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KaabIbnAchraf
13 abonnés
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0,5
Publiée le 16 juillet 2009
Racoleur et creux. Le film fait mine de s'interroger sur le sort de son voisin, avec une musique à la "Amélie Poulain", histoire sans doute d'essayer de gratter du côté de son public. J'ai vu des acteurs faire leur numéro et un certain cinéma se regarder son nombril...
Scrogneugneu ! Bancs Public est une grosse déception. Rendez-nous Albert Jeanjean ! Ou au moins une histoire… Au lieu d’une multitude. Franchement quelle idée de faire un truc pareil ? Toute la crème du cinéma français défile et, même s’elle arrive à faire exister ses personnages en deux phrases, on reste franchement sur sa faim. Certes l’univers évoque Tati, avec cette façon de mettre gentiment en boîte monsieur Tout-le-monde grâce à un vrai don d’observation, mais il manque un Monsieur Hulot. Ou un Albert Jeanjean ! Un véritable fils rouge aurait été nécessaire à la tendre satire car, entre l’intriguant début et la tendre fin… Ca tire. Que demande le peuple ? ‘’Alors, comme ça c’est le dernier volet d’une trilogie ?’’ Oui, Le réalisateur se fait connaître en 1992 avec le moyen-métrage Versailles rive gauche- même si on voit de la ville essentiellement un appartement, et plus particulièrement ses toilettes... Quatre ans plus tard, il signait Dieu seul me voit (Versailles-chantiers). Après une virée à Oléron, un court séjour à Montmartre, et une exploration de l'univers de Rouletabille en deux longs métrages, il revient dans sa banlieue chérie avec Bancs publics (Versailles rive droite). 3 lieux de la ville sont au coeur du film : un immeuble de bureau (et l'immeuble d'en face...), un jardin public et un magasin de bricolage. Voilà.
Un film comme un lego ou chaque histoire s'emboîte les unes avec les autres pour donner à la fin une histoire cohérente. Trois lieux ou se développent ces petites histoires : un bureau, un parc, un magasin de bricolage. A chaque fois du rire, de l'émotion, de l'absurde mais quelques lenteurs aussi. Au final une jolie comédie.
J'en ai vu des films mauvais mais celui là dépasse de loin toutes mes espérances. Ce film n'a ni fond, ni structure. Il est informe. C'est une succession de scènes ineptes et ridicules. Podalydès a essayé, en vain, de reproduire le style TATI mais son talent lui manque singulièrement. Ce film est LE navet de chez navet.
L'histoire des habitants d'un quartier de Versailles, la ville de la Dolce Vita parisienne. Avec « Musée haut musée bas », encore un film choral, et surprise, c'est un peu moins fin et intellectuel, mais c'est aussi réussi et drôle. C'est drôle, souvent étonnant et original, parfois un peu longuet, mais ça rentre dans le propos. Belle brochette d'acteurs français, parfois un peu vieillissants (Nicole Garcia fait même peur, au même titre que Deneuve ou M. Girardot), beaucoup d'humour de tout genre, et l'absurde n'est pas en reste. Il reste un très bon moment d'une heure trente sinon plus, qui fait vraiment plaisir et prouve que le cinéma français n'est pas mort, enfin tant que les réalisateurs font un effort pour écrire quelque chose de construit et d'intelligent. Bref, c'est du cinéma d'auteur, mais pas pédant ou abscon et pour tous, et ça c'est si beau.
alors pour commencer c'est un film génial les acteurs sont bons et le film est très drole parfois même à en pleurer. c'est donc pour ça que je lui attribue la note de 4 étoiles.
Ce n'est pas mon Podalydès préféré, mais le pitch et le cast me faisaient tellement peur que je suis plus qu'heureux. La ribambelle d'acteurs fonctionne parce qu'elle concorde avec son sujet. Comme beaucoup de films chorals, le film repose sur un véritable personnage principal : une ville. Ici Versailles donc, où à travers trois lieux vont se rencontrer toutes sortes de classes sociales. Pour représenter ces personnages venant au préalable de différents horizons, Podalydès fait le pari d'utiliser autant de différentes "familles d'acteurs" du cinéma français, et ça marche. Un seule chose m'a un peu gênée : la premiere partie est de loin ma préféré. Elle repose sur un concept génial (une journée de bureau chamboulée par une banderole en face de leur immeuble) provocant moultes réactions variées et droles (mention à Chantal Lauby) Bref, du coup les deux parties, qui n'ont pas de fil conducteur aussi fort et rassembleur, m'ont parues moins pertinentes. Mais ça reste du pur Podalydès, qui décidément est l'un des meilleurs cinéastes de sa génération.
Les multiples saynètes qui tiennent de lieu de script dans Bancs publics sont forcément inégales d'autant que le défilé de la moitié des acteurs français a tendance à éparpiller l'intérêt. Le film peut être considéré comme le maillon faible de la trilogie versaillaise de Bruno Podalydès, autrement plus efficace quand il s'appuie sur une scénario digne de ce nom. Tout n'est pourtant pas à jeter loin de là, en particulier les scènes du magasin de bricolage où le burlesque impose sa loi. Quand Podalydès laisse la folie s'installer dans ce lieu où se retrouvent toutes les classes de la société, l'absurde y côtoie le pathétique dans un délire qui rappelle que l'être humain est un bien étrange animal. Globalement, Bancs publics est plus convaincant dans le registre de la dérision que dans celui de la gravité ou de l'introspection métaphysique. Voici donc un film bancal pour le public qui sera diversement accueilli selon sa propre conception de l'humour.
Après la récente Branlette New Yorkaise de Woody, voici la version made in France: la Branlette Versaillaise des frères Podalydès! Déjà le début du film, une liste d'acteurs impressionante s'affiche et inquiète... une seule histoire avec autant de personnages?? Mais on a rapidement l'explication: il n'y a pas d'histoire. C'est bien de vouloir faire du cinéma d'auteur mais attention à ne pas oublier le scénario! J'ai tenu 50 mn avant de m'enfuir, au secours!!!
Une succession de minis schetch qui nous permet de voir toute la fine fleur du cinéma francais ,mais qui ne parviennent pas a nous captiver ni nous faire rire a de rares exceptions . Il y a sur le net une trentaine de mini bande annonce ,regarder les et vous aurez vu le film en economisant le billet.
un film léger , qq fois un peu long , mais qui fait passer un bon et doux moment avec toute cette galeries d'acteurs et personnages loufoques ,réunis autour de sujets si important a nos yeux et aux leurs..., l'amour , la difference , l'indifference ,le regard de l'autre
Un film à deux vitesses. La première partie dans le parc est très drôle et interessante alors que la seconde partie qui se passe dans le magasin principalement est on ne peut plus ennuyeuse.
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0,5
Publiée le 6 octobre 2020
Bancs publics (Versailles rive droite) se déroulait sans relâche et sans aucun message particulier. Enfin je n'en pouvais plus et je l'ai heureusement arrêté et je suis passé à autre chose. Cela avait assez bien commencé mais avec plus de soixante personnages je n'ai pas compris grand chose. Si Bruno Podalydès s'en tenait a un thème vous auriez peut-être pu en récupérer une partie. Mais ne jetez pas Catherine Deneveux dans un film à moins que ce ne soit un film sérieux. Les scènes étaient bien trop longues, il y avait trop de personnages et on ne pouvait vraiment pas s'identifier à aucun d'entre eux. Franchement ce n'était pas différent que d'emmener votre appareil photo dans votre bureau et de filmer vos collègues dans divers états de méfait et d'essayer de le faire passer pour un film sérieux et artistique. Mais étais ce juste moi qui n'ai rien compris a cette salade...