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    Ça commence aujourd'hui
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    43 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 863 abonnés 12 460 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2011
    Ce film poignant, d'une grande fraîcheur, se dèroule pour la petite histoire dans la classe "Derrière les haies" à Anzin (qui s'appelle aujourd'hui l'ècole "Bertrand Tavernier"). Ce n'est pas une classe de cinèma mais une vraie classe avec de vrais enfants! Tavernier èvoque admirablement la vie quotidienne d'un instituteur des quartiers pauvres près de Valenciennes! Un personnage confrontè à l'absurditè d'une bureaucratie tatillonne et totalement inadaptèe aux conditions sociales et à la rèalitè d'un pays! Cet instit', c'est Philippe Torreton, absolument formidable parce qu'il a su s'intègrer dans cette classe, se faire aimer, respecter des enfants, les ècouter, s'amuser avec eux...L'acteur joue de son humanisme et de sa disponibilitè de façon incroyable! Mais sa colère, sa violence, sa rèvolte, il la communique au spectateur dans une performance qui force le respect et qui aurait mèritèe un Cèsar car il insuffle à cet instituteur un tel engagement, une telle vèritè que ça en devient sidèrant! Traitèes souvent en plans-sèquences, la mise en scène est comme souvent chez Tavernier brillante et certaines sèquences vous retournent franchement l'estomac! La rèussite de "ça commence aujourd'hui", ce sont ces quelques scènes improvisèes, filmèes de façon objective et sans gros plans, avec un total respect sur les personnages que le cinèaste filme, Tavernier ne pouvant pas s'autoriser à faire quelque chose que le personnage ne voulait pas qu'on lui fasse! Certains critiques parisiens diront que Tavernier avait noirci le tableau! C'est totalement faux car la scène de la citè du Temple près de Valenciennes (vue à travers les yeux de Daniel qui se sent gênè d'être là) est un endroit de dèsolation, de pauvretè où les enfants vivent dans des conditions d'hygiènes effrayantes! Les quelques jours de tournage filmès pour les besoins d'une scène ont permis de voir que les gens ètaient des gens merveilleux! il faut ègalement tirer un coup de chapeau à toutes les comèdiennes non-professionnelles qui ont ètè d'une justesse extraordinaire dans ce film! Sans elles, "ça commence aujourd'hui' ne serait pas ce qu'il est devenu aujourd'hui! La musique est de Louis Sclavis, l'un des plus grand musiciens de jazz français dont la partition qu'il a ècrite est magnifique! Avec un petit salut amical à Eddy Mitchell, dont la superbe chanson "Un Portrait De Norman Rockwell" convient parfaitement à l'atmosphère et dont Sclavis a rèussi derrière à dèvelopper un thème exactement dans les mêmes couleurs harmoniques qui se fond formidablement avec la chanson d'Eddy! Et sur cette musique, il y a des plans de paysages qui sont très importants! Ce ciel, cette terre, ces ètendues, ces terris, on est obligè de tomber amoureux de cette règion qui est le Nord! il y a des choses qu'on ne rasera jamais ici! C'est dans la chair! ça parle! C'est dans la terre! Des tas de petits cailloux mis un par un! C'est la main de nos parents, leur patience accumulèe à rèsister aux pluies, à l'horizon, en faisant des petits tas devant la nuit pour que la lumière de la lune s'y accroche! Pour s'inventer des montagnes et jouer à la luge! Et croire qu'on atteint les ètoiles! On dira à nos enfants que c'ètait dur, mais qu'ils ètaient des seigneurs, nos pères! Et qu'on a hèritè ça d'eux: des tas de cailloux et le courage pour les soulever qui va avec! Et comme cette scène où une maman ne peut pas donner 30 francs par trimestre pour la coopérative! il faudra un jour qu'on sache qu'il y avait des femmes qui vivaient comme ça, en France, dans un pays où le seuil de pauvretè ne fait qu'empirer! Un grand merci à monsieur Tavernier pour ce joli moment de vèritè qui nous confronte malheureusement à la misère des familles où certaines tiennent une semaine avec la modique somme de 30 francs (à peine 5 euros, un vèritable scandale). Comment mettre en scène cette èmotion ? Comment ne pas la manipuler ? Tavernier a choisi tout simplement un cadrage très simple qui privilègie le personnage! Et ça c'est très fort...
    SpecOmega
    SpecOmega

    10 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2011
    Un film émouvant, à la fois tragique et plein d'espoir. La description de ce monde perdu, entre la situation difficile (pour ne pas dire plus) des parents, l'innocence des enfants (parfois vite perdue), les directives d'en haut (réunions, inspecteurs... ) et le quotidien de l'école. C'est vraiment fort et c'est interprété avec justesse. Torreton est remarquable, le reste du casting suit.
    Maqroll
    Maqroll

    162 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2011
    Un film – un de plus – bourré de bons sentiments… Dans le pays minier du Nord, abandonné de tous, un directeur d’école fait face aux difficultés de son métier où la misère ambiante crée des conditions d’éducation épouvantables pour les gosses. Il doit affronter tout à la fois les pouvoirs publics (le maire communiste dépassé par les événements), sa hiérarchie (l’inspecteur imbu de théorie), les services sociaux débordés eux aussi… sans compter le poids d’un passé chargé avec un père violent et alcoolique et les difficultés de sa relation de couple avec une compagne chargée d’un enfant sans père… Et bien sûr, cette espèce d’archange s’en sort toujours, traversant les pires moments avec un courage et une abnégation exemplaires ! C’est filmé à plat, c’est bourré de clichés, les dialogues sont artificiels et semblent autant de plaidoyers récités… Dans tout ce fatras, Philippe Torreton a beaucoup de mérite de tirer son épingle du jeu. Il y parvient pourtant grâce à une énergie peu commune qui nous fait presque croire à son personnage… C’est dire !
    matetvivi
    matetvivi

    14 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2011
    Pendant de L-627 dans une école maternelle du Nord de la France, Ca commence aujourd'hui est un magnifique film sur l'éducation, sur l'importance cruciale de l'éducation. Philippe Torreton est parfait en instit qui croit encore dans les vertus de l'Ecole dans la formation des futurs citoyens. Le monologue final, "Nos Pères...", est juste sublime.
    olcor49
    olcor49

    4 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 août 2011
    Le fond est plus que louable : dénoncer les répercussions qu'ont sur les enfants les difficultés sociales et pécunières des familles, le problème des lois qui ne peuvent être appliquées faute de moyens ( bilan des 4 ans ), l'inadaptation des règlements et des mesures prises,...
    Mais la forme ... c'est mal joué, les discours et les dialogues ne sont pas crédibles ( on ne se parle pas comme ça dans la vraie vie ). Il aurait mieux valu prendre carrément le parti pris de faire un documentaire, le message serait mieux passé. Du coup, j'ai zapé avant la fin.
    bsalvert
    bsalvert

    417 abonnés 3 594 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mai 2011
    Ce film est plus un documentaire qu'un film tellement Philippe Torreton joue juste.
    Claude DL
    Claude DL

    92 abonnés 1 687 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2010
    Un vibrant plaidoyer sur l'importance de l'éducation dans la première enfance et sur les efforts, avec les pauvres moyens du bord, déployés par le corps enseignant. Les acteurs sont tous exceptionnels, Philippe Torreton en tête.
    Une incontestable réussite récompensée très justement à Berlin (on aurait aimé un César...)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mai 2010
    Un grand film de Tavernier rendant hommage aux acteurs de l'éducation nationale pris dans l'étau de peu de moyens face à une grande détresse sociale. Il retrace avec exactitude et émotion le quotidien d'une école maternelle et plus que jamais c'est un hommage à cette institution (loin d'être parfaite) qui est le seul rempart face à la misère, l'ignorance et le manque d'affection et de reconnaissance.
    Alexdrum
    Alexdrum

    9 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2010
    Remarquable ! Un univers triste et misérable où l'espoir réside dans la chair, récité avec poésie par l'époustouflant Philippe Torreton et des enfants plein de vie. Un Tavernier touchant et lucide.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    241 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2008
    A travers le quotidien d’un directeur d’école de primaire de Nord, Bertrand Tavernier aborde les rapports difficiles entre les membres d’un village et, par extension, des affres majeures qui meurtrissent toute une région de la France. «ça commence aujourd’hui» (France, 1999) prend pour protagoniste un quidam maître d’école, et de ce fait responsable de l’avenir d’un village, et le confronte à des problèmes majeurs comme l’alcoolisme, l’inceste, les querelles familiales. L’héroïsme commun avec lequel Daniel Lefebvre (le personnage de Philippe Torreton) mène sa lutte pour la justice est le même que celui que Tavernier prête à tous ses plus grands protagonistes, du Michel Descombes de «L’Horloger de Saint Paul» au Capitaine Conan du film éponyme. Cet héroïsme n’a rien d’épique, Tavernier conserve la justesse de ne pas exalter ce courage comme une épopée. Le grand intérêt de son cinéma réside dans cette façon de traiter d’héroïsme lambda à travers une charge sociale. Fils de la Résistance, Tavernier n’oublie jamais à travers ses films ses origines. Davantage que de traiter d’héroïsme à l’échelle du petit nombre, Tavernier révèle une image du Nord que les clichés ont mus en fantasme et que ce film rend à la réalité. Les terres grises et les ciels ombragés, l’enracinement des hommes dans les terreaux des mines et leurs sombres vestiges sont l’environnement naturel des petits villages du Nord. Quand Danny Boon, fils de ces terres, les exposent à un soleil radieux et à des problèmes aussi futiles que des amourettes, cela peut sembler ridicule à comparer à la façon dont Tavernier, pourtant étranger au Nord, filme avec acuité les fractures sociales qui s’y creusent. Si la délicatesse de Torreton incarne le dévouement d’un instituteur et si les mouvements de caméra insufflent du dynamisme et participent à la justesse du film, la succession des problèmes à résoudre révèle trop la volonté de Tavernier d’illustrer des exemples de la crise sociale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2008
    Pour son 19e film, Bertrand Tavernier signe une nouvelle oeuvre forte par le réalisme de sa peinture sociale (Tant du milieu ouvrier (sinistré) du Nord que de l'enseignement primaire). Le questionnement interne du héros est bien rendu, tout comme les problématiques pratiques des professeurs des écoles. L'inéfficacité des administrations de l'Etat est bien démontrée dans le règne de la bureaucratie égoiste ou la responsabilité incombe à personne et ou tous les services sociaux,éducatifs et administratifs sont en sous effectifs et n'ont pourtant jamais étaient aussi nombreux.Phillipe Torreton est très convainquant dans sa composition même si l'on peut regretter quelque fois l'omniprésence de son rôle au dépend de certains second rôle. Autre petit défaut: la familiarité constante entre les petits élèves et leurs enseignants qui les embrassent constamment.Mais l'ensemble constitue un très bon film à l'atmosphère prenante malgré quelque cliché. A voir impérativement car le film est à la fois divertissant et percuttant pour ne pas oublier l'importance de l'éducation de la prime enfance et ses difficultés dans les banlieues défavorisées.
    1ppy
    1ppy

    13 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2007
    Si bien le style "docufilm" surprend au début, le résultat final/global est excellent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juin 2007
    Sans qu'on puisse en douter une seule seconde, c'est une peinture réaliste du nord de la France (et encore, si ça n'était que là...) qu'on a voulu nous faire découvrir dans Ca commence aujourd'hui.

    J'ai beaucoup aimé, tout d'abord, parceque la façon dont B. Tavernier filme et le jeu des acteurs nous permettent d'imaginer qu'on observe les scénes depuis le pas de la porte; Mais particuliérement, parceque la prise de conscience et la révolte de l'instituteur qui sont extremement bien reproduites ne débouchent pas, comme ce serait le cas dans un film qui aurait comme seul objectif la réussite commerciale, sur une résolution idéale de tous les problémes, ce qui rendrait le film sans interet et lui enléverait son caractère réaliste.
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