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Un visiteur
2,0
Publiée le 31 octobre 2012
Scénario qui manque définitivement de sérieux et de réalisme, d'épaisseur de personnages. Une "naïveté poétique lelouchienne" berce tout le film et je ne suis pas client. A voir pour les fans de lelouch seulement.
La critique parisienne est décidément haïssable dans ses parti pris, et il ne faut surtout pas passer à côté de ce beau film. C'est vrai qu'il y a un air de déjà-vu avec «Ces amours-là» qui reprend la trame, le contexte et même la musique envoûtante des «Uns et des Autres». C'est un fait acquis, Lelouch ne se renouvelle guère... Mais, «Les Uns et les Autres» était une de ses plus grandes réussites, et après quelques films confus et trop déstructurés qui ont été des échecs, il est humain d'essayer de se rattacher aux recettes de ce qui a fait votre succès. Et «Ces amours-là» est une belle fresque historique, autour d'une femme et de ses amours (Audrey Dana magnifique !). Son histoire est chaotique et incroyable, mais pas plus que les événements du siècle qu'elle traverse. Les obsessions Lelouchiennes marquent son destin (l'occupation, la déportation, la trahison, tout ce qui était déjà dans «Les uns et les autres»). On y trouve aussi ce qui constitue l'alpha et l'oméga du réalisateur, à savoir l'instabilité affective. Enfin, tout le récit est prétexte à un hommage vibrant fait au cinéma avec divers clins d'oeil à des films du 7ème Art (cela donne parfois au film un petit côté jeu de piste). La griffe de Lelouch trouve heureusement matière à s'exprimer dans le scénario, avec la fulgurance des sentiments dans certaines scènes, et une capacité unique à croquer des instants de vie d'une authenticité époustouflante. Du bon cinéma qui vous saisit au coeur... Lelouch n'est pas un de mes réalisateurs préférés, mais il est incontestablement le «chantre du bonheur».
A ma mère pourquoi tu m'as fait ça? C'est terrible ces films quand même. Regardé jusqu'au bout mais au prix d'un effort terrible, avec au bout du compte ce sentiment désolant d'avoir encore une fois perdu une occasion de faire autre chose de mieux (tondre la pelouse, cirer mes chaussures, faire la queue à la boucherie...).
A travers le destin amoureux d'une femme (superbement interprété par Audrey Dana), Lelouch nous offre là un film magnifique, véritable déclaration d'amour aux cinéma (et particulièrement au sien). Bourré d'auto-référence, ce film devrais être vu par les fans de Lelouch ou après avoir vu "d'un film à l'autre" du même Lelouch.
Dernier film en date de Claude Lelouch, « Ces amours-là » est peut-être celui qui cristallise le mieux le cinéma du réalisateur. Du coup, il y a du bon et du beaucoup moins bon. On ne peut s'empêcher d'un côté d'être touché par cette évocation du cinéma des années 40, qui transpire la sincérité et dont le bouillonnement fait souvent plaisir à voir. De plus, Lelouch parvient de temps à autre à donner un souffle à cette aventure romanesque loin d'être dénuée de charme. Je reste pourtant dubitatif pour plusieurs raisons : la musique a beau d'abord être très jolie, elle est omniprésente et cela en devient parfois agaçant. Les personnages sont quant à eux crédibles mais manquent de passion, si bien qu'on a beau relativement s'intéresser au récit, leurs destinées ne nous touchent pas plus que cela. Plus embêtant encore : alors que les défauts évoqués précédemment sont fréquents chez le réalisateur d' « Un homme et une femme », celui-ci fait face à un problème inhabituel : l'interprétation. Oh non pas qu'elle soit catastrophique, mais il est peu dire qu'aucun ne crève l'écran, ceux s'en sortant le mieux étant la jolie Audrey Dana (qu'on a néanmoins vu plus à son avantage) et Dominique Pinon. Et voilà comment l'on arrive à une sorte de « pot-pourri Lelouchien » avec tout ce que cela implique : un résultat sympathique, chaleureux, mais aussi maladroit voire un peu lourdaud... L'ami Claude n'a pas à rougir, mais après la belle réussite qu'était « Roman de gare », on pouvait espérer mieux de cette ambitieuse fresque historique.
L'histoire d'un cinéaste connu qui raconte sa vie, longuement. Le résumé est méchant simplement parce que l'image de Bernard Tapie dans les hommages à ses acteurs m'a suffit pour me souvenir que ce cinéaste peut être insupportable de communautarisme et d'amateurisme sinon de sentimentalisme. Bien que « Roman de gare » nous donnait une perle légère et digeste, on imaginait mal que Lelouch ne cède pas à ses démons. Il le fait d'une certaine manière pendant 2 heures que l'on ne voit pas passer, mais avec sincérité, budget et encore suffisamment de talent. Et comme ça ressemble à un hommage posthume avant la disparition de l'auteur, c'est très émouvant, donc indispensable.
Scénario qui manque sérieusement d'authenticité, on s'ennuie régulièrement même si mon entourage ne partage pas ce sentiment: question de point de vue et de légèreté
AND NOW, LES BELLES HISTOIRES DE LELOUCH. Y'a toujours quelque chose d'interessant dans le cinéma de Claude Lelouch. Depuis de nombreuses années, je reste fan.
« Ces amours-là », réalisé par Claude Lelouch, est une histoire romantique sur fond de tragédie du XXe siècle. La mise en scène est enlevée mais Claude Lelouch a eu la main lourde sur les envolées lyriques. Un peu plus de sobriété et un scénario un peu plus étoffé auraient permis à ce film de nous convaincre totalement. Ici, même si on admire le savoir faire du réalisateur et sa passion pour le cinéma, on est un peu abasourdi par le flot de bons sentiments et par la musique emphatique qui ponctue pratiquement chaque séquence. Audrey Dana livre une bonne interprétation mais ce long métrage laisse une impression mitigée.
Note peut-être dure, mais c'est pour faire baisser cette trop forte moyenne! j'apprécie les films de Lelouch d'habitude, mais là c'est trop de tout : invraisemblances, faux sentiments, fin hyper prétentieuse, acteurs pas terribles, cela finit dans l'écoeurement!
Enfin!!! Claude Lelouch est enfin de retour!!! Après nous avoir fait vibrer pendant 40 ans, il a, durant les 10 premières années de ce millénaire, connu une longue traversée du désert. Des films sans saveur (Une pour toutes, Les Parisiens, notamment) et voilà qu'avec Ces Amours là, il retrouve la formule magique, celle qui nous fait aimer la vie. On sort de ce film avec une pêche d'enfer et l'envie de (re)croire en l'amour. L'histoire est géniale avec beaucoup de rebondissements. Les acteurs sont bons et la musique entraînante. J'ai retrouvé dans ce film des moments inoubliables comme dans "Hasards et Coicidences" notamment. Mr Lelouch, merci et j'attends votre prochainfilm avec imp atience...
Certes, Claude Lelouch en fait souvent un peu beaucoup ou en tous cas répète très souvent les même chose. En tout cas sur ces façons filmer ou de dire les choses. Et alors !! Et après, est ce que Brassens fait du Brel ? Est ce que Jonasz fait du Cabrel ? Et Chabrol du Sautet ? Donc dacord, il est mégalo, oui il est ce qu'on veut. Mais il est surtout un grand amoureux de la vie et du cinéma, il se se faire sublimer les acteurs, nous raconter de grandes histoires. Moi je dis encore Bravo.