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selenie
6 233 abonnés
6 183 critiques
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3,0
Publiée le 10 mars 2011
A la fois déçu et agréablement surpris... Le choix du filtre donne un côté documentaire plutôt judicieux et la mise en scène fait un choix tout aussi salutaire en marquant une différence entre les coulisses et l'assaut. L'incroyable reconstitution de l'assaut est vraiment impressionnante, on est en plein dedans, action-angoisse-émotion font que la partie sur l'opération à proprement dite est une totale réussite. Cependant, et malheureusement, le film est plombé par des scènes "larmoyantes" dès le début qui font surtout gage d'un quota quasi obligatoire pour la ménagère. C'est triste car justement un tel thème n'avait nullement besoin de tels artifices. L'épouse est tou aussi fautive car l'interprétation de Marie Guillard ne fait aucune nuance dans son jeu angoisse-peur entre le début du film (mission non encore connue) et lors de l'assaut ; son surjeu crée une invraisemblance bien dommageable. Cependant ça reste un film coup de poing qu'il faut voir. Sans ses malheureuses scènes ce film serait un must dans le genre.
Le 24 décembre 1994, en pleine guerre civile algérienne, un commando de quatre hommes du GIA prend en otage le vol AF8969 Alger-Paris. Les revendications du commando sont floues : veut-il la libération des deux leaders du GIA ? ou veut-il transformer l'Airbus en bombe volante et l'écraser sur la Tour Eiffel ? L'avion reste bloqué à Alger pendant deux jours ; le commando libère une partie des otages mais en exécute trois avant d'obtenir l'autorisation de décoller. Détourné sur l'aéroport de Marseille Marignane, il y est accueilli par le GIGN qui a reçu des autorités française l'ordre de donner l'assaut.
La prise d'otages d'un avion est un sujet éminemment cinématographique. Unité de temps, unité de lieu, unité d'action. Plusieurs ont déjà inspiré des films : "Vol 93" de Peter Greengrass, "Otages à Entebbe" ou "L'Intervention" (oups ! L'Intervention racontait une prise d'otages dans un bus, pas dans un avion !), sans parler d'un détournement (c'est le cas de le dire !) drolatique du genre : "Y a-t-il un pilote dans l'avion ?" et ses suites.
Le parti pris de Julien Leclercq et de son co-scénariste est de raconter les événements sous trois angles. Premièrement bien sûr depuis l'Airbus lui-même. Deuxièmement du point de vue du gendarme du GIGN qui prendra la tête de la colonne au moment de l'assaut. Le rôle est interprété par Vincent Elbaz et nous vaut hélas, quelques scènes dispensables à Satory avec sa femme et sa fille. Troisièmement - et c'est la partie la moins réussie du film que la joliesse de Mélanie Bernier n'arrive pas à sauver - à travers les yeux d'une jeune rédactrice du Quai d'Orsay participant à la cellule de crise qui, depuis Paris, adresse ses instructions au GIGN.
Accueilli par une fraîche critique, "L'Assaut" n'a pas trouvé son public à sa sortie début 2011. Certes le film n'est pas un inoubliable chef d'œuvre. Il entretient un faible suspens dont on connaît déjà le dénouement. Les tons désaturés dans lesquels il est filmé peuvent sembler bien chichiteux. La scène finale, si on apprend qu'elle est fidèle à l'enchaînement des faits, est passablement illisible. Pour autant, ces objections (nombreuses) mises de côté, on mentirait en affirmant qu'on a trouvé le temps long et qu'on n'a pas été happé par l'histoire.
Les images d'archives avec les personnalités politiques et journalistiques sont bien. Il s'agit d'une fiction et je ne peux m'empêcher de penser que le réalisateur a volontairement accentuer certains aspects pour susciter de l'émotion lors du fameux assaut. spoiler: Quand on voit ce que se prend Vincent Elbaz : Mitraillage du bras droit qui peut encore bouger, 2 balles dans la tête et il est encore conscient pour se tourner et éviter les éclats d'une grenade à quelques centimètres de lui et survivre . Dommage qu'il y ait une volonté réelle au drame qui dessert les forces du GIGN selon moi car l'entraînement est bon mais les quelques actes héroïques sont maladroits spoiler: Le sniper qui court sans équipement vers l'avion dans lequel il reste des terroristes et le pilote qui hurle que les terroristes sont morts sous le mitraillage du commando ... Cela me semble gros à avaler. Mais bon, ça reste un bel effort et un hommage pas banal au GIGN.
Intense et tristement historique, la mise en scène est dynamique et commence un peu à se rapprocher de certaines productions états-uniennes. Cependant, il y a toujours quelques passages où l'on se croirait dans une série policière du jeudi ou du lundi soir à la télé, et ça c'est quand même dommage (la faute à des dialogues parfois très plats et même mauvais!). Sinon la photographie est belle et l'ambiance tendue. Un très bon film d'action français, en plus tirer d'un fait réel; que demander de plus?!?
Un film d'action bien réalisé. le suspens est bien construit , le scénario solide , basé sur un fait divers pas si intéressant que cela . il fallait donc arriver à en tirer quelque chose et le résultat est correct.
En revenant sur la prise d'otages du vol 8969 d'Air France, le réalisateur Julien Leclercq livre une reconstitution assez fidèle malgré de points différents de l'histoire réelle mais qui offre au final un film d'action plutôt quelconque, froid, presque clinique à l'image de cette photographie complètement désaturée, à la limite du noir et blanc. Malgré de bons acteurs français comme Vincent Elbaz ou Mélanie Bernier, un jeu d'acteurs assez mauvais, faux. Un ensemble tout juste sauvé par un dernier segment à la tension psychologique prégnante, bien rythmé. Loin d'être désagréable mais parfaitement oubliable et dispensable.
Aivs partagé sur cette histoire vraie de prise d'otages d'un avion médiatisé en 1994 par des Musulmans reconstitué par le metteur en scène Julien Leclercq !! Les points positifs sont dans la deuxième partie avec des rebondissements et une intensité sur les lieux qui sont bien reconstitués. Vincent Elbaz, mème s'il n'est pas trop aidé par le scénario, s'en sort pas trop mal en père de famille partant pour cette mission dangereuse de libérer les otages avec le GIGN. Les cotés négatifs justement, un scénario qui met du temps a se mettre en place et les dialogues entre les personnages ne sont pas très bien travaillé et peu fouillé. La mise en scène de Julien Leclercq n'a pas ce petit plus pour pimenter l'histoire à part la fin. J'aime beaucoup le cinéma de genre en France qui se porte bien depuis plus de dix ans mais "L'assaut", pour ma part, ne marquera pas les esprits, dommage.
Le fait qu'un réalisateur français se lance dans un thriller d'action est une bonne nouvelle. Le résultat n'est pas très subtil mais mérite nos encouragements, notamment grâce à un final scotchant. Reste des progrès à faire sur le traitement des personnages, la réalisation (la caméra bouge sans raison) et la photographie (le parti pris est raté).
J'avais de grands espoirs en lançant le film mais finalement, non. Le meilleur aspect est qu'on a vraiment l'impression de suivre le déroulement de l'affaire heure par heure, dans le présent. Par contre, le scénario est assez bizarre. Il y a la chronologie des faits d'un côté, et une tentative d'étude des personnages en parallèle. Mais ce 2ème aspect ne fonctionne pas, on ne fait que survoler et poser des questions sans réponse. La conseillère du Quai d'Orsay est présentée de telle façon qu'on ne comprend pas spoiler: si elle est arriviste ou si c'est de l'abnégation . Quant à Thierry, joué par Vincent Elbaz, quel est le but du réalisateur: il est présenté comme quelqu'un despoiler: dépressif, migraineux et à un moment on nous fait clairement comprendre qu'il aurait même une tendance suicidaire . Tout ça pour nous dire à la fin spoiler: qu'il n'a jamais eu sa promotion de major. Que faut-il comprendre ?
Une réalisation caméra au poing qui convient très bien au film. Même si on connait la vraie histoire, le suspense est haletant et le rythme est bien dosé
Une réalisation qui peine à faire monter l'angoisse, et un scénario qui ne s'attarde pas assez sur les principaux protagonistes pour qu'on se sente liés à eux. Ajoutez à ca des acteurs secondaires aux prestations très aléatoires, et vous avez un film qui de très bon passe à juste regardable.
Un poil déçu par ce long-métrage. On ne peut pas dire que l'on s'ennuie mais ce n'est pas l'extase non plus, surtout si l'on connait l'histoire. Il n'y a quasiment pas d'émotion qui se dégage, peut être est-ce dû au parti pris de vouloir filmer caméra à l'épaule et d'avoir choisi cette image en quasi noir et blanc qui n'apporte rien, selon moi, au film. je dirais même que ça l'appauvrit. A voir pour la reconstitution du fameux "assaut" qui n'est pas trop mal foutu, mais bon, la scène dure 15min, alors sur un film d'1h30, ça fait peu à se mettre sous la dent.
Je me faisais une joie de voir un film sur le GIGN, mais quelle deception!
Seule la realisation facon documentaire, brute, avec des couleurs delavees et facon camera a l'epaule est bien.
Niveau acteur c'est presque le niveau zero. Seul Vincent Elbaz s'en tire pas trop mal.
Le reste des acteurs sont dignes de mauvais telefilms de TF1 ou M6 pour la plupart.
La musique quasi inexistante est trop pompeuse les rares fois ou on l'entend.
Enfin, le script est mauvais. Si comme je m'y attendais le rea essaye de nous emmener dans la vie du gendarme du GIGN.
Cela manque de profondeur, et puis pourquoi choisir la vie d'une seule famille? Quitte a le faire pourquoi pas plus longtemps, avec des moments plus importants, marquants, emouvants?
Ou alors autant faire un film d'action pur sur des assauts du GIGN.
Mais je le répète, le script est très mal équilibré, plombe par de mauvais acteurs pour la plupart. On passe d'une ambiance a une autre comme du coq a l'ane.
Au final la mayonnaise ne prend pas et si on s'embete pas vraiment (heureusement / ou helas? le film ne dure que 1h30), on ne se sent jamais vraiment concerné et on ne ressent quasiment jamais d'émotions.
Apres les AP cette semaine de Black Swan, A king's Speech et Last Night, la on est facilement deux bon crans en dessous!