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annereporter94
52 abonnés
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2,5
Publiée le 10 juillet 2009
On ne peut aller à mettre quatre ou trois étoiles... trop de vacuité dans le propos.. Pourtant, on sourit de temps en temps. Mais il va y avoir un gros décalage entre la critique (Télérama est subjugué, en tout cas sa journaliste Guillemette) et nombre de spectateurs qui ne vont rien comprendre au propos du film. Mais d'aileurs, y en a-t-il vraiment un?
Pour son cinquième long Bruno Podalydès nous propose un film avec des idées affutés et originale mais on se retrouve parfois pas très intéresse à cause d'une absence de scénario, où le résultat donne un film un petit eu long.
Comédie super légère et super réaliste sur le monde et les gens qui nous entourent. Ils suffit juste d'observer pour se rendre compte qu'on a déjà croisé tous ces personnages sans y faire attention. La satyre est poussée à l'extrême dans le monde de l'entreprise mais c'est tellement bien fait...
Le principe - même du film fait qu'il est très inégal : après un premier quart d'heure prometteur (le bureau), les saynètes suivantes s'enlisent dans le grand n'importe quoi (en dépit d'indices semés de ci de là, pour cimenter le tout), en particulier celles du square, sur les "bancs publics" qui donnent son titre à l'ensemble. La pléiade de comédiens, la plupart réduits à "un petit tour et puis s'en va", ne réussit même pas à relever la sauce.
Ca commence lourdement ; le symbole fade, enfantin, de poissons dans un bocal. Ca continue avec un avion en papier que l'on fait voler. Tel est le rapport à l'enfance que dissimule Bruno Podalydès dans cette suite versaillaise pour lui donner légèreté et universalité. Et comme il sait (tout le monde sait) qu'en plein marasme économique et social, le peuple a besoin d'une bonne leçon d'humanisme, en voilà une pelletée, qui aurait pu être réjouissante si elle n'avait été assénée avec tant d'insistance, de naïveté et de prétention. Grand téléfilm où s'entrecroise toute la crème du cinéma français, de Deneuve à Amalric, de Balasko à Bourdon, de Poelvoorde à Mastroianni, d'Arditi à Lhermitte, "Bancs Publics" ressemble à la grand messe anuelle des acteurs, la réunion bourgeoise et intellectuelle des grands noms, dans des rôles si petits et ridicules qu'ils ne font que rabaisser la belle image de certains. Odieuses même sont les apparitions éclair de Lhermitte, Julie Depardieu ou autre Bernard Campan. Comme quoi la plupart des noms du générique ne sont là que pour attirer un public friand de retrouver sa petite famille de la télé. Mais la familiarité qui se créée pour le spectateur, habitué aux visages, ravi de revoir ses chères têtes de comédiens, demande toutefois à être soulevée pour poser cette question cruciale ; plutôt que de servir le film artistiquement, tous ne sont-t-ils pas là pour la simple raison d'un tremplin financier et marketing? Difficile d'y voir, très objectivement, autre chose. Mais, acteurs connus ou pas, il y a là dans la grotesque succession de vignettes de la vie quotidienne une telle compassion, un tel misérabilisme quand il s'agit de filmer un clochard à la même hauteur que le patron d'une boîte, qu'on finit par rejeter en bloc le film et ses fausses intentions humanitaires. Podalydès filme le quotidien le plus emmerdant qui soit, n'y trouve aucune lumière spécifique, n'éclaire rien, ne filme aucun humain, aucune âme, tous sont là à leur pla
"bancs publics" est un film de Podalydes, un très beau casting, une caricature de la vie en entreprise. une première partie de film intéressante puis un essouflement, la mise en scène n'est pas au top... ce film est toutefois intéressant pour son côté absurde et ses acteurs..
Très rétif à l'idée de voir succéder à l'écran des jeux de vedettes plus que d'acteurs, la bonne humeur loufoque l'emporte finalement aisément grâce à sa brochette de comédiennes toujours dans le bon registre. Le film évite également soigneusement de tomber dans l'imagerie d'une masse populaire névrosée et stupide, élément récurrent d'un cinéma décomplexé, dans le mauvais sens.
Deux choses sont réussies dans ce sous navet: Le générique de début accompagné de cette reprise des Stranglers qui semble annoncer un bon moment, et le générique de fin qui nous libère de ce gâchis de pellicule, de temps et d'argent. L'histoire est pitoyable, pourtant j'aime l'absurde, les galeries de portrait, les histoires à tiroir, tout est tenté ici mais sans aucun talent. On ne crois en rien, tout est invraisemblable ou prévisible. Les comédiens sont tous extrêmement mauvais, à part peut être Josiane Balasko. Ca téléphone à tout va, c'est très mal dirigé et très mal mis en scène. Les gags font passer mon curé chez les nudistes pour un chef d'œuvre. Le tout est lourd, lourd LOURD. Rien à tirer de cette chose si ce n'est de ne pas aller la voir..
Ce film qui n' a aucune ligne directrice se perd dans la multitude de mini sketch et la multitude d'acteurs. Il en sort un drôle de goût : tendre-amer; drôle et triste.
S'appuyant sur pléthore d'acteurs et d'actrices français de premier plan, "Bancs Publics" ne m'a finalement qu'à moitié séduit... Autant certaines répliques sont drôles, certaines situations cocasses, saugrenues, bien vues - enfin, tout ce que vous voudrez -, autant le scénario décousu et son principe de saynètes, mais surtout un rythme particulièrement mou, m'ont véritablement ennuyé. D'autant plus qu'au niveau de la réalisation, Bruno Podalydes semble s'être contenté du minimum syndical. Comme quoi, avoir un carnet d'adresse bien rempli ne peut suffire... "Bancs Publics", c'est le genre de film que l'on peut regarder en faisant autre chose, que l'on peut picorer, mais certainement pas du grand cinéma, loin de là ! Informe.
Libre cours et imagination cocasse sont donnés à Bruno Podalydès qui, dans le registre de la comédie sociale, a réalisé un film à la nonchalance parfaitement structurée. La fine fleur du cinéma français a répondu présent pour camper des silhouettes tour à tour grotesques, falotes, attendrissantes. Mais le burlesque de l’aventure reste assez peu réjouissant pour ceux qui n’y liraient pas clairement les allusions et n’en déchiffreraient pas les codes. Comme l’accueil d’une cliente dans le magasin de bricolage à la manière du feuilleton « Urgences » : même frénésie circulaire de la caméra, un improbable jargon de bricoleur remplaçant le (tout aussi improbable) jargon médical. Podalydès a l’art d’inoculer le virus de la poésie dans la rationalité.