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Tendax_montpel
33 abonnés
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3,0
Publiée le 19 septembre 2012
Ne regardez pas ce film pour son scénario : il est quasiment inexistant... En revanche, regardez-le pour ces agréables longueurs, son casting impressionnant sans être envahissant, et l'hommage qu'il rend à la journée de travail du Français moyen : des magasins de bricolage tristounets, des pots d'adieu ringards, etc.
Casting incroyable où les acteurs font leur petits numéros comme des gamins dans un jeu de rôle... C'est amusant et charmant mais c'est là le seul vrai bon point du film, des scènes cocasses et décalées mais dont le montage est plus qu'approximatif. Beaucoup trop de scènes "fantômes", sans réel intérêt et surtout sans rapport avec le film lui-même. Le plaisir du spectateur est trop basé sur le jeu des acteurs qui semblent vraiment apprécié ce jeu théâtral.La légèreté et la fantaisie de l'ensemble permet de passer un moment agréable mais on ne peut s'empêcher de penser qu'il manque quelque chose...
Troisième volet de la trilogie Versailles de Bruno Podalydès, Bancs Publics nous offre certainement le casting de l'année. Très impressionnant. Malgré tout, comme souvent, la quantité ne fait pas la qualité. On assiste à une succession de saynètes sans grand rapport les unes avec les autres, il n'y a pas vraiment d'histoire. Chacun des acteurs y va de son petit numéro. On se demande quand même ce que sont venus faire là la plupart d'entre eux. La mise en scène est tout aussi ennuyeuse que le reste. Bref pas grand chose à tirer de tout cela. Quelques sourires par-ci par-là mais surtout des soupirs. Pour un film de reprise après les vacances ça redémarre mollement. Déception donc.
Casting d'enfer pour un film de ouf. On se balade parmi des gens déjantés, on prend juste plaisir à parcourir ces personnages qui en définitive sont tous une partie de nous à différents moments de notre vie. Beaucoup détesteront, d'autres adoreront, moi j'adore!
les frères Podalydès ont toujours de vraies trouvailles de loufoquerie dans leurs films,mais comme a chaque fois il y a aussi de sérieux moment de creux.Blanc public présente une galerie de personnages,et de petites scènettes sans vraiment de liens entre elles.
Je suis plutôt partagée quant à ce film. Autant la première partie est bonne, voire excellente, autant la dernière heure est horripilante au possible. Dès que l'intrigue se déroule à l'intérieur du magasin, elle devient ennuyeuse, agaçante, prétentieuse... sans queue ni tête. Le fait d'avoir appel à plusieurs comédiens (la plupart de renom) est plutôt bien trouvée, mais au fur et à mesure que l'histoire avance, je me suis prise à regarder ma montre à plusieurs reprises. Cela dit, j'ai beaucoup apprécié les personnages interprétés par Pierre Arditi et Vincent Elbaz. Ce dernier aurait mérité d'apparaître plus longtemps à l'écran, à l'inverse de certains (Catherine Deneuve pour ne citer qu'elle) dont on se demande ce qu'ils font là si ce n'est pour se montrer (encore une fois) à l'écran.
Un film remplie de petites perles, dommage par contre qu'il finisse par dériver totalement vers un film à sketchs alors que le début avec son humour décalé laissait entrevoir quelque chose de vraiment différent voir nouveau. Malgré tout le défilé d'acteurs qui s'en suit reste assez plaisant.
Difficile de noter un tel film car il ne se passe absolument rien d'intéressant. Il y a des scènes plus réussies que d'autres (merci Pierre Arditi). Mais quel ennui...si c'est ça qu'offre le cinéma français on comprend sa déchéance.
Bancs publics est un film à la fois drôle, émouvant, triste et aussi empreint de forts relents d'une "inquiétante étrangeté". Troisième opus de sa série sur Versailles, Podalydès conclue son aventure sur un film vraiment agréable quoique en dessous, et même nettement, je crois, de Versailles rive gauche et de Dieu seul me voit, ce dernier étant un des tous meilleurs films de la décennie des années 90. Bancs publics est peut être trop long de vingt minutes et prend le risque de voir défiler un grand nombre de stars françaises jouant dans une série de saynettes d'inégales valeurs. Le film débute avec l'exposition de trois femmes dans leur sordide bureau versaillais ; on craint alors un peu le pire, inhérent au film compassé. Mais l'humour aérien reprend vite le dessus et l'héroïne principale qui finit par tomber amoureux du héros lunaire (excellent Podalydès) montre un talent d'actrice indéniable ; une grande présence émouvante. Chantal Lauby et la blonde gourdasse sont par contre insupportables. Bancs publics est un film curieux qui multiplie les références cinématographiques à Jacques Tati, Jerry Lewis (voir les scènes hilarantes dans le magasin de bricolage où les employés multiplient les bourdes tel Jerry lewis dans Un chef de rayon explosif). On peut aussi trouver des traces d'inquiétudes à la Roman Polanski lorsque le trio féminun s'enquiert de l'homme seul à l'étage de l'immeuble versaillais. La scène longue et étirée (trop?) dans le magasin de bricolage constitue la meilleure partie d'un bon film à l'étrange et surréaliste narration. Podalydès ajoute aussi un certain nombre de jeux de mots plus ou moins légers. Un des meilleurs films français de l'année (il est vrai un peu faible pour l'hexagone en 2009).
La construction du film et son défilé de vedettes peuvent sembler au premier abord décousus et artificiels. Bruno Podalydès met en scène un concentré de personnages, dont certains sont amenés à reparaitre au fil de la comédie, d'autres non et qu'on oublie d'ailleurs assez vite, faute d'avoir une réelle importance. Le film, a fortiori quand il atteint la deuxième partie, ressemble à un moyen métrage se déroulant dans un magasin de bricolage (la meilleure part de la comédie et d'une certaine façon son sujet principal) sur lequel Bruno Podalydès aurait greffé deux autres sujets se recoupant plus ou moins, précisément grâce au retour de certains personnages. Nommons-les Versaillais puisque le réalisateur invoque la ville et met en scène une floppée d'habitants, observés dans des moments de vie amusants ou saugrenus, comme dans ce square de la ville pendant la pause de midi. On retrouve la qualité des portraits et des caractères qui caratérise le cinéma de Podalydès, lequel esquisse, comme à son habitude, des petits ridicules et des postures inconfortables avec une bienveillance, et parfois de beaux sentiments, qui s'opposent à ce qu'on appellerait aujourd'hui le "bashing". Sous les ordres de Bruno Podalydès, devant et derrière la caméra, son équipe de vendeurs et bras cassés de Brico-dream, face aux clients, est très amusante.
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3,5
Publiée le 23 octobre 2011
Une autre station de mètro pour les frangins Podalydès - Bruno le cinèaste et Denis le comèdien - seize ans après leur "Versailles rive gauche". Le film s'ouvre avec trois employèes de bureau qui aperçoivent sur l'immeuble d'en face une curieuse banderole ""Homme seul". Les trois femmes (dont Chantal Lauby) mènent l'enquête et se retrouvent au square des Francine, où les amoureux sont seuls au monde, où les âmes seules et les joueurs de tous âges batifolent autour du jet d'eau; puis dans l'indicible magasin "Brico Dream", ou un florilège de vendeurs obstinès s'empressent auprès de clients agitès...En tout cas on rigole beaucoup, moins soucieux par la dècouverte de "l'homme seul" que par l'hallucinante distribution d'acteurs de tous bords, tels que Pierre Arditi, Hippolyte Girardot, Josiane Balasko, Didier Bourdon, Chiara Mastroianni, Claude Rich, Michel Aumont, Catherine Deneuve, Olivier Gourmet, Nicole Garcia, Vincent Elbaz, Elie Semoun, Thierry Lhermitte, Mathieu Amalric, Emmanuelle Devos, Bernard Campan, Julie Depardieu, Benoît Poelvoorde, Bruno Solo, Michael Lonsdale ou Eric Elmosnino en vagabond du square! Une petite rèussite...
On le craignait, ce défilé d'acteurs "made in France", et ce même si c'est le talentueux Bruno Podalydès derrière la caméra. L'illusion n'aura duré qu'une vingtaine de minutes, le temps d'une première partie plutôt réussie et même assez mordante se déroulant dans les bureaux. Le reste est un long chemin de croix pour le spectateur, dont le seul moyen de rester éveillé est de s'accrocher aux rares sourires que le film réussit à nous arracher de temps à autre. Il finit même par être assez impressionnant d'observer la manière dont Bruno Podalydès brasse le vide pendant près d'une heure, qui plus est avec une régularité qui imposerait presque le respect. Il est donc peu dire que le film est creux et ennuyeux, et ce même si on pourra c'est vrai être vaguement satisfait par cette première partie et d'une fin plutôt réussie. C'est toutefois bien peu, et c'est donc sans regrets que l'on pourra manquer ce "Bancs publics (Versailles rive droite) fort limité.
Les frères Podalydpes reviennent à Versailles, qui a vu leur naissance en tant que cinéaste et acteur… Et décident de réaliser une sorte de film-somme, faisant le point sur les absurdités et les malaises (existentiels, oserons-nous dire) de notre vie : au travail (les mesquineries), dans un parc (les tourments de l'amour ou de la solitude), dans un magasin, etc. Les saynètes, habitées par nombre d'acteurs prestigieux qui viennent faire un petit tour et puis s'en vont, sont forcément inégales, et le film s'enlise même franchement à force de trop embrasser sans rien étreindre. La meilleure raison d'adhérer à ce projet farfelu et sans doute trop ambitieux reste alors son côté ludique, et le film n'est jamais meilleur que lorsqu'il louche franchement vers le gag absurde, ou lorsque - trop rarement - il retourne le couteau dans une plaie vraiment douloureuse (beau personnage de SDF incarné par un Elmosnino intense). Pour le reste, trop de scènes "Klapischiennes" (beurk) poussives plombent notre enthousiasme...
Bancs Publics (Versailles Rive Droite) est un film pas mal. Seulement pas mal car cette comédie écrite un peu de façon pièce de théâtre s'essouffle malheureusement bien trop vite. Doté d'une réalisation très sympa, l'ensemble nous donne un style original pas si bien exploité au final. Avec pourtant un démarrage très bon le film se perd en cours de route en laissant de côté ce qui fonctionnait très bien au début pour laisser place à d'autres éléments qui eux ne fonctionneront pas. La première demie heure fonctionne très bien car y est montré une bonne mise en situation, avec de bons dialogues et quelques rires puis l'enchaînement est décevant car cela devient long, fade et pas drôle. La bande son se marie très bien au film ainsi qu'à la réalisation avec des morceaux bien choisis et agréables. Fort d'un énorme casting avec de très bons acteurs et actrices françaises, cela ne suffira pas malgré leurs très bonnes implications et jeux d'acteurs à sauver le tout. Je cite que quelques noms comme ça en pagaille car il y en a vraiment un paquet : Bruno Podalydès, Denis Podalydès, Samir Guesmi, Olivier Gourmet, Chantal Lauby, Hippolyte Girardot, Josiane Balasko, Elie Semoun, Thierry Lhermitte, Didier Bourdon, Pierre Arditi... Une comédie qui aurait mérité mieux si elle était restée sur l'élément qui fonctionne très bien au début. Un film moyen et pas mal à la fois sauvé par le gros casting et la première partie. Ma note : 5.5/10 !
Si l'idée de base s'annonce intéressante, malgré des situations drôles (pour la plus part), on a du mal à trouver le fil conducteur de toutes ces scènes. On voit surtout un défilé d'acteurs connus. Le film est trop long à démarrer. Le début est intéressant et semble prometteur, et finalement la suite l'est moins.