Film décevant et raté. Les acteurs étant tous exeptionnels le film devrait être lui aussi exeptionnel or ce n'est pas le cas c'est donc un gachis. Aucune situation n'est possible alors que le film tourne à être réaliste. Les situations sont toutes d'une simplicité enfantine. Bref il faut pas être un génit pour faire un scénario et un film comme ça. Il faut vraiment le faire pour rater un film comme ça avec de tel acteurs. Le film devient même ennuyeux à la fin (surtout dans le magazin). A ne pas voir.
Très tentant, les Podalydès, un casting d'enfer, un bon début. Ensuite je me suis beaucoup ennuyée, à peine un ou deux moments drôles. Pourtant une partie de la salle ricanait complaisamment à tout propos et hors de propos ce qui est très énervant, mais pas un seul rire franc. La fin dans un magasin de bricolage n'en finit pas. Bref, on peut ne pas voir.
Ça commence plutôt bien, c'est sympathique, on s'intéresse, d'abord dans l'entreprise, puis au square, et puis au début du magasin. Et puis on s'éternise, on s'enlise, cette juxtaposition de stars qui font chacune leur petit numéro, parfaitement convenu, Poelvoorde fait du Poelvorde et Deneuve du Deneuve, comme Arditi avait fait de l'Arditi un peu avant... La plupart des gags sont prévisibles, et on finit par s'emmerder ferme. Y en a qui disent que c'est du Tati... effectivement, j'y ai pensé aussi, mais moi (scandale !) j'aime pas trop Tati : Jour de Fête c'était bien, mais la suite ça a super mal vieilli, alors est-ce un compliment ? Et puis alors tout à coup, vers la fin, on sent que Podalydès se dit "Ah zut, c'est vrai, il y avait un homme seul (parmi tant d'autres dont tout le monde se fout) il y avait donc un homme seul au début, je l'avais complètement oublié celui-là, qu'est ce que je vais en faire ???". Alors on y revient, au passage Balasko fait du Balasko et Arditi du r'Arditi, et ça finit de façon on ne peut plus prévisible. Quel dommage ! Et pourquoi cette débauche de célébrités qui n'apporte strictement rien (si au moins l'un ou l'autre avait pu être à contre-emploi, quel pied ça aurait pu être ! Mais non, rien ! Ils ont refusé le contre-emploi, ou quoi ?). Avec de parfaits inconnus on aurait peut-être été surpris ? Enfin voilà, pas mauvais, avec des bravos à Florence Muller, Laure Calamy, Michel Vuillermoz, Eric Elmosnino (bons quoique nettement moins connus si je ne me trompe...) mais plutôt du gâchis ! Ça m'embête de mettre deux étoiles, car ça fait la moyenne... Mais une seule, c'est saqué... Disons une et demi ?
A vouloir convoquer, en bloc ou en vrac, Prévert, Perec, Tati, Edwards et les Monty Pythons, il faut assurer derrière. Et Podalydés rate totalement son coup en ne maitrisant jamais ou à de rares exceptions près les dérapages non-sensiques de son scénario. On assiste vaguement gêné puis totalement énervé à ce naufrage auquel participe activement un joli panel d’acteurs français dont certains visiblement dépités par les panouilles qu’ils ont à assurer.
Bruno Podalydès a réalisé de bons et d'excellents films, mais ce "Bancs publics", un peu ancien désormais, est décidément son chef-d'œuvre. A partir d'un événement négligeable dans un quartier ordinaire, la caméra divaguant dans les allées d'un square et les bâtiments mitoyens reconstitue un pan de vie urbaine, évoquant à la fois le théâtre de plateau cher à Pommerat et - je le réalise en écrivant cette critique - la littérature localisée et infra-ordinaire d'un Perec. Humaniste et génial, le réalisateur s'assure un casting 5-étoiles mais traite à la même enseigne des vedettes absolues (Deneuve, Aumont) et des comédiens débutants (Guesmi, Bayart), créant les conditions d'un jeu alchimique. Les multiples trouvailles dans les dialogues, les situations, les accessoires - sans que ces derniers deviennent aussi envahissants que dans ses films suivants - assurent à Podalydès les conditions d'un réalisme joyeux. C'est peut-être le film avec un "bourgeois gaze" le plus révolutionnaire qu'on ait fait. Il m'est difficile de canaliser mon enthousiame, deux remarques supplémentaires. 1) L'aficionado de Podalydès remarquera non seulement des références à ses films précédents, mais aussi la préfiguration d'oeuvres à venir, et notamment la présence dans un appartement d'une structure de kayak en balsa. 2) Le film avait reçu des critiques mitigées à l'époque, cependant j'observe ici que les critiques les plus récentes sont unanimement élogieuse. Il est probable que par hasard, ce film ait réussi à filmer un point de bascule dans la civilisation occidentale, dressant le catalogue de ses formes d'oralité à la veille de l'invasion des smartphones. Cela ne peut provoquer chez le spectateur de 2022 qu'une certaine nostalgie incitant à vouloir absolument garder Bancs publics dans sa filmothèque.
Enorme déception de la part de l'auteur réalisateur des géniaux et hilarants Versailles rive gauche ou Liberté Oléron.Ce qui frappe d'emblée,c'est l'incroyable casting,qui réunit à peu près tout ce que le cinéma français compte de stars.On n'avait pas vu ça depuis "les acteurs" de Blier.Mais cette distribution pléthorique affaiblit paradoxalement le film.Les comédiens sont excellents,mais ils n'ont tout simplement pas la place de faire exister leurs personnages.Leur nombre fait qu'ils en sont réduits à faire des apparitions éclair,certaines sont carrément des caméos,et à disparaitre aussi vite.Quant au contenu du film,il est fait d'une suite de sketches et se divise en trois parties.On est d'abord dans les bureaux d'une entreprise le matin,puis dans un square le midi,et enfin dans un magasin de bricolage l'après midi.L'idée générale semble consister en une critique de la solitude et de l'indifférence dans notre société post moderne capitaliste.Pourquoi pas,mais malheureusement les saynètes ne sont ni droles ni émouvantes,les dialogues sont creux,et l'ensemble laisse une impression de superficialité légèrement teintée d'ennui.On dirait bien que Podalydès a perdu la maitrise de cette poésie burlesque qui faisait la force de son cinéma,et il parait frappé,comme d'autres avant lui,par exemple Patrice Leconte,du syndrome du clown qui se met à se prendre au sérieux.
Tout avait pourtant si bien commencé, un casting impressionnant, un homme seul laisse une banderole à sa fenêtre, les filles qui travaillent dans un bureau d’en face la remarquent et veulent agir. S’en suivent une suite de péripéties toutes plus nases les unes que les autres, on est limite dans l’absurde. Le casting est inutile, genre Deneuve qui veut qu’on répare son armoire, je ne vois pas l’intérêt de faire rentrer des acteurs de ce niveau pour jouer des rôles aussi vides de sens ! Le film n’est qu’une suite de scénettes, c’est nul, c’est cliché ! On sourit parfois, mais quel calvaire de rester enfermer pendant presque 2H00…
La première singularité du film, la plus voyante, c'est celle-ci : Bruno Podalydès a réuni un nombre incroyable de stars du cinéma français, pour un résultat enchaînant les petites saynettes tragi-comiques. Même si ''manquent à l'appel'' plusieurs grands acteurs (où sont les Depardieu, Luchini, Marielle, Piccoli ou Auteuil, tant qu'on y est? Restés chez Bertrand Blier?), on y retrouve tout de même un certain nombre de pointures. Chacun interprète un petit rôle de quelques minutes, un micro-personnage banal, secrétaire, passant, employé de bureau, retraité, clochard, qui apparaît à l'écran inopinément, fait son petit numéro, puis disparaît aussitôt, dans une ronde sans fin et volontairement mécanique (voire le générique de fin, où les noms gravitent autour d'un cercle comme un manège). Pas vraiment d'histoire, seulement trois décors, plein de personnages, une suite de tranches de vie et de bons mots sur deux heures de métrage. Ce n'est pas la première fois que le cinéma français propose ce genre de produit, des Acteurs de Blier au récent Musée Haut Musée Bas, avec des résultats inégaux et parfois malheureux. Quel besoin Podalydès avait-il de s'encombrer d'un tel projet? Le cinéaste, comme conscient de la vacuité d'une telle entreprise, force le trait et joue de la présence d'une telle troupe, exhibée sur l'affiche comme un argument commercial absurde, débitée à la chaîne dans un générique de début qui s'étire, qui s'étire... Parce que Bruno Podalydès semble plus intelligent que son postulat. Le film part d'un argument aussi simple et dérisoire que malin : trois employées de bureau découvre sur l'immeuble d'en face, pendue à la fenêtre d'un anonyme, une bannière sinistre où on peut lire ''homme seul''. Le film démarre bien avec ce point de départ mystérieux et accrocheur, qui croque au passage la petite vie d'entreprise, sa hiérarchie, sa routine rance. (la suite de la critique sur mon blog : http://mon-humble-avis.blogs.allocine.fr/)
Si on enlève le plaisir du florilège de guests en tout genre, il ne reste à ce film que quelques moments assez drôles, mais une histoire qui se veut profonde autour de la solitude et de la vie sans jamais atteindre cette profondeur, surtout pas avec cette fin absolument plate et indolore.
Hormis l'ennui, on ne passe pas totalement un mauvais moment, mais à quoi bon encourager un film qui, avec des anonymes, ne se serait sûrement même pas fait (et pour cause).
Je suis pourtant bon public, mais ce film ne m'a nullement intéressé. Le générique du début est pourtant prometteur. J'ai cru à un moment entrer dans un très bel univers, mais très vite le tout s'effondre et il ne m'est resté qu'un sentiment d'ennui (embêtant pour une comédie). Même si le film est probablement plus fin que celui de Ribes, il me laisse le même sentiment creux et amer que "Musée haut, musée bas". Le film est tellement basé sur l'inventivité du dialogue que l'on se demande pourquoi ne pas en faire plutôt une pièce de théâtre. Ce serait probablement plus percutant.
Un film à éviter absolument! Le vrai mystère du film c'est son casting...je ne comprends pas qu'autant d'acteurs pourtant renommés, aient signé pour participer à "ça"! Je ne vois pas l'interêt de ce film sans scénario, sans début, sans fin. Pour moi c'est le genre de film qui fait du tort au cinéma français et qui en regroupe tous les stéréotypes négatifs! Je mets une étoile pour la première scéne, les premières 20 minutes qui ne servent à rien mais qui ont le mérite d'être drôles. Pour le reste, un constat : l'ennui grandit aussi vite que ce que la salle s'est vidée!
Succession de petits sketchs interprétés par de très nombreux comédiens, souvent employés à contre-emploi. J'ai adoré 1. l'analyse cynique des rapports humains, professionnels ou privés, véritable fil conducteur de cette journée, riche en rencontres de toute sorte et en émotions; 2. la satire extraordinaire des rapports hiérarchiques et du discours managérial tant au bureau (belle "présentation" power point de Pierre Arditi, le pot de départ de Josiane Balasko...) que dans un magasin de bricolage (superbes leçons de "vente" du manager : faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais .... ou ne fais pas d'ailleurs!). Les moments les plus loufoques et déjantés, provoquant de vrais fous rires dans la salle, se passent chez Brico Dream (ou "Dram"). Quelques longueurs dans le square, sans doute pour souligner le propos du film sur la solitude au milieu d'une foule! Dommage que la fin, toujours dans ce square, ajoute, selon moi, le qualificatif de dramatique à la comédie.