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Film lituanien de Sarunas Bartas
Film qui se veut film d'auteur, d'art et d'essai, puisqu'il n'y a pas de scénario, pas d'histoire, sorte de documentaire sur des gens, pauvres sans doute, et vivant dans la saleté et l'alcool.
Grande lenteur dans la réalisation (certains plans statiques font plus de 5'), obscurité du propos, aucune parole, des bruits de fond toujours présents, des lieux toujours orientés sur le désordre, le sale, le crasseux. Style qui fait honte au langage cinématographique.
Complaisance pour les lieux insalubres, les gens sales... et ivrognes...
Visages fermés (pourquoi ?), aucune parole, pas d'action, sauf une beuverie.
Ça frise l'insupportable : on tire à bout portant sur un oiseau.
C'est un avant-goût de l'enfer... Rien ne sauve ce film... (et pourtant : voir note IMDb)
NB : je sais bien qu'il s'agit de montrer la vie communautaire dans la Lituanie communiste, mais le problème, c'est la réalisation. N'est pas Bela Tarr qui veut.
Film qui se veut film d'auteur, d'art et d'essai, puisqu'il n'y a pas de scénario, pas d'histoire, sorte de documentaire sur des gens, pauvres sans doute, et vivant dans la saleté et l'alcool.
Grande lenteur dans la réalisation (certains plans statiques font plus de 5'), obscurité du propos, aucune parole, des bruits de fond toujours présents, des lieux toujours orientés sur le désordre, le sale, le crasseux. Style qui fait honte au langage cinématographique.
Complaisance pour les lieux insalubres, les gens sales... et ivrognes...
Visages fermés (pourquoi ?), aucune parole, pas d'action, sauf une beuverie.
Ça frise l'insupportable : on tire à bout portant sur un oiseau.
C'est un avant-goût de l'enfer... Rien ne sauve ce film... (et pourtant : voir note IMDb)
NB : je sais bien qu'il s'agit de montrer la vie communautaire dans la Lituanie communiste, mais le problème, c'est la réalisation. N'est pas Bela Tarr qui veut.
Avec Sharunas Bartas, c'est le vrai cinéma que je rencontre. Peu d'artifice, peu de parole mais tout est là. En observateur, il montre la vie des hommes et des femmes, ce va et vient constant entre l'intérieur : l'intériorité de l'être, son ressenti et l'extérieur : le monde partagé, qui peut être glacial et violent comme fiévreux et enrichissant. D'ailleurs, le corridor ne semble pas seulement être le passage qui conduit de l'intérieur vers l'extérieur, c'est aussi le chemin qu'enfant nous avons besoin de prendre pour grandir et devenir ce que nous sommes, des êtres vivants.
Un film très austère mais d'une grande beauté plastique.Une poésie funèbre se dégage de ces visages et de ces images parfois énigmatique.On pourrait s'ennuyer mais ça n'est pas le cas il faut se laisser porter par la magie qui émane du film.