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chrischambers86
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4,5
Publiée le 29 août 2020
Encore un document exceptionnel de Martin Scorsese! Celui-ci relate admirablement la vie de George Harrison, le catalyseur des « Beatles » . John Lennon et Paul McCartney ètaient très diffèrents, et Harrison apportait un peu de sèrènitè dans cette association (Ringo arrivant un peu plus tard à la batterie). On nous montre ses deux personnalitès incroyables (celle du type qui aime tout le monde et celle de la colère) et surtout ses expèriences visant à ouvrir son esprit sous acide qui le mèneront à chercher quelque chose n'ayant pas besoin de produits! Harrison savait au fond de lui qu'il ne pouvait pas continuer èternellement à faire ça et qu'il ètait mauvais de continuer à utiliser des produits chimiques! Alors il a cherchè la vèritè, mais aussi la paix de l'esprit en versant dans la mèditation! Harrison voulait par dessus tout être quelqu'un de spirituel! Sans pouvoir l'être à cause de la vie qu'il menait! il savait être affectueux car c'ètait sa vraie nature! Sa colère est venue de la frustration qui l'habitait! Du fait d'avoir aperçu quelque chose qu'il comprenait sans pouvoir la rejoindre à cause des contingences terrestres! il y a aussi dans ce document les chansons de George Harrison, inoubliables et à jamais dans nos mèmoires : « Something » (ècrite par Harrison), l'une des plus belles chansons d'amour de tous les temps (bien que ce soit une chanson des Beatles), qu'un Hells Angels a rendu magique sur sa moto tel un oiseau en train de voler vers les cieux! Toutes ses chansons (même celles ne contenant pas de mots spirituels) sont spirituelles et ça ne quittait pas son esprit! Chose amusante si on peut dire : George Harrison avait un cancer, il se savait donc en sursis et il s'est installè en Suisse pour èviter de payer des taxes! L'homme qui a ècrit « Taxman » , même à la fin de sa vie, ètait dèterminè à escroquer le « Taxman » dixit Terry Gilliam! En dèfinitive, "George Harrison : Living in the Material World" est peut-être meilleur que "No Direction Home : Bob Dylan" du même Scorsese, ce qui n'est pourtant pas facile! Merci Marty...
Mais qu'est ce qui a bien pu passer par la tête de Martin Scorsese pour qu'il consacre temps, énergie et ressources à la construction d'un film de 3 heures et demi sur... George Harrison !? Harrison, compositeur certes notable pendant une courte période (disons de l'"Album Blanc" à "All Things Must Pass", pour faire simple), mais également redoutable "nobody" oscillant toute sa vie entre périodes ridicules mais sympathiques (Hare Krishna et toute cette sorte de choses) et moments franchement gênants (le concert du Bengladesh, une horreur musicale sans nom..., les Traveling Wilburys ou comment rendre Roy Orbison et Bob Dylan risibles - un vrai défi) ? Harrison, le parfait honnête homme, qui finance les Monty Python (et on lui en sera éternellement reconnaissant), le meilleur copain du monde qui laisse son pote Eric Clapton lui piquer sa femme en gardant le sourire, le jardinier zen (les nains sur la pelouse...) ? Alors Scorsese n'a évidemment rien à nous raconter à partir de ce matériel ahurissant de platitude (une fois qu'il a recyclé une autre fois les images évidemment tétanisantes des Beatles), il interviewe des mecs aussi chiants que Clapton, Starr ou même Petty, bien moins drôle depuis qu'il a lâché l'alcool et la came, il tourne en rond faute d'idées, de direction, de concept. On sent en regardant "Living in the Material World" que Scorsese est désemparé devant la mollesse et le manque d'aspérité de tout ce merdier, on pique gentiment du nez devant des images parfois franchement embarrassantes... Et puis, 10 minutes avant la fin tant attendue, on sent qu'il pourrait se passer quelque chose : le cancer, l'incroyable violence de l'agression à son domicile, le demi aveu par l'épouse résignée que George était un sacré queutard... Scorsese serait-il passé complètement à côté de quelque chose ? Y avait-il un "côté obscur" derrière la force de George ? Ce sera à un autre de le découvrir...
S'effaçant complètement derrière son sujet, Martin Scorsese dresse un portrait passionnant et nuancé d'un des Beatles les plus sous-estimé, revenant avec pertinence et exhaustivité (près de 3h30 de métrage !) sur la vie du chanteur et forcément sur celle du groupe mythique à partir d'interviews et d'images d'archives exceptionnelles.
Après Bob Dylan et les Rolling Stones,Martin Scorsese eut la très bonne idée de ce documentaire sur le plus discret mais non moins bouillonnant membre des Beatles.Longtemps dans l'ombre du duo Paul McCartney/John Lennon,cet auteur-compositeur de génie prit véritablement son envol une fois la séparation du groupe actée."George Harrison:living in the material world",c'est finalement l'histoire d'une émancipation artistique et intellectuelle.Avec ce fil conducteur,Scorsese brosse le portrait d'un homme fin,terriblement talentueux,qui revit au contact de la méditation transcendale.Ce rockumentaire se compose d'une alternance d'images d'archives,d'interviews de proches(sa seconde femme Olivia,Eric Clapton,Terry Gilliam...),et d'envolées musicales sur fond de paysages.Dommage que Scorsese s'éparpille(le film dure 3h05!),et oublie de s'adresser aux non-initiés.On a aussi l'impression de ressortir de là sans connaître tellement plus l'homme,à mmoins que conserver cette image énigmatique soit voulu.Quoi qu'il en soit,cette plongée dans la carrière des Beatles et de la personnalité de George Harrison reste des plus fascinantes.
Documentaire de 3h 28 réalisé par Scorsese sur George Harisson. Et bien faut dire que le film n'est pas trop long, même si j'ai fait une pause à la moitié. On apprend beaucoup de chose sur Harisson, mais on est surtout fasciné part sa musique et part sa spiritualité. Un grand documentaire qui rend hommage à cet immense génie trop souvent dans l'ombre des monstres sacrés Lennon et Mccartney, on a qu'une envie aller écouter ses albums.
Très beau film bien construit. Plaira aux fans inconditionnels de George car ses élucubrations indiennes (Krishna et j'en passe) ont vite fait de lasser et faire sourire. Curieusement, les interviews de Paul sont nettement plus intéressantes, les archives des premiers pas Beatles également....
Documentaire fleuve (plus de 3h) sur la vie d'un des Beatles. Finalement assez déçu. C'est très inégal et tout n'est pas forcément passionnant. La mise en scène est ponctuée d'interviews qui finalement plombe le rythme. Et bizarrement sa carrière musicale est très (trop) détaillée puis plus rien alors que l'artiste continuait sa carrière pro. Mais Scorsese a préféré apparemment démontrer sa vie privée avec tout ce qu'il y a de bons et de mauvais à raconter. Dommage parce que je kiffe le réal et son sujet...
Titre en référence au 5eme album solo de cet ex-Beatles, le documentaire de Scorcese est passionnant. Par petits morceaux, il nous montre l'univers extrêmement riche et plein d'influences du plus introverti des Fab'four. Ce portrait est dynamique, c'est à dire qu'il nous propose une description d'une vie entière de l'artiste grace à des témoignages, photos rares ou inédites, extraits de répétitions ou de concerts, interviews...Autant de morceaux qui, ajoutés les uns aux autres avec beaucoup de sens du rythme, nous dépeint sa personnalité complexe par petites touches, un peu comme avec des couleurs d'un tableau impressioniste. Le montage de Scorcese, précis et très documenté, laisse apparaitre une vie entière vouée à la musique et à la liberté de vivre de George Harrison. On comprend l'aura qui l'a entourée jusqu'à sa dernière heure et on saisi la complexité de son personnage. La seule critique pourrait être qu'il s'agit d'un témoignage entièrement à la cause de son sujet. Une pointe critique l'aurait enrichi.
Ayant vécu l’épopée Beatles dans l’ombre de John Lennon et de Paul McCartney, George Harrison n’en demeure pas moins un excellent auteur-compositeur, discret certes mais doté néanmoins d’une forte personnalité. Martin Scorsese dresse le portrait du plus mystique des Fab Four à force d’interviews de proches, de photos et d’images d’archives. Un travail qui va à l’essentiel en toute simplicité, sans simagrée, ni glorification. Un bien bel hommage.
Quel bonheur qu'un documentaire sorte enfin sur George Harrison, qui plus est réalisé par Martin Scorsese ! Tout est réuni pour ravir le fan, de la bonne musique, des images inédites, des interviews des plus grands l'ayant cotoyé (McCartney, Starr, Spector, etc.)... Le montage est original et ne tombe jamais dans la platitude chronologique, bien au contraire. On regrettera juste que soit passée sous silence toute sa carrière musicale post-1974. Mais un grand merci à Scorsese pour cette idée.
L'histoire du plus discret des Beatles. Qui avait pourtant un tempérament bouillant. En pleine gloire, George Harrison cherchait une voie plus spirituelle...épousant la trajectoire d'une époque avide de sens et de nouvelles réponses. C'est pas aujourd'hui à l'heure des Shakira et autres Rihanna qu'on verrait ca même si les dites expérimentations passaient par la prise de toute forme de drogue (voir Harrison en 75 complètement défoncé, victime de ses abus, est choquant). Très documenté, le film rend hommage à l'esprit d'indépendance, au talent d'auteur de George Harrison qui fut souvent dans l'ombre de celui du duo Mc Cartney-Lennon. On revisite sa musique, sa facon de jouer en slide, qui donnait un ton si apaisant à son jeu de guitare qui lui a valu d'être surnommé "le guitariste à la main verte" et qui était si en accord avec ses aspirités méditatifs.
Un rockumentaire ultra complet (ne manquerait à la limite que la poursuite en justice subite pour un soit-disant plagiat pour "My Sweet Lord" et une éventuelle évocation du moins glorieux mais non moins tubesque "I 've got my mind set on you"...) sur le plus attachant et le plus discret, mais tout aussi talentueux George Harrison. Longtemps cantonné au rôle de médiateur au sein du couple Lennon-McCartney, il a démontré par la suite des qualités de songwriter énormes ("Something", "While my guitar gently weeps" ou encore "Here comes the sun"-excusez du peu- pour ne citer que que celles-ci...) et ce même en solo (l'inoubliable album "All things must pass"). Et c'est aussi grâce à lui seul que le génial, hilarant et très controversé "La Vie de Brian" des Monty Python vit le jour. Une vie très riche, décryptée en deux parties (une pour la période Beatles, puis une seconde pour la suite de sa carrière) par un Martin Scorsese qui a su mettre de l'ordre dans tout ça avec talent. Les érudits des Beatles n'apprendront pas grand chose, mais les différents témoignages et les savoureux extraits musicaux apportent un peu de vie à tout ce qui a pu être écrit sur le sujet. En revanche, il se peut que le film soit un peu complexe à suivre pour les non initiés (pas de présentation des intervenants, la partie consacrée aux quatre garçons dans le vent file vite, comme si tout le monde connaissait cette période...). Pour palier à cela, l'idéal serait de découvrir au préalable le biopic consacré à la jeunesse de John Lennon "Nowhere Boy" et de poursuivre avec le film retraçant les débuts des Beatles "Backbeat" (qui en plus, sont de bons films). Un nouveau doc musical de référence.
Fan des Beatles depuis mon enfance, Harrison mon beatles solo préféré (pas dur en même temps) je ne pouvais louper ce docu de Martin Scorsese. Et je ne fus pas déçu. Le Beatles le plus intéressant était vraiment le plus intéressant et le choix de montage de Scorsese le démontre pleinement, rythmé d'une bande son finement choisie. Seul regret le dernier quart du docu qui fait dans le pathos avec témoignages typiquement anglais n'apportant rien de plus. Hormis celui de Ringo évidemment "tu veux que je t'accompagne?"
Pas de commentaires en voix off, pas de commentaires superflus, les images d’archives se mêlent aux témoignages avec fluidité. Je ne connaissais pas tout de George Harrison et ce fut plaisant de plonger dans l’Histoire de la musique Pop and Rock à travers lui. Plus de trois heures de captation et sans la moindre minute d’ennui. Au-delà du personnage, Martin Scorsese s’attache encore à la foi. Son film n’est pas anodin, selon moi. Dommage qu’il soit sorti direct DVD. Son film aurait mérité une plus large audience dans les salles obscures. Film instructif et émouvant avec le dernier témoignage de sa femme et de Ringo Starr.