La réalisation est poussive et trop explicative (du style : un plan sur la souris, un plan sur le policier, un plan sur la souris, un plan sur le policier, etc.), ce qui surprend de la part de Tony Scott (rappelez-vous « Top Gun » (1986), « Jours de Tonnerre » (Days of Thunder, 1990), « Ennemi d’Etat » (Enemy of the State, 1999), etc.). Quand au scénario, il est aussi léger que les dialogues sont bavards. On est ainsi, en terme d’action, loin d’ « Opération Espadon » (Swordfish, 2001) ou « Une Journée en Enfer » (Die Hard with a vengeance, 1995) pour ne citer que deux exemples. John Travolta fait ici du service minimum. Quand au personnage campé par Denzel Washington, il collectionne les situations invraisemblables. Ah, j’oubliais, le personnage du maire de New York, campé par James Gandolfini, est un savant mélange de clichés et de caricature. En somme, un blockbuster bas de gamme. Si avec tout ça, vous avez envie de voir ce film, vous ne pourrez pas dire que je n’ai pas essayé de vous en dissuader !