Denzel Washington et John Travolta (monumental ) rien que ça, alors apres c'est sur ce n'est pas le meilleur denzel mais c'est prenant et y a du suspens.
Ce film n'a aucun intérêt. Le scénario n'a aucune originalité, tout est prévisible, tous les clichés du genre sont là, il n'y a aucune surprise. On se demande ce que des acteurs du calibre de Washington et Travolta sont venus faire dans un tel navet.
Les films de Tony Scott ont en commun un savoir faire indéniable. La preuve encore une fois, où cette histoire est si mince qu'elle pourrait tenir sur un ticket de métro. Il faut toute l'ingéniosité de son réalisateur pour dynamiser le film, des images de New York saccadées, presque psychédélique, il faut au moins ça pour remplir les blancs et ajouter un peu de peps au contenu. Pour le reste, cela bouge beaucoup autour de Denzel Washington, lui reste assez calme et stoïque, un homme simple qui vie une expérience extraordinaire. Face à lui, John Travolta, preneur d'otages que l'on sent intelligent, mais aussi déterminé et violent, qui n'hésite pas à supprimer les otages, bref, il est fou. Alors c'est un film qui tient que par sa façon narrative et sa réalisation.
Le réalisateur tombe dans l'autoparodie dans un sérieux qui flirte avec la fausse modestie. Un film prévisible de bout en bout, rien de neuf sous le chapeau du plus bourrin des frères Scott. Washington surjoue tranquillement l'homme "normal" face à un Travolta qui surjoue de son côté un dangereux psychopathe avec force cabotinage. Washington n'a-t-il pas encore compris que Tony Scoot ne fait pas plus d'un grand film par décennie ?! Tandis que Travolta débute depuis déjà 1-2 ans sa seconde période de déclin. Au scénario, on ne croit guère à cet aiguilleur qui assure et assume à l'insu de son plein gré d'être l'interlocuteur d'un terroriste, mais qui soudain se met à courir pour stopper le dangereux criminel (?!), alors pourquoi avoir si insister pour bien nous montrer que cet aiguilleur est très "normal", simple pion du système ?! En conclusion, un action movie superficiel qui repose trop sur de l'esbroufe. Note indulgente. Site : Selenie
Jusqu'à la modification du plan impliquant Washington, le film se regarde grâce à bon Travolta qui cabotine (mais c'est le rôle) et à un Turturro particulièrement bon, l'ambiance est anxiogène à souhait et nous fait passer sur les énormités du scénario dont déjà le pitch est débile, mais dans les détails on est servi, spoiler: le jeune boutonneux pas vraiment stressé, qui échange des mamours sur internet avec sa julie sans que personne le voie, le mec qui demande pour pisser (alors que dans ce genre de situation on aurait plutôt tendance à se pisser dessus) et ce sera presque tout pour les otages remarquablement absents du scénar. Et puis il y a ces allusions religieuses aussi lourdes que pénibles… Mais bon ça se regarde… jusqu'à ce que tout bascule quand Washington (pas très bon dans ce film) nous la joue redresseur de tort et rien ne nous est épargné, facilité de scénarios, situations ridicules, face à face risible et cerise avarié sur la gâteau, le bidon de lait qu'il rapporte à mémère...
Le trio de Man on Fire (Tony Scott derrière la caméra, Denzel Washington devant et Brian Helgeland au scénario) se reforme avec L'Attaque du métro 123 qui propose un face à face entre 2 acteurs aux jeux opposés : en effet, le charisme et la sobriété de Washington tranche avec le cabotinage de John Travolta à nouveau dans un rôle de méchant complétement siphonné. D'un côté, on a donc Garber, un aiguilleur de métro qui va tenter de négocier face à Ryder et son groupe de mercenaires qui ont pris un métro en otage contre la rançon de 10 millions de dollars. Et au fur et à mesure de leurs échanges, on en apprendra un peu plus sur leurs vies respectives. Tony Scott nous dépeint un New-York corrompu (le maire est un coureur de jupons, Garber est soupçonné d'avoir obtenu des pots de vins, Ryder a détourné de l'argent d'un fond de pension municipal) et arrive à maintenir un certain suspens jusqu'au bout même si après cette expérience, on ne sait pas si Garber a repris son boulot. Qu'ils sont forts ces américains ! Surtout les américains moyens, si courageux, si prompts à accepter l'extraordinaire dans leurs vies ordinaires. Mais bon, un film pop-corn de Tony Scott de temps à autres, qui en plus est filmé normalement même si le générique m'a fait peur au début, ça ne fait pas de mal. D'autant que suite à son décès, il ne tournera plus.
Un bon divertissement signé Tony Scott. Le face à face Denzel Washington et John Travolta est excellent. Le reste du casting est pas mal : Luis Guzmán, John Turturro et James Gandolfini. Bien que l’histoire de prise d’otages à été abordé dans de nombreux autres films et malgré un scénario classique, on passe un bon moment.
Comme à son habitude, Tony Scott ne fait pas dans la demi-mesure et transforme le brillant polar originel des 70’s en une SérieB. En réalisant un remake des Pirates du métro (1974) de Joseph Sargent (lui-même adapté du roman éponyme de John Godey), le cinéaste met en scène un solide film d’action à des années lumières de l’œuvre originale.
Dès le générique, Tony Scott « habille » son thriller urbain, il le veut chic et à l’esthétique appuyée (montage, jeux de lumière, …). Néanmoins, comme à son habitude, il ne pourra s’empêcher de mettre en scène une débauche visuelle, face à un scénario caricatural et poussé à l’extrême. Si le montage abuse des ralentis, des effets clipesques et de plans de caméra qui tourne, tourne et retourne encore et toujours… Certes, on est encore loin de ce qu’il avait fait avec Domino (2005) et son effet épileptique, mais à trop vouloir en faire, cela peut vite devenir gerbant.
L’intrigue rattachée au personnage de Denzel Washington y est ridicule (on se moque de son passif et du fait qu’il veuille se racheter une conduite), quand à celui campé par John Travolta, on est clairement dans la caricature pure et simple, du bad-guy qui va se reconnaître dans le gentil samaritain, face à la vermine incarné par le maire de NY, en la personne de James Gandolfini.
Beaucoup de blabla pour pas grand-chose, si la version de 1974 ne perdait pas de temps et allait dans le vif du sujet, Tony Scott aurait dû prendre exemple et nous éviter toutes ces considérations psychologiques à la "à la mords-moi le nœud". Encore un exemple flagrant de remake futile… révisez plutôt vos classiques même si dans ce dernier, tout n’est pas à jeter.
Remake du peu connu "les pirates du métro" qui vaut pourtant le coup d'œil et est pris comme référence dans "reservoir dogs". Tony Scott fait comme à son habitude plus dans l'efficacité que la réelle recherche scénaristique ou visuelle, tient le spectateur en haleine par un montage vif et agité, et des répliques percutantes (mais pas vraiment exceptionnelles). Au final il n'y a rien de fabuleux à retenir, pas vraiment d'âme, juste une volonté de divertir dans un processus de consommation.
Je nourrissais beaucoup d’espoirs quant à revoir se former le duo Scott-Washington, qui plus est agrémenté d’un Travolta de retour en pleine forme, néanmoins je dois faire part de ma déception tant ce film pêche par le conventionnalisme du scénario, les extravagances faites avec la caméra et un certain côté réac’. A défaut d’établir une énonciation claire et posée, Tony Scott plante rapidement le gros de son sujet tournant autour de l’attaque en elle-même, de là découle un scénario au final peu recherché où le réalisateur va se contenter de creuser la psychologie de ses personnages, le résultat est au final mitigé et même la tension dans un décor pourtant assez oppressant n’atteint par des hauteurs particulières, la grande force du film réside selon moi dans la performance des acteurs qui relèvent nettement le niveau et l’ambiance que le face à face dégage. La fin est à l’image du film, on s’attend à un gros rebondissement qui va nous scotcher, celui-ci semble venir à un moment seulement au final rien d’extraordinaire, un peu de facilité et une morale un peu douteuse quant à l’attitude finale du personnage de Denzel Washington. Au vu de ses effets de caméra Tony Scott voulait pousser ses fantasmes toujours un peu plus loin avec des effets pas toujours très efficaces et surtout par moments une vilaine tendance à faire tourner en va et vient sa caméra, mon chien aurait peut-être apprécié, mais pas moi … Correct, mais banal et ô combien décevant au vu du potentiel !
"L'Attaque du métro 123" est un bon film d'action, sans prétention. Denzel Washington et John Travolta (dans un rôle surprenant) sont tout simplement géniaux, sans oublier notamment John Turturro. Ce qui fait la force de ce film, à mon sens, est l'alchimie entre Garber et Ryder. En effet, leur duo fonctionne à merveille, à coups de répliques bien senties. La première partie est de loin la plus passionnante et la plus stressante, car on se demande constamment si les otages vont réussir à s'en tirer. Malheureusement, à partir du moment où spoiler: Garber part à la rencontre de Ryker, le suspense faiblit, on devine déjà comment tout va se terminer. Mais ceci mis à part, "L'Attaque du métro 123" reste un film d'action tout à fait honorable, même si l'intrigue est cousue de fil blanc. Dernier point, et non des moindres: je n'ai pas trouvé la VF médiocre, bien au contraire d'ailleurs.
Que du bon dans ce film! même si le scénario et l'histoire oblige les protagonistes à rester pendant un moment confinés dans un endroit, le jeu des deux acteurs que sont denzel washington et john travolta illumine l'ambiance du film! petit bémol, une fin un peu expédiée, genre je sais pas quoi faire à la fin mais bon ça reste un bon film, sur ce allez le voir!