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diehard5
41 abonnés
482 critiques
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0,5
Publiée le 29 novembre 2008
Bricolage amateur sans intérêt. Scénario d’une niaiserie navrante. On trompera son ennui en relevant des anachronismes pratiquement à chaque plan (le film est censé se passer en 1976) : numéro de téléphone à 10 chiffres, plaque d’immatriculation récente, juke box dans le bistrot jouant des disques des années 80 ! A la réflexion, navant est trop peu dire : en ce qui nous concerne, cela frise la consternation.
Qui a vu récemment son homologue belge, « la merditude des choses », va trouver ce film, sorti 1 an plus tôt, sans profondeur… Le pitch est proche de « la merditude… » : une jeune fille d’un milieu populaire (parents : patrons de bar) est scolarisé dans un collège bourgeois ; ses rencontres lui permettront-elles de se sortir de son milieu ? Aura-t-elle assez d’instinct de survie pour accepter les humiliations dûes à sa différence ? Saisira-t-elle la chance que lui offre l’école laïque et républicaine pour s’extraire de son milieu ? L’ascenseur est-il bloqué ? On est dans une chronique attachante ; mais le film manque de coffre. Les personnages font posés les uns à côté des autres, le couple des parents parait peu crédible ; sans parler d’un Benjamin Biolay insipide qui ferait mieux de rester dans la musique. Dans la merditude, les liens entre les personnages étaient forts ; la voix off, présente aussi dans ce film, n’appuie pas le propos avec autant de précision que dans la merditude. Par contre, la reconstitution des 70’s est assez juste, et nous entraine, nous bientôt quadra, dans cette histoire avec nostalgie. Les scénes de bistrots trop répétitives apportent peu au propos. La réalisatrice ne sombre pas dans le pathos, à complimenter, masi l’émotion passe guère. La seule scène touchante est celle où G.Depardieu di à Stella : « tu vas me manquer »… Tu vas nous manquer Guillaume, une fin de carrière très réussie. On peut passer à côté contrairement à son cousin flamand « la merditude des choses ».
Film franchouillard pas grandiose mais à hauteur d'homme...à la touche réaliste qui semble reproduire très fidèlement la France de 1978. Il y a une B.O intelligente avec du Bernard Lavilliers (version punch) ou du Eddy Mitchell et un Juvet en petit suisse savoureux :-) . Film qui ferait bien la pair avec le Skylab de Julie Delpy en chronique d'une époque que l'on aimerait pouvoir mettre en bouteille. Le film a une touche du Nord apparemment région d'origine de la réalisatrice (Sylvie Verheyde). Je me demande par ailleurs si ce film n' a pas un côté un tantinet autobiographique... A voir le duo authentique Benjamin Biolay - Guillaume Depardieu (qui décèdera peu après). Je regrette que depuis les 7 ans qui nous sépare de ce film la jeune actrice Léora Barbara n'ai pas (pu) persévérer dans cette voie , c'est quand même elle la Stella (étoile?)
Un portrait très touchant d'une toute jeune fille de la fin des années 70. Stella grandit entre 2 parents, patrons de bar, qui ne s'intéressent pas beaucoup à elle, les clients du bar, alcoloos et glandeurs, dans une ambiance pas très propice aux études. Le collège, s'il ne la passionne guère au début, lui donne l'occasion de se faire une véritable amie qui mine de rien, lui change la vie. Il y a tant à dire, à voir et percevoir de ce beau petit film simple et attachant. Les amis, les profs, les parents, les vacances, les carnets de note ... c'est un brin de nostalgie qui nous envahit tout à coup ! Et bravo à la jeune Léora Barbara, à la fois introvertie et déterminée, mélange de feu et de glace, qui fait passer tant d'émotions !
Des pseudo acteurs a baffer, à peine concernés qui jouent pas bien du tout mention a la petite fille, des decors quelconques voire laids une mise en scene chiantissime. Je me suis laissée avoir par les notes assez flatteuse mais au final film sans aucun interet
Sur le papier, Stella a tout du film "déjà vu" : l'adolescence qui s'annonce, les premiers émois, les problèmes familiaux, la torture scolaire. Mais cette année en sixième de sa jeune héroïne (admirablement incarnée), Sylvie Verheyde la traite avec un style très personnel, quelque part entre Pialat et Kurys (?), la légèreté le disputant à la gravité sans jamais verser dans l'anodin. Epaulée par des acteurs d'une justesse parfaite (Biolay, Stroh, le regretté Depardieu...), la réalisatrice signe un film d'une rare élégance, esquive la mièvrerie, dédramatise les moments difficiles. Ce portrait de jeune fille (presque) en fleurs est plus que séduisant, il y a des moments où le film est en état de grâce.
La musique de sheila ouvre cet etrange chose et ensuite quid de l'histoire.Du café parental où la petite fille est laissée à sa propre éducation à l'ecole ou elle a peine à trouver sa place voilà le décor est planté.Je passe le copain alcoolo(depardieu) qui est pathetique et le prof de français(christophe bourseiller) qui est navrant.L'image est souvent trouble, les couleurs sont fades, les personnages tristes et sans consistance et tellement faux.ON N'Y croit pas.Mais le point le plus faible c'est l'histoire qui est d'une platitude à pleurer.C'est long et ennuyeux, je ne vois pas où sont les scénes drôles, j'ai failli quitter la salle mais j'ai tenu jusqu'au bout... Je mettrais cette "oeuvre" dans la catégorie film de vacances réalisé avec le camescope à cassette VHS. A fuir.
Dans ce tableau des années 70 on ne comprends pas quel message veut être transmis, la réussite qui passerais par le milieu social où bien un système scolaire innéficace qui se contente seulement d'une pédagogie creuse qui ne cherche pas l'éveil mais impose un savoir. Il dépeint aussi une faiblesse de cette époque et de la notre dans le système scolaire : l'intelligence sociale n'est pas récompensée à sa juste valeur, et Stella déborde de cette intelligence, qui se ressent dans les matières où elle réussie, au début du film, comme l'art.
tres bon moment entre sourire , souvenir (année 70) désarrois, resouvenirs (le sentiment a travers la l'école), la bande originale , et surtout des acteurs tous a fond ds leurs roles , on s'y croirait!
La petite Stella ,celle qui veut et ne peut pas ,celle qui croit et qui défend , celle qui lit pour ne pas mourir , qui se lie d'amitié sincere ,et la violence ,et le rêve ,les rencontres terrifiantes et celles qui vous grandissent ,Stella qui pousse seule entourée de bras cassés , cette petite Stella ,cette époque , cette réalité ... comme je l'ai connue et reconnue ...
Très joli film, plein d'une nostalgie tendre et amère. Les souvenirs du premier lycée et puis surtout un milieu social atipyque, la banlieue crue,dans sa réalité rude, mais sans misérabilisme. Une certaine joie de vivre, l'apprentissage de la culture. Il y a du Truffaut dans la manière de se souvenir. Une belle façon de filmer ,une bande son teintée du disco des années 70, mais aussi une ouverture à la culture underground.; La jeune actrice est très bien , Biolay est parfaitement dans la ton et surtout Karole Rocher fait une composition exceptionnelle. Découverte d'une actrice au potentiel énorme. Cela donne envie de voir les quelques films qu'elle a déjà fait. Belle réalisation , au ton absolument unique, à ne pas rater
j'ai été vraiment touchée dans mes fibres par ce film. L'enfant Stella, son sentiment de solitude au milieu d'adultes qui la voient si peu... c'est poignant et la fin me fait tout le temps pleurer. C'est juste là où on lui laisse sa chance, une victoire, elle n'est pas si bonne élève et a des lacunes mais elle s'accroche et trouve le réconfort dans l'amitié d'une autre petite. C'est fort et puissant, elle doit se déprendre d'abus sexuels, n'a personne à qui en parler, personne pour l'en protéger. c'est de la nostalgie et aussi sûrement combien d'autres comme elles qui doivent vivre ça, encore elle était bien habillée et avait un peu de tendresse de sa maman, des clients du bar... joli film à voir et revoir, j'ai beaucoup aimé aussi l'interprétation de Karole Rocher, quelle belle actrice.
film trés personnel avec d'excellents acteurs. L'ambiance de la fin des années 70 est trés bien reconstituée et la jeune actrice a un tel regard qu'il reste en mémoire aprés la projection. Bref, je me suis régalé du début à la fin sans m'ennuyer une seule seconde, et je félicite la réalisatrice.