois que je déteste un personnage interprété par Clavier ; j'adorais ses précédents. On s'attache énormément à Cornillac, qui se révèle être une victime manipulé par tout le monde, juste parce qu'il voulait se donner une image qu'il n'a pas. Par contre, pour suivre l'intrigue, il faut faire attention à tous les détails, sinon on perd vite le sens du fil, ce qui réserve l'intérêt de peu de spectateurs qui iraient voir un thriller où l'action est presque absente et où la parlotte est grouillante. Sinon, de belles images du Sud de la France, un jeu d'acteurs très bons, une réalisation simple mais bonne, un scénario, qui, comme le film, semble trafiqué de toutes pièces.
Ce film politico-financier est d'une grande fraîcheur. A la fois parce qu'il raconte mine de rien une histoire palpitante mais aussi car il a un côté gentiment naïf. En effet, il enfile force clichés sociaux et politiques de même qu'il s'empare de gentilles controverses sur des sujets d'actualité (le débat sur les antennes-relais par exemple). C'est surtout gênant au début, mais j'ai tellement été captivé par la suite que ce défaut est finalement vite gommé. Aux côtés d'un Clovis Cornillac toujours aussi bon, Christian Clavier est épatant dans un rôle pour une fois dramatique. Il nous montre qu'il sait faire autre chose que cabotiner et qu'il a vraiment beaucoup de talent. J'ai enfin apprécié la jolie frimousse de Vimala Pons que je découvre ici avec grand plaisir. Comme cette histoire se déroule en outre dans la région marseillaise (on fait un petit tour au Stade Vélodrome et aux abords des Beaumettes où il se passe d'ailleurs de drôles de choses), on comprend donc à quel point j'ai pu être comblé par ce film qui est certainement aussi une belle victoire pour son réalisateur.