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veka1310
10 abonnés
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0,5
Publiée le 4 décembre 2011
Note peut-être dure, mais c'est pour faire baisser cette trop forte moyenne! j'apprécie les films de Lelouch d'habitude, mais là c'est trop de tout : invraisemblances, faux sentiments, fin hyper prétentieuse, acteurs pas terribles, cela finit dans l'écoeurement!
Sacré Lelouch... Son talent est aussi son point faible. Un casting riche et dense pour un scénario qui lui tient plus du capharnaüm que de la densité. A vouloir raconté trop de chose son film en devien tbancal car il s'éparpille toujours. A vouloir créer des personnages tous aussi intéressants que les autres il en vient parfois à plus savoir comment les gérer... D'ailleurs c'est aussi le problème du temps... Si on suit bien le film il y a des anachronismes notamment lorsqu'on fait le rapprochement avec certaines chansons et certaines affiches de cinéma qui parsème les décors du film... Mais rien de bien graves. La chose la plus gênante est l'histoire du procès traité en flash-backs et surtout sa voix off plus agaçante qu'autre chose. La BO est jolie mais omniprésente et peu variée... Mais c'est Lelouch et si il y a bien une chose qu'il confirme c'est bien son incroyable romantisme et son incroyable amour du cinéma qui transpire à chaque plan, à chaque scène et c'est bien là son vrai talent et ce qu'on aime chez lui... J'en ai pleuré à la fin du film.
Du Lelouch, reconnaissable à milles lieux à la ronde. La virtuosité, la beauté, la guerre, les passions mais aussi la mièvrerie, les musiques pompeuses et la prétention sont les marques de fabrication de ce 43ème opus en forme de 50ème anniversaire. La post-synchronisation est désastreuse tel un mauvais doublage de série américaine.
Lelouch revient en forme depuis quelques années, après un léger passage à vide. Je ne comprends pas pourquoi les critiques s'acharnent sur lui, ça relève vraiment de la mauvaise foi.
L’amour… la vie… la chance… la mort nous entraînent avec elles et on y croit. En tous cas je me suis laissé emporter et j’ai aimé ça. Un film dont les acteurs n'auront pas à rougir et Claude encore moins.
Dernier film en date de Claude Lelouch, « Ces amours-là » est peut-être celui qui cristallise le mieux le cinéma du réalisateur. Du coup, il y a du bon et du beaucoup moins bon. On ne peut s'empêcher d'un côté d'être touché par cette évocation du cinéma des années 40, qui transpire la sincérité et dont le bouillonnement fait souvent plaisir à voir. De plus, Lelouch parvient de temps à autre à donner un souffle à cette aventure romanesque loin d'être dénuée de charme. Je reste pourtant dubitatif pour plusieurs raisons : la musique a beau d'abord être très jolie, elle est omniprésente et cela en devient parfois agaçant. Les personnages sont quant à eux crédibles mais manquent de passion, si bien qu'on a beau relativement s'intéresser au récit, leurs destinées ne nous touchent pas plus que cela. Plus embêtant encore : alors que les défauts évoqués précédemment sont fréquents chez le réalisateur d' « Un homme et une femme », celui-ci fait face à un problème inhabituel : l'interprétation. Oh non pas qu'elle soit catastrophique, mais il est peu dire qu'aucun ne crève l'écran, ceux s'en sortant le mieux étant la jolie Audrey Dana (qu'on a néanmoins vu plus à son avantage) et Dominique Pinon. Et voilà comment l'on arrive à une sorte de « pot-pourri Lelouchien » avec tout ce que cela implique : un résultat sympathique, chaleureux, mais aussi maladroit voire un peu lourdaud... L'ami Claude n'a pas à rougir, mais après la belle réussite qu'était « Roman de gare », on pouvait espérer mieux de cette ambitieuse fresque historique.
Claude Lelouch avait révélé au grand public l'excellente actrice Audrey Dana, dans son précédent film Roman de gare (2007). Il lui offre cette-ci, le rôle central de cette fresque romanesque (interminable), étalée sur plus de 70 ans, des années 30 à aujourd'hui. C'est l'histoire d'une femme, à la vie brisée, qui n'aura qu'un seul défaut, celui d'aimer toujours trop vite. En pleine Guerre Mondiale, elle s'amourache d'un commandant Nazi, de deux soldats américains, puis d'un avocat (celui-là même qui doit la sauver d'un procès). Un film fleuve, peut-être trop long mais que les acteurs auront réussis à nous faire oublier l'espace d'un instant (cependant, la fin prêche par trop de nombrilisme). Quant aux acteurs, Audrey Dana, comme à son habitude, illumine de sa présence, aux côté d'un casting tout aussi réussi, où l'on croise entre autre Dominique Pinon, Laurent Couson & Gilles Lemaire.
Avec Claude Lelouch,c'est toujours la même rengaine.Du cinéma romanesque à l'état pur,qui peut horripiler tant il est candide et kitsch,ou qui peut tout emporter grâce à la grandeur de ses sentiments.C'est sur ce fil ténu qu'il a évolué durant ses 50 ans de carrière."Ces amours-là",que l'on peut voir comme un film-somme de toutes ses obsessions apparaît totalement déplacé en 2010.A l'ère du cynisme,tant de bons sentiments et d'envolées lyriques paraissent suspects.Et même avec beaucoup de bonne volonté,on n'y voit qu'une énième variation de ce qu'il a déjà fait,en mieux souvent.La déclaration d'amour au cinéma,à la chanson populaire,à la période des années 30-40,et à tous ses acteurs,est bien vu,notamment lors d'une rétrospective express de tous les visages qui ont marqué sa carrière.Audrey Dana se fond sans souci dans le rôle d'une femme en avançe sur son temps,libre et indépendante,portée par ses émotions plutôt que par sa raison.Mais qu'est ce que tout ça est mielleux,rassis et fauché!Les aphorismes de Lelouch et les ritournelles incessantes tapent sur le système,tout comme ces incessants aller/retour d'une narration éclatée.Et que dire d'une interprétation,qui hors Dana,est tout ce qu'il y a de plus théâtrale.
Il y a trois ans Claude Lelouch revenait avec son Roman de gare, presque incognito, et renouait avec le succès, critique et public. Il nous révélait aussi Audrey Dana qui depuis trace sa route. Malheureusement l'embellie ne fut que de courte durée. Dès le film suivant il replonge dans ses travers et nous ressort un film plus lelouchien que jamais. Tous ses tics de mise en scène sont là, pas la peine de s'étendre là dessus, vraiment plus rien d'original. Que dire du scénario ! Ça part dans toutes les directions en ordre dispersé, parlant de plusieurs thèmes sans en traiter aucun. Et toutes ses références cinématographiques, si lourdes...et mal venues. Tout y passe du cinéma muet à Spielberg. Les dialogues sont quelques fois beaux mais le plus souvent indigestes voir bêtes. Et puis cette musique et ces chansons...beurk ! Il faudra un jour arrêter avec Francis Lai ! Le nouveau compositeur (et acteur) Laurent Couson ne relève pas le niveau, aussi mauvais dans le jeu que dans la composition (et sa voix off est insupportable). Quant au reste de la distribution on reste dubitatif devant autant de fausses notes. A part Anouk Aimée quelques minutes et Dominique Pinon, ils sont tous très mauvais. Judith Magre a passé l'âge de jouer les jeunes filles en fleurs (84 ans quand même, merci le maquillage...). Raphaël pour son premier film est transparent, aussi fade acteur que chanteur. En parlant de chanteur, Liane Foly est à claquer, on a envie de lui donner un coup de fusil tellement elle est horripilante. Pour ses 50 ans de métier on s'attendait à ce qu'il fasse tourner toutes ses ex-femmes, heureusement il n'a pas eu ce mauvais goût là. Reste la belle Audrey Dana qui fait ce qu'elle peut pour ne pas sombrer avec le bateau, elle sauve un peu tout ça mais ne va pas ressortir grandie d'un tel rôle. Bref pour ce cinquantenaire on sent bien que Lelouch a voulu faire une grande saga foisonnante et populaire. Mais le problème est qu'il ne s'est fait plaisir qu'à lui-même. C'est dommage car il y a quand même quelques belles scènes (mais si peu) et l'histoire aurait pu être passionnante. Avec un bon scénariste peut être et une mise en scène digne de ce nom. Là on s'ennuie juste pendant deux heures en écoutant des chansons à la c...
On n'est jamais si bien servi que par soi-même. Lelouch rend non seulement hommage, très lourdement, au cinéma, mais... à lui-même. Il faut lui reconnaître un certain savoir faire. Quelques scènes sont réussies, d'autres sont ratées, voire ridicules, comme cette comédienne qui donne un spectacle dans un train de déportés. L'ensemble empeste le mélo sirupeux, la démagogie commerciale et la prétention. De plus, la comédienne qui interprète le personnage principal, n'a ni charme ni charisme. Seul l'excellent Samuel Labarthe, dans son numéro d'officier allemand romantique, tire son épingle du jeu au milieu de comédiens qui font ce qu'ils peuvent mais n'ont guère de présence. A part quelques longueurs insipides, comme le duo final, ça se laisse tout de même voir. La fin est particulièrement mauvaise. Lelouch aurait du terminer par son petit numéro de comédie musicale, mais il n'a visiblement pas su s'arrêter.
Du grand, du beau cinéma... C'est vrai que le film donne envie de s'embraser pour les yeux de cette douce, juste une fois. Lelouch a toujours ses mêmes démons qui le hantent et, ici, le transcendent !
Claude Lelouch a un goût prononcé pour la grandiloquence. Et ici, il s'en donne à cœur joie. Les déclarations vibrantes avec le ton prononcé des acteurs, accompagnées par des violons déchaînés parcourent entièrement son film. Des bons sentiments, du mélodrame jusqu'à l'ecoeurement, des situations téléphonées, des personnages pas crédibles, des dialogues trop enflammés... Trop c'est trop. Le bouquet final étant l'hommage que se réserve Lelouch avec le défilé de toutes ces scènes d'amour qu'il a filmées pendant sa carrière. C'est sincère certes, mais pas très subtile.
Bah ! C'est un film de Lelouch, donc non conventionnel, original et plein de trouvailles géniales ou de poncifs éculés. J'ai passé un très bon moment en visionnant cette histoire passablement décousue et faite de bric et broc : je ne m'y suis jamais ennuyé. Impossible de résumer cette fresque qui se déroule sur près de 110 ans et "X" générations. Les références/clins d'oeil à d'autres films sont omniprésentes. Les acteurs sont tous très bons et servent à merveille ce film "pas comme les autres".
Après s'être offert une petite récréation avec le délicieusement bien nommé "Roman de gare", Claude Lelouch revient à ses fondamentaux avec cette fresque sentimentale. Il y retrouve d'ailleurs une grande partie de l'équipe de son précédent film avec Audrey Dana, qui tient pour le coup ici le rôle principal, Dominique Pinon et Zinedine Soualem. "Ces amours-là" est aussi l'occasion pour le réalisateur de se pencher sur son passé et de nous faire partager les moments de cinéma qui ont marqué sa jeunesse et fait naître sa vocation. L'occasion aussi, certes un peu narcissique, de faire un bilan de sa carrière qu'il déroule furtivement le temps de quelques images qui nous rappellent bien des souvenirs. C'est en effet assez troublant finalement, car ayant souvent voué Lelouch aux gémonies, je me rends compte à travers cette séquence nostalgique que cet artiste controversé a souvent accompagné mon parcours de spectateur. Et j'ai quelque part eu l'impression de revoir rapidement ma vie défiler. Alors, que reste-t-il de nos amours ? Assurément de très belles choses mon cher Claude...
On se laisse volontiers emporter dans cette vaste rétrospective d’amours flamboyantes et romanesques.chères à Claude Lelouch. L’héroïne du film est ici une vieille dame,qui fut jadis une femme amoureuse et aussi celle qui sauva la vie d’un petit garçon juif devenu aujourd'hui, un peu grâce à elle selon le film, un cinéaste de renom.