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Un visiteur
0,5
Publiée le 20 février 2011
"Eleve libre" dénonce le viol moral et physique d'une bande d'adultes, sous le couvert sympa du "on va t'aider dans tes études et t'apprendre la vie". Joachim Lafosse, que cela existe, je m'en fous, ne nous épargne à aucun moment, il n'y aucune finesse dans son propos, et, c'est mon estomac qui parle, j'ai eu envie de gerber, j'étais mal à l'aise. Je suis ok pour les drames mais quand ça égratigne mon cerveau et pas ma bile. Le jeune Jonas est plus que moyen et la finalité de ce film ne me parle pas. Very bad moment.
Un film maniéré qui se veut provocant. Sauf que dès la première scène de repas, on comprend vite ce qui se met en place: l'adolescent est phagocyté par une bande de pervers qui va le manipuler. Les acteurs ont le mérite de jouer sans retenue, d'où l'étoile. La mise en scène ne juge pas les personnages; par contre, leurs dialogues reflètent leur nature. Peu de réflexion donc dans ce film.
Film amoral de bout en bout, mais tendu sur un fil. A voir pour décrypter le piège et la manipulation des adultes éducateurs. Fort heureusement la parole de l'élève Jonasz est libre.
que dire de ce film et quoi en penser? un peu emmuyeux au début, un peu plus dynamique à la fin. mais il est globalement décevant pour le reste. mise à part la question de l'abus sexuel, aucune autre question n'a été traitée sérieusement ou plutôt traitée dans le sans médiatique du terme : c'est tout le charme (casses couilles, elt*) des réalisatuers français, dès qu'il y a un débat publique sur une question quelconque, ou même une interpellation intellectuelle sur une quelconque question d'éthique ou de comportement, il faut que celà se transforme un film ou un téléfilm. c'est du n'importe quoi car généralement ces films se contentent de reproduire les faits sans pouser le sujet plus loin. et mamheureument c'est (encore) le cas cette fois-ci. les raisons sont très simples : on ne fait plus des films d'auteurs mais des films commerciaux et donc il faut le faire avant que tout le monde n'oublie le débat sinon çà ne marchera, commercialement. d'où le résultat.
C'est un sujet casse-gueule. Sur le plan du scénario le réalisateur s'en tire plutôt bien. Il a su éviter l'écueil de la complaisance et celui du moralisme.
Cependant le film pêche par sa forme. Trop de plans-séquence où ll ne se passe rien. Ce défaut gâchait déjà en partie le précédent film de Lafosse, "Nue propriété"
D'autre part le film est beaucoup trop bavard. Le réalisateur a pris le parti de ne pas montrer les corps dans les activités érotiques. Ses scrupules étaient louables : il ne voulait pas mettre le spectateur en position de voyeur. Mais que fait-il pour que l'on comprenne ce qui se passe ? Il y a d'interminables scènes de dialogues, dont certains sont très crus et mettent tout autant mal à l'aise que des scènes de cul. Ou alors des scènes de gros plans de visages quand les acteurs passent à l'action. Cela devient vite lassant, et même étouffant. A refuser de montrer les corps, le film apparaît désincarné. Le propos, c'est quand même une attirance de corps à corps, non ? Comment montrer cela si on nie l'existence des corps à un tel point ?
Je comprends très bien que le réalisateur ait refusé de montrer les corps nus dans les scènes de sexe entre l'adulte et l'ado. C'est vrai que cela aurait été assez révulsant. Mais il en serait allé autrement pour les scènes entre le garçon et la fille. De grands cinéastes ont montré qu'on pouvait filmer des corps amoureux sans tomber dans la pornographie.
Non vraiment, ces visages mimant la jouissance en gros plan, ce n'est pas très photogénique. Un discret dévoilement des corps, dans la pénombre par exemple, aurait été beaucoup plus esthétique, et en fin de compte plus pudique.
Non vraiment. Même si les acteurs sont excellents, on ne peut pas gratuitement de cette façon banaliser le viol sur mineur, car il s'agit bien de cela... Ce viol est en plus fait par un homme qui tient le rôle d'un père. D'accord pour traiter de sujets difficiles ou choquants si c'est pour mener à un but (dénoncer une misère sociale, militer pour la liberté, etc..). Le problème est ici la gratuité de ce film qui ne mène à rien si ce n'est l'expression du sordide encourageant le voyeurisme. La généralisation de tels films serait un danger pour notre société. Je ne savais pas que les films érotiques sur mineurs étaient autorisés en France. Vous verrez que bientôt on fera du porno avec des ados de 16 ans et on trouvera ça normal parce que le scénario est bien et que les acteurs jouent bien....
De l'influence de certains adultes sur les adolescents.. les interactions entre la sexualité des deux.. un sujet original et parfois un traitement insoutenable.. du cinéma vérité qui soulèvent des questions essentielles...
Ce film est une horreur ; c'est l'histoire d'un crime, plus précisément un viol sur mineur par adulte ayant autorité, film avec une complaisance qui devarit mériter à l'auteur de cette horreur d'être poursuivi pour apololgie ou complicité. Un immense sentiment de malaise saisit le spectateur transformé en voyeur ; portraits d'adultes lâches et inconscients qui utlilisent un adolescent pour satisfaire leurs pauves fantasmes ... un film qui fait honte. Heureusement un auteur inconnu employant de mauvais acteurs ... Minable en tout point.
A priori, tout à fait le genre de film qui m'attire et que j'aime (je suis très dur à la sélection, mais rarement déçu... bonne intuition ou bonne connaissance de moi, qu'importe). Elève libre sera l'une des exceptions. Déception.
Ce film est fade ; on l'aurait préféré fadé. Le jeu d'acteurs m'a semblé très moyen, sans profondeur. L'histoire est lente et se veut provoc, mais ça ne m'a pas dérangé en soi. Un film qui manque d'âme et qui a manqué de me toucher. Me questionner, il y sera peut-être parvenu. Au moins un peu.