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Un visiteur
3,0
Publiée le 16 septembre 2012
Bien avant le succès mondial de "La Main de fer", Cheng Chang-Ho réalisait "La Diablesse aux mille visages", sorte de James Bond féminin gratiné aux "Fantomas" d'Andre Hunebelle. Aventure naïve et plaisante qui délaisse le kung-fu violent des productions Shaw Brothers pour un spectacle tout-public. Rien de bien transcendant cependant. Si il s'avère que cette "Diablesse" est divertissante, la recherche est minime et on assiste plutôt à un copier-coller de tout ce qui a fait le succès des films d'espionages occidentaux. Toutefois, la photographie est exemplaire. Fluide et recherchée, de même que la mise en scène. Reste un scénario mélangeant comédie, enquête, etc, le tout dans une atmosphère pop psychédélique, qui peine à être véritablement palpitant mais qui a le mérite d'accorder un moment plaisant. "La Diablesse aux mille visages" est un film Shaw Brothers qui sort des codes de la firme hong-kongaise, habituée au kung-fu vengeur. La maturité de Cheng Chang-Ho viendra pleinement avec "La Main de fer", même si certaines caractéristiques de son style de réalisation peuvent être déjà visibles.
Sorti deux ans après le dernier épisode des Fantômas d’André Hunebelle, La Diablesse aux mille visages est clairement une adaptation hongkongaise et féminine de cette trilogie. Fantômas qui change de personnalité en portant des masques est ici transformé en femme et Fandor change également de sexe : seule une version féminine de Juve manque à l’appel (n’a-t-on pas trouvé d’équivalent à Louis de Funès ?) ! Comme dans la série française, on y retrouve des gadgets utilisés par la méchantespoiler: (le chèque qui s’enflamme) , une cachette secrète et un portrait robot accusant un des gentils… Le film semble ainsi être un copier-coller de la célèbre série française mais subit également une forte influence des James Bondspoiler: (même si le personnage avec un crochet à la place d’une de ses mains apparaît quatre ans avant Vivre et laisser mourir) , notamment avec le harem de jeunes filles entourant la Diablesse (James Bond était d’ailleurs entouré d’énormément de jeunes filles asiatiques deux ans auparavant dans On ne vit que deux fois), et les films d’arts martiaux (les combats sont assez nombreux). Le résultat, kitsch à souhait, possède le charme des films populaires de cette époque à condition de ne pas être trop exigeant sur la crédibilitéspoiler: (on ne sait pas où Ji-Ying a trouvé la veste de pyjama qui est identique à celle de la Diablesse quand cette dernière prend sa place et qui permet de ne pas savoir qui est qui ; les pistolets de la scène finale semblent avoir un nombre illimité de balles…) : on est loin d’un grand film mais cela reste divertissant.
Version féminine et funky de James Bond produite par la Shaw Brother, "La diablesse aux mille visages" mise tout sur son interprète star. Un prodige athlétique et bondissant, qui change de tenues aussi vite qu'un éclair et affronte des ennemis rigolos. L'intrigue est archi-basique mais le film n'a pas été fait pour cela. Il y a un air d"OSS 117" qui n'est pas déplaisant, une parodie qui n'en est pas vraiment une puisque le réalisateur prend l'affaire avec un minimum de sérieux tout de même. Rien d'exceptionnel non au niveau des chorégraphies, mais peu importe. Le style du film et son ambiance en général est suffisamment détendu et cool pour que l'on passe un moment sympa sans prise de tête.
Bon film qui s'avère etre une sortie de remake de Fantomas, sauf qu'on change les sexes des personnages. Donc on connait la trame grossière de l'histoire, mais ça se défend. Un peu d'humour, de l'action (belles chorégraphies), actrices ravissantes, le film vieillit bien dans l'ensemble.
Une copie sans vergogne des Fantomas réarrangée en quelques quiproquos lourdauds et sans Louis de Funès ! pas drôle et ridicule de bout en bout, kitsch à souhait y compris dans les bagarres très années 60, c'est dire l'étendue des dégâts. Pas de kung fu donc, pas de Bruce Lee non plus mais un lot de jolies petites Chinoises qui se castagnent en sous-vêtements, profitez, c'est les soldes Playtex et la foire aux petites culottes ! la fin très convenue est aussi peu imaginative que l'humour crétin qui baigne tout le film.
Adaptation pop fun et sexy de notre célèbre Fantomas, on passe un bon moment de cinéma.Action, comédie, une pointe d'érotisme, tout les ingrédients sont réunis pour faire de cette DIABLESSE Un spectacle enlevé.joyeusement kitch et débridé.Un plaisir à ne pas bouder.
Pas d'arts martiaux pour ce film de la Shaw Brothers, mais de l'aventure naïve façon premiers James Bond. La Diablesse aux mille visages est en effet une sorte d'équivalent hong-kongais de ce dernier (toutefois plus Fantômas qu'espionnage) mais en plus féminin, un brin plus coquin et surtout beaucoup plus kitsch. On assiste à une accumulation de clichés, le scénario d'une extrème platitude est très prévisible, les baisers et les combats durent deux fois plus longtemps qu'avec James (mais les seconds sont biens plus drôles)et les coiffures et costumes sont exquis et datent bien de 1969. Au final c'est un film vraiment drôle pour amateur de kitscherie de série B.