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Pour son premier long-métrage, Anna Novion cadre l’intrigue de «Les grandes personnes» (France, 2008) à la période charnière de la maturation d’une jeune adolescente. Accoutumée à partir chaque année dans un pays étranger avec son père lors de son anniversaire, Jeanne voyage cette fois-ci en Suède. Ces grandes personnes que mentionne le titre sont tant celles qui protègent Jeanne (son père comme les deux femmes qui habitent la maison où ils domicilient) que celles qui manquent dans les instants clés (comme le premier baiser ou la première expérience sexuelle). Dans un monde de grandes personnes, de responsabilités et de consciences, Novion laisse poindre les derniers instants fragiles de l’adolescence. Il est certain, une fois le film terminé que Jeanne, ainsi que tous ceux qui l’entourent, ne seront plus les enfants qu’ils sont. Car tous sont en vérité des enfants dans lesquels sommeille l’adulte. Même le père, homme seul obsédé par un trésor viking et autoritaire avec sa fille, semble être un enfant. La modeste mais pleine réussite du film provient en majorité du duo d’acteurs Jean-Pierre Daroussin, dont le caractère stricte du personnage est interprété avec justesse et mesure, et Anaïs Demoustier, dont le jeu subtil et labile avoisine un naturel étonnant. Si le premier joue un adulte-enfant, la seconde est une enfant-adulte. Entourée de grandes personnes, Jeanne partage la même crise sentimentale qu’eux. Novion installe progressivement cette trouble situation, non sans certains raccourcis comiques. Il faut saluer l’heureux choix de ne pas tremper cette intrigue dans un sentimentalisme pittoresque, tel «Le premier jour du reste de ta vie». Les paysages froids, les situations cocasses mais jamais ostensiblement dirigées dans leur intention émotionnel renvoient à un cinéma de l’Europe du Nord, celui du Bergman comique, la dimension profondément intime en moi. Il reste à Novion d’adapter une intrigue plus ambitieuse pour dévoiler le rayonnement entier de son cinéma.
C’est le type même des genres de film que j’aime. Un film qui parait simple mais qui ne l’ai pas. Un film qui en tout cas est très frais et très drôle. Beaucoup de non dit traversent cette chasse au trésor qui se révèle être une métaphore sur la quête, la recherche d’amour, à tous les niveaux familial, amical, amoureux. Jamais caricatural, toujours juste.
Jean Pierre Darrousin et Anaïs Demoustier sont criant de vérités. Un film beau et touchant qui en plus de tout nous montre les beaux paysages de Suède. Anna Novion, réalisatrice a suivre. Elle signe ici, un film très mature qui fait jouer la corde de la sensibilité. Dans tous les cas j’ai été profondément touchée par ces caps passés, ces tranches de vies qui font que l’on avance et que l’on grandit, même a 45 ans !
Jean Pierre Darrousin et Anaïs Demoustier sont criant de vérités. Un film beau et touchant qui en plus de tout nous montre les beaux paysages de Suède. Anna Novion, réalisatrice a suivre. Elle signe ici, un film très mature qui fait jouer la corde de la sensibilité. Dans tous les cas j’ai été profondément touchée par ces caps passés, ces tranches de vies qui font que l’on avance et que l’on grandit, même a 45 ans !
Film de fin d'études mais porteur de potentialités qu'on retrouvera totalement aboutis dans "le théorème de Marguerite " Les personnages sont traités avec tendresse. Le père est touchant, la fille attendrissante, On regarde cela avec plaisir.
Les gens les plus chaleureux et les plus héroïques, ce sont les inconnus, les petites gens sans valeur, ces personnes qui grandissent au détour d'un voyage, d'une émotion, d'un baiser ou d'un incident. C'est les lilliputiens du monde qu'Anna Novion a voulu disséquer dans son nouveau film, l'histoire d'un père, d'une fille, avec une location et la Suède autour, et un trésor en guise de lointain fil pour lier la relation parentale. "Les grandes personnes", sur ce sujet, aurait pu être un petit film émouvant, simple et rafraîchissant, dont la minuscule beauté en vaut des plus grandes. Pourtant il n'est qu'un film d'été sans âme, jamais ouvert dans quelques autres sujets que la rupture entre l'enfance et l'adolescence et ses premières trahisons amoureuses. Le film avance sans bruit, discrètement, sans que l'on s'en aperçoive, suivant un chemin tracé d'avance, dans lequel le début et la fin n'ont pas bougé d'un cran. Effectivement, le peu de choses qui se passe dans "Les grandes personnes" , et qui n'est pas de l'économie de moyens mais une paresse ennuyeuse, handicape d'emblée le film dans un catalogue de micro-péripéties totalement inintéressantes d'autant plus qu'elles ne servent aucune progression dramatique, aussi infime soit-elle. Anna Novion aura au moins pu compter sur Anaïs Demoustier, dans un rôle qui ne lui va d'ailleurs pas mais qu'elle transcende avec subtilité, et Lia Boysen, splendide en suédoise indécise et fantômatique. Jean-Pierre Darroussin, lui, prouve encore qu'il n'a été taillé que pour un rôle dans sa vie (le provincial naïf moitié ronchon moitié je-m'en-foutiste) et ressert son éternelle figure du mec moyennement épanoui, figure qui sur la durée, il faut le préciser, tend vraiment à énerver. Ainsi "Les grandes personnes" n'a aucune saveur, il se laisse regarder tout en s'évaporant en même temps. On en sort en ayant déjà tout oublié, même les paysages d'une Suède que l'on a jamais vu aussi plate. L'histoire du père vivant seul avec sa fille, à la r
Ce film est peut-être touchant, mais ce n'est le meilleur film Jean-Pierre Darroussin. Je ne comprends pas l'éloge que certains en font...
Une comédie à la fois très drôle et très émouvante. Des dialogues très bien écrit. Une interprétation formidable de Jean-Pierre Darroussin (on ne s'en lasse pas!), Judith Henry (quel plaisir de la revoir sur les grands écrans!) et la jeune Anaïs Demoustier, indéniablement la révélation de ce magnifique premier film. Un petit bijou à découvrir de toute urgence, vous sortirez de salle HEUREUX
Franchement ? hyper déçu !
Mis à part les paysages et le pays choisi, Les Grandes Personnes ne fait pas dans le neuf. Une ado timide trop couvée par son père, un père totalement en décalage avec sa fille, des histoires d'amours d'un été... . Reste un casting pas trop mauvais, dans les choix et l'interprétation.
Un film drole et assez touchant:un bon moment.
Film sobre et sensible. Drôle aussi. Sur un scénario très original, des acteurs justes dans leur jeu. Une qualité de réalisation avec, par instantanés, un sens de la photographie remarquable. J'hésite entre trois et quatre étoiles.
framboise32
déjà la réalisatrice a eu la bonne idée de tourner son film en Suède, original, dépaysant, (paysage magnifique). L'histoire est simple. Les émotions sont là. Les acteurs font un sans faute, DARROUSSIN, en tête. En homme grave, en père rigide, Il est franchement excellent. La relation père-fille est abordée de manière délicate. C'est un film drole et grave à la fois. On passe un bon moment, on en ressort plutôt heureux. A voir
Avec les Grandes Personnes Anna Novion fait partit des nouvelles réalisatrices qu'on ne cessera pas d'attendre.
tixou0
Film d'apprentissage (en remarquant que chaque personnage fait le sien côté sentiments, et pas seulement la jeune Jeanne) délicatement impressionniste, dans une Suède estivale et dépaysante. Il faut bien sûr ajouter à ces atouts qui rendent attachant ce premier film les excellentes prestations de tous les comédiens, Darroussin spécialement, comme à l'ordinaire.
Joli petit film subtil et sincère sur l'adolescence, Les grandes personnes ne réussit cependant pas à transcender son sujet. Mené par un Darroussin en pleine forme, père maternel, maniaque, possessif et aimant, le récit se construit comme un voyage initiatique, rite de passage d'une ado rêvant d'émancipation au fin fond d'une île suédoise. Le film se regarde plaisamment sans pour autant nous émouvoir réellement. On balance entre situations drôles (Albert échoué sur un rocher) et mal-être amoureux (Jeanne et Christine) dans un ensemble propret mais incontestablement sincère. La jeune
Anaïs Demoustier est à la hauteur d'une rôle subtil, et la rare Judith Henry compose un personnage plutôt touchant. Un premier film sympathique mais oubliable.
Anaïs Demoustier est à la hauteur d'une rôle subtil, et la rare Judith Henry compose un personnage plutôt touchant. Un premier film sympathique mais oubliable.
Film sensible entre un père un peu bourru et sa jeune fille qui entre dans le monde des grands,de trés beaux paysages.
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