Une mise en scène qui se concentre sur la violence, en oubliant les ressorts psychologiques et politiques d'une telle affaire... Autre point faible : Elbaz est le seul véritable acteur dans cette affaire, du coup certaines scènes sentent un peu l'amateurisme. Bref un film médiocre qui surfe sur le "based on a true story" pour tenter de masquer sa médiocrité.
Film un peu déroutant au début, la teinte générale du film est froide, c’est filmé à l’épaule et l’image n’est pas très stable. Puis le film avance et ces choix artistiques s’explique, ça permet vraiment de s’imprégner, d’être au cœur de l’histoire, plus la fin approche, plus la pression monte. Le dénouement arrive donc et on vie ça entièrement, on n’aimerait pas être à la place des membres du GIGN, c’est angoissent, l’assaut semble interminable, franchement ça ma scotché. Très bon film, même si ça à du mal à démarrer, ce film ose des choses, il y a une vraie ambiance.
Un fait divers classique bien reconstitué. Les images d'archives officielles sont bienvenues. Le format couleurs / négatif est réussi. Conclusion: mangez du cochon. ------Mai 2013------
Je suis sorti decu de docu fiction sur cette prise d'otage que j'avais suivi en direct a l'époque. Je n'ai rien appris de plus et la partie que j'attendais le plus, les discussions balladur-pasqua et la prise de décision finale n'y est pas traité. Le role de la fille du quai d'orsay est nulle et pas credible, l'emotion est constamment feinte. Seul la partie dans l'avion et les acteurs algeriens a de l'interet. Dommage que c'est tres mal filme. Le melange actus d'epoque et fiction est fait a l'envers puisque ce sont les actus qui devance la narration du film, un comble sachant que la fiction est justement faite pour vivre en direct les evenements avec les protagonistes mais les mouvements de l'avion sont narres par les actualites televises. Tres decevant comme mise en scene. L'interbention est realiste, mais peu spectaculaire du faite. Vol 93 ou il y a moins de peripeties etait infiniment mieux.
Après un « Chrysalis » de sinistre mémoire, vla ti pas que Julien Leclercq est de retour. Cela dit, attention, cette fois on fait dans le réaliste : le sauvetage d'une prise d'otages par les Superman du GIGN. Je n'ai pas l'habitude de tels propos, mais cet « Assaut » est simplement honteux. Comment en 2012 peut-on se montrer aussi caricatural, basique, tout simplement stupide? Car l'ami Julien a beau nous marteler : « Cela s'est passé comme tel, je n'ai pas cherché à exprimer quoi que ce soit d'autre », on a bien du mal à le croire. Pour vous donner une idée, les terroristes de « 24 heures chrono » passeraient presque pour des partisans du Mahatma Gandhi face à ces salauds d'Arabes ayant pris en otage les passagers de l'Airbus A-300, contrairement aux gars du GIGN, des hommes, des vrais, avec de grosses couilles et tout le reste. Mais encore Leclercq proposerait une oeuvre efficace, cela pourrait vaguement passer... Pensez-vous! A ce titre, rarement j'ai vu dans ma vie une esthétique aussi lourdingue et peu inspirée, ces images grossières finissant même par filer un mal de tête des plus désagréables. Et si je mets tout de même une étoile très généreuse grâce à une toute petite montée en puissance de-ci de-là, ne vous y trompez pas : « L'Assaut » est un vrai navet, ce genre de films qui nous fâcheraient presque avec le 7ème art... En tout cas, pour ceux qui pensaient que le cinéma « engagé de droite » n'existait pas, détrompez-vous : à voir les images d'un Balladur triomphant à la fin de l'opération, Julien Leclercq vient de le créer.
24 décembre 1994, tous se souviennent ou ont déjà entendus parler de cette date et du tragique événement qui en découle. Tout commence à l'aéroport d'Alger lorsque des terroristes du GIA (Groupe Islamique Armé) prennent en otage l'Airbus A-300 d'Air France. Arrivé sur le sol français à l'aéroport de Marseille-Marignane le 26 décembre, le GIGN met un terme à la prise d'otage et évite ainsi un bain de sang. Second long-métrage pour Julien Leclercq après le très décevant Chrysalis (2007), il adapte le plus fidèlement possible ce tragique événement et en restitue un trépidant thriller, réaliste et qui vous prend aux tripes. De la préparation du commandos aux péripéties vécues de l'intérieur de l'Airbus en passant par la cellule de crise au ministère, Julien Leclercq ne se focalise pas sur un seul élément mais sur tous les "organes" ayant joués un rôle important ce jour. Filmé caméra à l'épaule pour plus de réalisme, couleurs désaturés, acteurs crédibles (sauf Mélanie Bernier) et assaut final haletant (couplé aux images d'archives), Julien Leclercq séduit et remonte dans notre estime avec ce vibrant hommage au courage des hommes du GIGN. Pour la petite anecdote, le GIA avait initialement prévu de faire écraser l'avion sur la Tour Eiffel, leur plan ayant échoué, ils réitérèrent une seconde fois à travers l'attentat du RER B à la station Saint-Michel (à Paris), c'était le 25 juillet 1995.
"L'assaut" est adapté d'un fait réel; celui du détournement d'un avion à Alger en direction de Paris. Passé au Noël 1994, on ne peut que penser aux évènements du 11 septembre 2001 (prémisse historique mais "copiage" cinématographique de "Vol 93"...) dont la cruauté est plus destructrice. Ce fait a aussi marqué les mémoires et les télévisions, les français suivaient en direct la prise d'otage et l'intervention des GIGN. Le point fort du film, c'est la tension créée par cette caméra tremblotante et par cette photographie particulière aux nuances froides et sombres. Le rythme est soutenu lorsqu'on suit l'action de l'intérieur, et çà prend aux tripes. Malheureusement, les coupures avec les négociations externes, et le destin du héros GIGN (Vincent Elbaz qui passe à la trappe!) et sa famille coupent cet effet tenace et prenant. C'est vrai, quelle idée de suivre l'un des GIGN, peut-être est-ce pour humaniser ces êtres qu'on n'aperçoit seulement vêtus de leur lourde combinaison et sans humanité car ils répondent à la violence par la violence. Mais les plans de sa femme en sanglot face à la télé viennent malheureusement casser la tension de l’évènement. Les larmes de l'une des otages saisissent davantage l'horreur du moment. Quant aux personnages externes et négociateurs, on aurait pu mieux faire car ce sont pas des passages qui sont véritablement nécessaires, c'est de la parlotte. Et surtout qu'à sa tête on retrouve une femme-enfant, Mélanie Bernier, dans le rôle fort et courageux d'une fonctionnaire aux Affaires Etrangères. C'est juste pas plausible. La réalisation de Julien Leclercq se démarque tout de même par une tension et une image propres.
Jeune réal ambitieux qui fait partie d'une nouvelle génération de geeks gavés au film de genre US, J. Leclercq concentre toutes les tares de ses copains : des références qui datent mais qui sont insurmontables malgré les moyens modernes, un attrait pour l'image mais pas trop pour le contenu de celle-ci et des moyens limités (là, c'est pas de leur faute). La séquence d'intro met direct dans l'ambiance et se révèle brillante. On s'attache par la suite à différents persos et la reconstitution de la prise d'otages est appliquée mais ne surpasse jamais sa référence "Vol 93". Ensuite, il y a la scène de l'assaut, qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe (maîtrise de la narration défaillante) et l'idée de coller les images de fiction et celles de la réalité se révèle être une très mauvaise idée, créant quantité de faux raccords (trois échelles chargent et on n'en voit qu'une sur les images d'archives, etc...) et la fusillade ne surpasse jamais, là encore, son modèle la scène du débarquement dans "Il faut sauver le soldat Ryan", elle se révèle même assez molle. Leclercq, mix de M. Mann, P. Greengrass et S. Spielberg ? Il est loin d'en avoir le niveau mais ses aptitudes techniques sont impressionnantes. Acteurs impliqués et assez crédibles, scénario intéressant mais trop superficiel par instants, rythme défaillant, un semi-échec décevant. D'autres critiques sur
Un bon film qui n'en fait pas tonnes comme on en voit peu. On est loin des productions hollywoodiennes même avec ce genre de scénario et du déjà vu... Un côté docu / go pro pourrait presque se faire sentir par moment. LA mise en scène et la réalisation est donc remarquable. PAs d'excès, si ce n'est peut être la caméra à l'épaule qui par moment un peu dans "l'excessif" (comme si elle en faisait un peu trop^^) , mais ce mode de "filmage" aide quand même pour une immersion un peu plus profonde (et la là ou certains films utilisant ce mode, provoque parfois la nausée ; celui-ci joue dans le réalisme tel le ferait un reportage en temps réel^^). LEs acteurs ne surjouent absolument pas. On est donc loin des grandes productions US, et pour une fois ; cela nous change des films du genre. CElui-ci paraissant deja plus unique, original et surtout réalisme. On sent la tension montée au fur et à mesure que le film avance (l'action s'étant posé assez vite et permettant aux psectateurs de vite se mettre dans le coeur de l'action). On ne ressort donc pas indemne. On ressent un peu plus, la tragédie qu'eut lieu cette année là. Et l'on comprend un peu mieux tout les moyens qui ont été déployé et contrairement à ce que nous montre les médias. On nous parcelle pas de petits morceaux chois pour faire le buzz... On nous montre l'intégralité de l'intervention, ou même les moments plus "calme" , s'avère tout aussi interessant (dans le sens ou le public est toujours dans l'attente. Une attente accentuée par le fait que chacun de nous connait la fin de l'histoire... MAis comment est on parvenu à cette fin?). C'est donc une production unique en son genre, comme on voit peu et ou les acteurs sont tous remarquable (n'en faisant jamais trop). On est donc à la fois surpris par tant de réalisme, est en même complètement ravi par ce "montage", cette retranscription ; qui a été faite plutot habilement. Un film à voir, ne serait pour sa mise en scène et son réalisme ; qui nous met loin de tout ses blockbusters... On reste scotché, bluffé ; du début à la fin. Une réussite dans l'ensemble!
Ce film, réalisé par Julien Leclercq et sorti en 2011, n'est pas mal mais sans plus. Le film est adapté du livre homonyme, écrit par Roland Môntins et Jean-Michel Caradec'h, lui-même adapté d'une histoire vraie. Le film nous retrace donc l'otage des passagers du vol 8969 à Alger survenu fin décembre 1994. J'ai tout d'abord beaucoup aimé le film, il est assez précis et nous raconte les évènements avec une précision affolante. Nous sommes en effet plongé dans ce récit qui nous place directement avec les passagers dans l'avion (même si je précise que je ne met pas à place des otages, n’ayant pas ressenti leur terreur évidemment). J'avais donc hâte de découvrir le film pour pouvoir mettre des images sur des noms et sur les évènements. J'en suis au final assez déçu car la reconstitution n'est pas à la hauteur de mes attentes et le livre en est finalement beaucoup plus marquant (je le conseille vraiment pour avoir de nombreuses précisions sur ce tragique évènement). Tout d'abord, le film résume ces évènements en à peine une heure vingt, ce qui est assez court vu la richesse du livre, mais il a au moins le mérite d'aller droit au but. C'est-à-dire qu'ici, nous ne perdons pas de temps, nous allons directement au 24 décombre 1994 dans la prise d'otage. C'est du coup très prenant, nous sommes directement projeté dans l'horreur des choses mais le film s'avère être plus difficile à suivre pour tout ce qui se passe en dehors de l'avion car c'est beaucoup moins exploré. En revanche, en ce qui concerne la reconstitution dans l'avion, c'est assez fidèle et très bien fait. La réalisation appuie d'ailleurs sur la reconstitution avec un effet caméra à l'épaule qui nous plonge constamment dans le stress et dans l'action. De plus, l'étalonnage nous donne des couleurs très sombres (nous sommes presque en noir et blanc) qui augmentent l'effet faux documentaire. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons surtout Vincent Elbaz et Aymen Saïdi qui jouent très bien. "L'Assaut" est donc un bon film, mais le livre est beaucoup plus précis et intéressant.
Après le raté mais pas intéressant Chrysalis, Julien Leclerq revient avec un long-métrage ambitieux sensé raconter la prise d'Otage d'un vol Air France en 1994. Pour cela il ré-utilise la même photographie et s'essaye au thriller à la fois politique et intimiste tout en rendant hommage au GIGN. Plutôt intéressant dans sa description du Gign ou de la prise d'otage, il se plante sur le reste. L'ecart est trop grand pour lui, les moments intimistes se relève involontairement drôle vu l'énormité des pathos tandis que la scène d'action finale se montre très mal filmé. Il ne reste qu'un casting qui y croit malgré un budget limité assez voyant par moment.
Le film s'éparpille inutilement par moment. Si les trois récits différents permettent de confronter trois visions de l'évènement, on pourra regretter l'accumulation de scènes inutiles et de lieux communs qui alourdissent inutilement le film. Les scènes répétées sur la femme de Vincent Elbaz, le coup de téléphone etc. Comme si l'idée de faire un film simplement centré sur son sujet - l'assaut - terrifiait le réalisateur. Et c'est dommage, car quand le film retourne sur son thème principal il se révèle être plutôt bien foutu, malgré quelques maladresses et un manque d'inspiration par moment.
Le déroulement étant connu à l'avance il était assez difficile d'offrir un très bon film sans sortir des faits à moins d'une réalisation exceptionnelle ou avec un gros travail en amont. La réalisation reste moyenne voir faible pour les scènes périphériques et on frise par moments l'accident quand la caméra se met à bouger frénétiquement. Conforme à l'idée que je m'en faisais.