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cylon86
2 547 abonnés
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3,5
Publiée le 12 décembre 2015
Philippe Noiret et Michel Serrault, une intrigue policière, des personnages ambigus, des dialogues signés Michel Audiard... Sans être franchement parfait et vraiment inoubliable (dans le même genre, on lui préférera "Garde à vue"), "Pile ou Face" est tout de même un sacré film, réalisé avec de nombreux atouts. On y voit un policier tenace et têtu s'acharner sur un homme suspecté d'avoir tué sa femme. La relation entre les deux hommes ne cessera d'ailleurs de prendre d'étranges tournures au fur et à mesure qu'ils apprennent à se connaître aux détours des questions, des doutes et de la méfiance qu'ils entretiennent. Si l'intrigue est plutôt soignée, bien que partant dans certaines pistes pas toujours pertinentes, c'est bien évidemment le face à face entre les deux monstres sacrés que sont Noiret et Serrault qui aura toute notre attention. Dans des rôles complexes et nuancés, les deux hommes imposent leur talent, le tout sur des dialogues (forcément) savoureux. Un petit régal.
La femme d’Edouard Morlaix (Michel Serrault) est passée par la fenêtre. L’inspecteur Baroni soupçonne fortement le triste comptable d’avoir provoquer son veuvage. Pile ou face est un policier amusant de Robert Enrico. Quand je dis amusant ce n’est pas qu’on est dans la franche rigolade loin de la, mais le film a un côté acide, pince sans rire grâce notamment aux dialogues de Michel Audiard. Mais aussi bien sur grâce à ses deux acteurs principaux qui font corps avec leurs mots et qui jouent à un jeu de chat et de la souris ou parfois le traqueur devient le traqué. À noter aussi la présence de Dorothée la grande sœur de ma génération quelques années avant qu’elles ne s’occupent de nos après midi dans un petit rôle lui aussi amusant avec un côté espiègle. Bref c’est un très bon moment à passer si l’on aime les polars psychologiques et les joutes d’acteurs.
Après la chute par la fenêtre d'une ménagère un inspecteur contre l'avis de son collègue et de sa hiérarchie va porter ses soupçons sur le mari. C'est un petit film qui ne vaut que pour les confrontations Noiret,Serrault car l'intrigue est vraiment mince. Les dialogues D'Audiard sont la plupart du temps passe partout,l'image quand à elle est très encrée dans son époque. Signalons aussi la présence de Dorothée dont le jeu manque cruellement de crédits,elle déclame son texte sans aucune conviction,autant dire qu'en face du duo Noiret et Serrault elle ne tient pas la route. Pile ou face est un petit film policier qui se regarde et qui s’oublie instantanément.
Un polar dans l'esprit de garde à vue, (noiret se substituant à ventura) avec un dénouement assez inattendu. Robert enrico (les grandes gueules, le vieux fusil, au nom de tous les miens), lamentablement oublié ,signe içi l'un de ses meilleurs films .
Bon film avec 2 poids lourds regretter du cinéma et 2 jeunes acteurs montant (Le Coq et Arditi) et une Dorothée vraiment magnifique qui tiens la un rôle qu'elle maitrise parfaitement. Elle aurait pu faire une bonne carrière en tant qu'actrice je suis sur. Sinon le film est bien car la confrontation de Serrault et Noiret et terrible.
Un très grand film, avec un Noiret ténébreux à souhait et un Serrault toujours égal à lui même, les dialogues d'Audiard toujours aussi ciselés, bref, a voir et à revoir !
Un classique du cinéma de années 80 ,de Robert Enrico, plutôt réussi . Il permet de confronter deux monstres sacrés de l'époque : Noiret et Serrault. Et effectivement l'alchimie fonctionne et c'est un régal. Le scénario est plutôt bien ficelé ,et les dialogues de Michel Audiard sont très bons. Du cinéma solide qui gagne en maturité, avec le temps.
Le scénario ne tient pas la route (surtout la partie drogue), il y a des longueurs et Noiret et Serrault cabotinent beaucoup. Mais on prend un peu de plaisir à les regarder cabotiner. Néanmoins oubliable.
Un an avant son face à face avec Lino Ventura dans le film "garde à vue", Michel Serrault se retrouve face cette fois-ci à Philippe Noiret. Dans ce polar, le flic (Philippe Noiret) campe un inspecteur désabusé et proche de la retraite , voulant faire tomber un homme (Serrault) à la vie terne et rêvant de contrée lointaine dans les îles du pacifique, homme qui aurait peut être défenestrer sa femme. C'est un jeu du chat et la souris entre 2 acteurs bien en place. Le scénario alimente bien le suspens. C'est un peu lent. Et la fin spoiler: (que l'on apprenne que Noiret a lui tué sa femme) n'apporte rien au film et à son déroulement.
Comme trop souvent dans les films policiers français, je trouve que la narration laisse à désirer. Mais à part cela, j'ai apprécié l'ambiance général du film, les dialogues ainsi que la performance des acteurs
Ma critique je n'en est pas, au contraire je trouve ce film Super bien, avec des acteurs comme Philippe Noiret,Michel Sérrault, Doroté, Pierre Arditi,etc . . . J'ai eu le privilège de tourné dans ce Film en tant que figurant, et l'appartement était celui d'un Copain aujourd'hui décédé. Le Tournage a duré 3 Jours sur le Port de Bordeaux et comme j’étais Docker il ont pris des Figurants parmi, je me souviens le deuxième jours nous avons fait un casse croute avec Philippe Noiret dans un café qui s'appeler le Parapluie, la production avait tout porter, et nous avons discuter avec Monsieur Noiret, le Caméraman était aussi parmi nous et il nous raconter les Films qui a fait avec J-Paul Belmondo, ses trois jours passer sont pour moi un très bon Souvenir. Jean-Claude.
Pile ou Face vaut par la qualité du scénario, des dialogues (Audiard) et de l'interprétation / confrontation de Noiret - Serrault (comme une répétition avant l'excellent "Garde à vue" de Miller.). A partir de ce matériau en or, j'ai l'impression qu' Enrico n'a pas forcé sur les aspects esthétiques de sa mise en scène : c'est plan-plan, mais c'est un travail appliqué, consciencieux. Il réussit quand même à créer une ambiance singulière et donne à voir une humanité dégagée de toute illusion, coincée dans les rouages de la société rongée par les enjeux du pouvoir et les jeux de rôles que l'on se doit de tenir. Tout le plaisir est dans l'observation de nos deux monstres sacrés développant une relation "d'aimants" : attraction / répulsion.
Un film comme on aimait les regarder sur le petit écran, produit par Antenne 2, dans les années 80, avec un scénario prenant, des acteurs formidables, surtout Serrault, le jeune Arditi et la magnifique Gaëlle Legrand, (en revanche Dorothée, c'est pas ça...) des dialogues écrits par Audiard, des R6 et des petits jeunes qui se laissaient arrêter par les flics sans refus d'obtempérer. Aujourd'hui, la fin ferait crier les féministes au scandale.