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    L'Héritière
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    4,2
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    34 critiques spectateurs

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    vavavoom
    vavavoom

    2 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2020
    Eh oui, 5 étoiles !
    Je viens de le découvrir sur Arte (en V.O. ça s'impose). Comment un film réalisé il y a 70 ans peut tenir ainsi en haleine ? Une grande subtilité, un jeu des acteurs sobre, un scénario complexe, malin, et imprévisible... Et bien sûr une mise en scène, des dialogues, une image, un noir et blanc de décors, des costumes et un montage irréprochables.
    Ça fait beaucoup !
    C'est fou comme le cinéma ricain de ces années-là était riche de scénarios, de dialogues et d'intrigues, alors qu’aujourd’hui ce ne sont qu'effets spéciaux.
    Les personnages sont bien vus et étonnamment modernes. ce n'est jamais manichéen, ce qui fait qu'on a du mal à prévoir la suite. Quel bonheur !
    Enfin, vers les 2/3, le film aurait pu basculer du côté morale nunuche de gauche spoiler: (l'amour plus fort que l'argent), mais pas du tout : c'est la dure et cynique réalité qui prend le dessus. Papa avait raison. On a même droit à une froide vengeance à la fin,
    politiquement très incorrecte de nos jours.
    Cerise sur le gâteau, l spoiler: e pardon est refusé au père même sur son lit de mort.

    Magistral, je vous dis !
    Hotinhere
    Hotinhere

    584 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2020
    Une mélodrame aussi cruel que subtil, à la mise en scène et à l'interprétation brillantes, notamment Olivia de Havilland qui reçu l'Oscar de la meilleure actrice.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 janvier 2020
    Ce film est d’une puissance incroyable (et son nombre de notes un scandale)! L’histoire d’une jeune héritière disgracieuse et renfermée qui reçoit soudain les avances d’un beau jeune homme sans le sou. Est-il sincère ou non? A partir de ce point de départ, le film nourrit l’incertitude, non seulement sur l’issue du film, mais aussi sur le genre auquel il appartient. Entre comédie romantique et tragédie, on ne sait tout simplement pas vers quoi on tend. La maladresse de Catherine est vraiment très drôle, mais la figure du père soupçonneux est vraiment très inquiétante. Olivia de Havilland est vraiment très touchante et vulnérable, mais Montgomery Clift est vraiment très charmant et convaincant. Cette dualité est renouvelée jusqu’à l’ultime dénouement de ce film qui multiplie les fausses fins au point de devenir totalement jouissif et imprévisible. Je ne crois pas avoir déjà été à ce point suspendu à l’issue d’une histoire, et jamais, c’est sûr, pour un film des années 40. Revu très légèrement à la baisse après 3e visionnage, mais ça reste un petit chef-d'oeuvre.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2017
    l’Héritière (1949) - On n’insistera jamais assez sur la qualité du cinéma de William Wyler ,l'habituel oublié des shorts -lists. Ici comme à son habitude le cinéaste ne se départit pas de son classicisme . Plans soigneusement composés, fluidité des mouvements d’appareils sans pour autant que la mise en scène ne perde sa sobriété. Mais le film ne serait pas cependant ce qu'il est sans la performance ahurissante d'Olivia de Havilland (qui a fêté ses 101 ans le 1er Juillet) , qui tout en jouant un même personnage parvient à en exprimer plusieurs facettes. Elle décrochera d'ailleurs l'Oscar pour ce rôle.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 210 abonnés 5 233 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2017
    Vengeance d’amour, vengeance par fierté. Après la naïveté, la douleur, la fausse persuasion, l’orgueil et la jouissance punitive de la dernière scène.
    Un film qui nous surprend par ses détours et jusqu’à la fin on reste dubitatif sur ses choix.
    Très beau film romanesque et aux images superbes.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    William Wyler adapte ici une pièce de théâtre. Sa direction d’acteurs et sa mise en scène très classiques maintiennent dans le film des attributs théâtraux. L'héritière permit à Olivia de Havilland d’obtenir un second Oscar, fruit d'une réelle performance d'interprétation d'un personnage traversant plusieurs états psychiques. Ce long métrage permet également d’entendre Montgomery Clift chanter en français quelques couplets de Plaisir d’amour. La partition de cette chanson est d’ailleurs le thème principal de la B.O. de L’Héritière.
    yayo
    yayo

    65 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    Pour moi un classique instantané ce film ! Wyler est réputé pour de très grands films, mais celui-ci restera de loin mon préféré. Tout est parfait, la mise en scène, les acteurs, les décors, la musique. Je l'ai même revu une seconde fois le lendemain pour noter toutes les subtilités du jeu d'acteur et de la réalisation. Et c'est fort, très fort !
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    604 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2015
    Wyler est au cinéma américain ce que Henri Verneuil est au cinéma français avec le coté chatoyant américain en plus. Wyler est, comme Verneuil, un excellent directeur d’acteurs, acteurs qui dans ''l'héritière''  sont étincelants, Wyler arrive même a atténuer le jeu inné décalé de Montgomery Clift. L'héritière baigne indiscutablement dans le classique mais quel plaisir de regarder toute la beauté des personnages, de leurs habits et de tout ce qui les entourent. Un seul reproche : quelque soit le talent de Olivia de Havilland, il est impossible à 33 ans de la trouver dénuée de charmes, surtout lorsqu'on l'a connu amoureuse au cinéma du jeune Errol Flynn. Le scénario de l’ Héritière' est d'une grande subtilité, au point même que quand le film se termine on aimerait que des réponses à nos légitimes questions soient données plutôt que de quitter la salle avec des frustrations. Certes, il manque à Wyler tout un coté ''artiste réalisateur'' comme l'ont Ford et Lang par exemple mais adorer les deux premiers n'implique pas de rabaisser Wyler qui apporte au septième art les fondamentaux nécessaires pour ressentir les subtilités de Cukor ou de Wilder ou l'intelligence de Mankiewitz. L' Héritière au même titre que La Rumeur, les deux avec Myriam Hopkins, sont des films douloureux mais extrêmement enrichissant, tant pour les connaissances des comportements humains  que pour s'initier à l'art cinématographique, la mise en scène étant toute consacrée au service de l’histoire.
    Benjamin A
    Benjamin A

    721 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2014
    En adaptant le roman « Washington Square » de Henry James, William Wyler nous emmène à la fin du XIXème siècle suivre Catherine Sloper, une jeune fille timide qui vit dans une grande et luxueuse demeure de Washington Square en compagnie de son père, un veuf, riche, autoritaire et ne croyant pas en sa fille. Lorsqu’elle rencontre le séduisant Morris Towsend durant un bal, elle verra son père s’opposer à leur amour…

    Encore une fois (après notamment « La Vipère » et « L’Insoumise »), Wyler nous livre un passionnant portrait de femme. Il nous fait suivre le personnage de Catherine, que l’on découvre d’abord timide, naïve, maladroite, manquant énormément d’assurances (comme en témoignage cette excellente scène lorsqu’elle rencontre Montgomery Clift et qu’il l’invite à danser) et étant presque incapable d’avoir des relations sociales avec d’autres personnes que sa tante puis, au contact de Morris Towsend qui se montre de plus en plus présent dans sa vie, l’aimant et étant aimé, et surtout après des rebondissements et une cruelle et dure scène avec son père, elle va peu à peu évoluer.

    Wyler nous dresse ce portrait de manière intelligente, ambigue, cruelle et profonde et à l’image de cette femme, le style de son film évolue peu à peu, passant habilement de charmante et légère comédie romantique à un drame féroce et cynique. Wyler n’oublie pas non plus les autres personnages, que ce soit sa tante qui la soutient et l’aide comme elle peut, son père qui ne s’est toujours pas remis de la mort de sa femme et qui va s’opposer à ce qu’elle voit Towsend, doutant des intentions de ce dernier et bien évidemment Towsend, sur qui il laisse quand même toujours planer le doute.

    La réalisation de Wyler est impeccable et même brillante. Il maitrise parfaitement sa caméra et nous offrant souvent de superbes plans et cadres, toujours bien remplis, ainsi que quelques travellings ingénieux. La reconstitution, les décors et les costumes sont impeccables, tout comme la photographie en noir et blanc. La musique est elle-aussi bien utilisée, sachant se faire oublier lorsque c’est nécessaire et vice-versa.

    De la même manière qu’on ne peut détacher le personnage de Catherine à l’époustouflante composition d’Olivia de Havilland (justement récompensée par l'oscar de la meilleure actrice) qui interprète à merveille les différents sentiments de son personnage, on ne peut dissocier Towsend à Montgomery Clift, qui en est à ses débuts à Hollywood et qui est impressionnant et magnétique tout en étant d’une sobriété exemplaire. Ralph Richardson dans le rôle du père est lui aussi impeccable.

    Un récit passionnant de bout en bout qui bénéficie d’une excellente réalisation, écriture et de deux grandes interprétations.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 février 2014
    On suit ici le parcours de Catherine d'abord naïve et timide avec attention et douceur puis on la voit devenir plus dure et sur d'elle avec une certaine indifférence. Le film est culte mais laisse un goût amer, l'héroïne semble punie et enfermée dans son destin de riche héritière où l'amour et la sincérité semble utopique pour elle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 septembre 2011
    "L'Héritière" est un film un peu inclassable. La première partie du film est légère, drôle, une jeune fille timide est amoureuse d'un homme charmant : on dirait une comédie romantique dans toute sa splendeur. Mais la jeune fille est riche, le jeune homme fauché, et la père de la mariée s'oppose à l'union : le film bascule alors dans le drame. Il y a même un peu de suspense : faut-il croire en la sincérité du jeune homme ou aux soupçons du père ? William Wyler joue très bien avec les genres, tout comme Olivia de Havilland : tout d'abord naïve et maladroite, elle se transforme en femme sûre d'elle, glaciale et cynique. Elle a amplement mérité son Oscar. Face à elle, Montgomery Clift, dont ce n'est que le troisième film, ne démérite pas : son jeu est d'une étonnante modernité pour un film datant de 1949. La fin, un peu abrupte, peut en revanche décevoir et décontenancer le spectateur.
    oneosh89000
    oneosh89000

    45 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2011
    Wyler adapte "Washington Square" d'Henry James, une pièce de théâtre. Sa caméra suit donc la tragédie amoureuse d'une jeune héritière new yorkaise a la fin du dix-neuvième siècle qui après s'être fait courtisée par un séduisant jeune homme sans le sou (Montgomery Clift, rayonnant) connaîtra au fur et à mesure l'amour passionné, la désillusion et la haine. Oscar pour Olivia de Havilland (??) dans le rôle principal à laquelle tout son talent d'actrice exalte dans la confrontation père-fille, point culminant de l'histoire. Mis à part le fait que "The Heiress" reste une tragédie familiale réussie, cette œuvre du célèbre cinéaste américain reste linéaire du début jusqu'à la fin et manque de profondeur véritable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 mai 2010
    Beau roman, beau film! la transformation de O. De haviland est saisissante.De l'innocence à la vengeance; mais contre qui? Morris, son père, les hommes?
    vince113
    vince113

    43 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2010
    Wyler en grande forme. La noirceur du propos, la subtilité psychologique, la grande tenue de la mise en scène : c'est du grand et beau clacissisme. Mais le coeur palpitant du film est sans doute cet incroyable casting qui mélange, à la manière d'une symphonie, les tonalités différentes de chaque acteurs : la théâtalité de Richardson, le classicisme de Havilland et la modernité de Clift. Il fallait oser un tel mélange de genre, mais les spécificités de chacun participent finalement avec force à l'harmonieux mouvement de l'ensemble. La grande classe, quoi.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 août 2009
    quelquefois les chef-d'oeuvre annoncés n'en sont pas, loin s'en faut! certes photographie soignée, acteurs confirmés et atmosphère "restituée" mais la simplicité du scénario (quand je pense que c'est adapté d'Henry James, je suis étonné !)et le dénouement qui tombe "à plat" font qu'au final on se dit : tout ça pour ça! dommage... sans doute à resituer dans le contexte du cinéma de l'époque mais au final, à part la première partie qui prend son temps pour installer les personnages, plus d'ennui que de réelle satisfaction
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