Découvert un peu par hasard, très agréable comme film. Après un bon spitch autour d'une société incapable de mentir, il nous fait relativiser notre relation avec les autres, avec la vie en général, avec la mort. Un bon petit film bien sympa.
L'idée de départ était séduisante mais sans doute bien trop ambitieuse pour la traduire en un film cohérent ... Ca n'a pas manqué, The Invention of Lying est complètement décousu. Ce n'est pas parce que mentir n'existe pas que tout le monde doit être complètement abruti et naïf ? Pourquoi personne ne questionne-t-il les "vérités" qui leur sont assénées ? On peut très bien se tromper sans pour autant mentir. Bref, le concept est présenté de manière complètement incohérente, ce qui m'a gâché le plaisir. Mention spéciale quand même pour Ricky Gervais et Jonah Hill que j'apprécie toujours autant. Mais au final ça me presque de la peine pour Ricky Gervais, qui non content d'incarner un petit gros loser se retrouve en plus avec un film pas terrible à son palmarès ...
Excellente comédie avec une idée originale; imaginez un monde ou le mensonge n'existe pas, ou tout le monde dit ce qu'il pense! Y'a des dialogues hilarants et quelques scènes absurdes, y'a de quoi passer un très bon moment :)
Je met 1,5 et non moin pour les 40 première minutes. Une idée de départ originale, avec quelques passage plutôt bien trouver et marrant. Sauf que ensuite le film n'a plus ni queue ni tete, le film essaie de faire passer une tonne d'idée très maladroitement, le film perd de son humour, les dialogues sont affreux, et surtout le film se met a blasphémer a tous vas, manquant cruellement de respect envers les personnes ayant une quelconque croyance religieuse de manière très explicite, et on parle pas d'une ou deux petite blague sur le sujet nan on parle de pratiquement une heure de film non stop sur le sujet. C'est donc un énorme gâchis et le film a clairement 2 partie de qualité extrêmement séparé.
Un monde où tout le monde dit toujours la vérité, où l'on ne peut pas mentir puisque l'on ne sait même pas que le mensonge existe. Sauf qu'un jour, sur le point d'être jeté à la rue, un "nul" licencié et éconduit découvre le mensonge… Ce monde de vérité est un enfer, commandé par un big brother intérieur implacable auquel rien n'échappe. La découverte de l'affabulation est un miracle pour Mark, la route vers la fortune, la création de la littérature et, c'est le clou du film , celle du paradis et de la religion, on peut imaginer que R Gervais a pris des risques avec le public américain en la présentant comme le mensonge originel ! La comédie romantique sur laquelle il greffe cette découverte fondamentale n'est pas à la hauteur de cette trouvaille mais on aura bien rit.
Le film est facile à suivre et plutôt amusant, grâce à son thème racoleur. Cependant, l'univers proposé ne tient pas la route car c'est la copie de notre propre univers : médias, buildings, capitalisme, etc. Si le mensonge était impossible, notre monde n'aurait certainement pas cet aspect, ni non plus le même genre de processus sociaux-économiques. D'autant que ce monde aurait été forgé depuis l'aube des temps par une humanité ignorante du mensonge. Pour faire le boulot jusqu'au bout, il aurait fallu se creuser pour imaginer ce qu'aurait été un tel monde. Mais là non, on a pas envie de se creuser, et en bon fainéant, le scénariste cherche juste la banale comédie bancale facile à produire et à vendre.
Dans un monde où les gens ne disent que la vérité (et par conséquent prennent tout discours pour vérité), un homme trouve le moyen de mentir. "The Invention of Lying" dispose d'une belle idée de départ, que Ricky Gervais (acteur et réalisateur) exploite assez bien dans la première partie. Malgré un manque de folie dans la réalisation, et une seconde partie très conventionnelle, le film contient ainsi quelques gags savoureux, et des répliques "franches" souvent amusantes. Par ailleurs, le scénario montre que le mensonge est finalement à la base de notre société (conventions sociales, ou fictions et par extension arts et religions...), et qu'il n'est un mauvais outil que lorsqu'il est utilisé à mauvais escient. Côté acteurs, Jennifer Garner a un spontanéité agréable en femme superficielle mais gentille, Ricky Gervais convient très bien à ce personnage de loser futé, tandis que Rob Lowe campe admirablement une petite ordure, très proche de son rôle dans "Wayne's World".
Excellent film mais a ne pas classer forcement dans le genre "comique" . Ce film est basé sur une vision ters pessimiste du comportement humain et reussi a contre-parodier la societé. Bonne moralité. Tres bon sujet. A voir.
Voici un film qui déçoit forcément, on regarde le casting qui est juste hallucinant, le moindre second rôle est tenu par quelqu'un de connu que l'on avoir à l'écran, on voit le créateur du truc, on s'attend à quelque chose d'énorme. Et finalement c'est un peu l'éléphant qui accouche d'une souris. Mais je l'aime bien cette souris. En fait le film prend tout le monde à revers. Je ne vais pas vous faire le coup du chef d'oeuvre incompris, on est d'accord c'est inabouti, sauf que, malgré ses défauts évidents, j'y vois des choses biens.
En fait ce qui gêne c'est que cet univers où on ne ment pas ne tient pas debout, pourquoi les gens iraient au casino pour perdre de l'argent si on leur dit à l'entrée qu'ils vont tout perdre ? Pourquoi faire de la pub si on dit que c'est pas bien ? Mais ce qui est agaçant c'est peut-être ce mélange malsain de cynisme naïf des personnages qui ne peuvent pas s'empêcher d'être méchant. Du coup le mensonge est vu dans le film comme une façon d'apporter le bien. Sauf que le film ne va pas être aussi manichéen, il va nuancer, on peut faire le bien, mais aussi faire le mal, il faut savoir s'en servir à bon escient.
J'aime bien le fait que dans ce monde sans mensonge il n'y ait pas de religions, bien que le pastiche de Christ soit à demi raté, il y a de l'idée. En fait c'est un peu tout le temps comme ça, il y a de l'idée, mais inaboutie.
Mais ça me donne quand même envie d'aimer ce film, qui est très moyen pour ça, il déborde d'idées. Et mieux, il s'agit de bonnes idées. Je pense qu'il faut prendre un peu de recul vis-à-vis du film, mais je trouve qu'il y a quand même des scènes, des situations qui fonctionnent même si l'univers en incohérent. J'apprécie d'autant plus que les gags sont pince sans rire. C'est un rire jaune (enfin un sourire dans ce cas) créé par les situations tout le long du film et ce n'est pas juste du pipi caca censé faire rire aux éclats.
Et avec l'apparition du mensonge, vient l'apparition de l'honnêteté !
J'ai du mal à évaluer ce film, qui m'a énormément plu et déplu en même temps. En tant que comédie, il ne vaut pas grand chose : on sourit rarement, malgré de bonnes idées, et un concept de départ alléchant. En revanche, d'un point de vue satirique, le film est plutôt réussi : on pense forcément à la vie de Brian, dont le film s'inspire allègrement. Mais la plus grosse réussite du film, c'est de nous amener à cette conclusion : notre monde est exclusivement basé sur le mensonge, puisque dans ce film, pas un instant, on a l'impression de se situer dans la réalité.
Ricky Gervais n'est pas drôle sans l'aide de Stephen Merchant, ce film en est la preuve. Rien n'y fait : Ni les nombreux guests (Tina Fey, Jonah Hill, Louis C.K., Philip Seymour Hoffman, Edward Norton, Patrick Stewart, Jason Bateman, Jennifer Garner, Rob Lowe, etc...), ni l'idée de base, pourtant excellente. Le sujet, qui aurait pu être à l'origine d'une excellente comédie dramatique (ou comédie tout court), n'est pas traité à sa juste valeur, et Ricky Gervais devient rapidement antipathique, en grande partie à cause de son jeu d'acteur, qui n'est pas aidé par les dialogues qui sont totalement désastreux. Le fond est assez douteux (anti-christianisme primaire), et la forme ne suffit malheureusement pas à faire illusion Dommage, le sujet méritait d'être bien mieux traité, peut-être que ça aurait été le cas si le film avait été réalisé par un homme qui n'était pas obsédé par son anti-catholicisme et sa propre personne.