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Dik ap Prale
205 abonnés
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4,5
Publiée le 26 février 2022
Tous les codes du Tarantino que l'on connaît en sont issus. Kill Bill en est son reflet. Kamikaze Club est le premier gros succès de Fukazaku, qui lui détermine un style. Amorce, angle de champ, close-up dynamique, arrêts sur images en coupe franche, pour dynamiser une pensée et semble aussi parfois corriger un manque de pelloche au montage. Les effets sonores dans la scène finale et cette ritournelle sifflée. La bobine de bout-à-bout est donc, encore à ce jour, d'une incroyable fraîcheur, tant elle insuffle, tel un Sergio Leone. Le sujet est tout simplement efficace. Quatre amis et petits escrocs maîtres chanteurs se frottent aux mauvais clients. La fin est un peu sabordée mais radicale. Un film amené à devenir culte.
Un excellent film tant par l'aspect scénaristique que par la réalisation et le montage très particulier avec ces scénes "photos" façon flash qui permettent de comprendre la psychologie du personnage principal, ses motivations et ses rancoeurs ainsi que ses hantises, remplaçant ce qui aurait pu être des interminables flash-back classiques tout au long du film. Et cette histoire d'apprentis gangsters non violents qui vous maintiendra en haleine jusqu'à la fin du film à vraiment le mérite d'être excitante, c'est un film terriblement drôle, poignant puis difficile par son caractère réaliste qui reprend le dessus peut vraiment le qualifier de film comique pour une grosse partie du histoire d'enfants casse-cou et trop insouciants qui veulent jouer les grands. Ces éléments en font un film vraiment unique. La force de ce film réside dans le coté très rapide dans l'enchainement de l'histoire qui accentue cet aspect comique, ce n'est pas un film avec de longues scènes de dialogues. Un film "détente" et en même temps une vraie leçon de cinéma tragique... En résumé un film de gangster vraiment à part surtout loin du classicisme japonais en matière de films de bad boys/yakuzas/voyous très sérieux.