Avis : The Invention of Lying - Page 5

Le menteur pathologique, lorsqu'il est obligé de dire la vérité, cela peut donner "Menteur, menteur" (Tom Shadyac), façon pochade et grand moment pour Jim Carrey en 1997. "The invention of lying" part du postulat inverse : dans un curieux monde qui ressemble au nôtre, mais sûrement dans un univers parallèle, où tout le monde sans exception dit la vérité, Mark invente le mensonge - comme tout le monde est sincère il peut affirmer n'importe quoi, en étant sûr d'être cru, et en tire rapidement un profit personnel sur le plan matériel. Cependant mentir lui sert aussi à réconforter : en voulant adoucir les derniers instants de sa mère il invente l'Au-delà, en présence des infirmières ; elles vont répandre rapidement la Bonne Nouvelle et Mark devient l'Elu, celui qui a eu la Révélation. Devenu célèbre et riche, l'ancien "loser" réussit enfin en amour, mais en se refusant à mentir... Il faut de la mesure en tout. La société sans mensonge n'a rien d'idéal : on juge sur les apparences, le physique, la fortune, le laid et le pauvre sont ainsi désignés par tous comme laid et pauvre - "losers" ils sont, "losers" ils sont condamnés à demeurer, sans espoir aucun. La société est figée -par exemple Jennifer (Garner), jolie cadre, ne peut-elle envisager d'union qu'avec un autre beau cadre. Mais quand le mensonge s'en mêle.. Il est bien évidemment nécessaire à la vie des hommes, dans le cercle rapproché des relations familiales et amicales, tout comme liant social en général - le mensonge pieux, véniel, celui qui embellit le quotidien et désamorce les conflits, mais celui qui évite aussi l'outrance de l'hypocrisie. Le Britannique Ricky Gervais ("The Office") et l'Américain Matthew Robinson ont scénarisé et réalisé ensemble cette fantaisie sur le bon usage du mensonge (arrondir les angles, adoucir les douleurs). C'est plutôt pas mal fait, mais cela tourne un peu à vide vers la fin. Bonne distribution autour de Gervais/Mark, et il y a même des "guests" (Norton, Seymour-Hoffman) !!

J’ai trouvé cette comédie plutôt bonne. Je suis tout particulièrement fan du concept. Vivre dans un monde sans mensonge, et surtout ce qui se passe si cette règle disparaît pour un seul individu. L’idée est géniale. En plus, elle est particulièrement bien appliquée. On pourrait avoir peur de tomber sur un truc un peu lourding à l’américaine, mais pas du tout. L’humour est bien dosé. On est toujours dans la justesse sans tomber dans quelque chose de déplacé et pesant. Au départ, le côté direct des protagonistes surprend. Nous ne sommes pas habitués à ce que les gens se balancent leurs quatre vérités comme si de rien était. J’ai beaucoup rigolé sur de nombreux échanges. Il y a quelque chose de frais et audacieux. Après malheureusement, il est vrai qu’une fois le concept bien exploré, ça va un peu tomber à plat. Le film a du mal à trouver un nouvel élan. La partie romantique prend un peu le relai et même si elle n’est pas au même niveau, elle reste mignonne. Il faut dire le personnage de Mark est franchement attachant. J’aime beaucoup l’acteur Ricky Gervais qui a ce petit truc sympathique. Le casting secondaire est aussi de bonne qualité avec Jennifer Garner et Jonah Hill. Sans oublier pour le plaisir les brèves apparitions de Philip Seymour Hoffman et Edward Norton.

je n'ai pas attendu la sortie française pour le découvrir, voici ce que j'en avais pensé à l'époque: "c'est une comédie vraiment sympa. encore une fois ce n'est pas une comédie exceptionnelle mais on rit bien et on passe un bon moment. En plus on a le plaisir de retrouver rob lowe ou encore philip seymour-hoffman dans un petit role c'est bien sympa l'idée de base est géniale: on est dans un monde qui ne connait pas le mensonge , tout le monde dit la vérité et un homme décide de "ne pas dire vrai", créant ainsi des situations cocasses, c'est aussi l'occasion de parodier notre monde, c'est bien vu. Malheureusement ça ne va pas assez loin, il y avait je pense moyen de créer des situations encore plus drôles et délirantes, ça reste trop gentillet à mon goût. On peut se demander ce qu'aurait été le film avec un personnage à la jim carrey. mais bon je le conseille aux fans de petites comédies rigolotes c'est toujours bon à voir je lui mets deux étoiles."

L'intelligence du film réside dans un concept assez basique mais qui poussé jusqu'à maturité fait presque office d'étude sociologique. En effet la manière d'évoquer la création de Dieu, puis sa mort, de manière très Nietzschéenne, est la principale réussite du film. Le problème étant la volonté humoristique du film, si elle est efficace au début perd de sa force et de sa vélocité à mesure que les gags se répètent encore et encore. L'intérêt du film n'est donc pas le côté comédie partiellement raté mais plutôt son intelligence menée à terme. Néanmoins à toujours vouloir s'appuyer sur les bases d'un humour franchement roublard le film se discrédite de lui même et sa principale force devient faiblesse. Dommage l'idée de départ était bonne comme le début du film, si seulement le film avait duré 20 minutes il aurait été une réussite, mais là non, trop long trop con.

Un film très drôle avec une excellente morale. Et si le mensonge n'était pas que mauvais mais pouvait permettre de rendre un peu de bonheur à son prochain !! J'ai adoré!!! Je pense que si qui verrai ce film se rendront compte que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire!!!

Imaginez un monde où le mensonge n'existe pas, où la fiction n'existe pas... Je vous l'accorde se serait quand même assez déroutant et surement ennuyant... Ricky Gervais et Matthew Robinson ont fait de cette idée un film, tout comme cette dernière le résultat est assez déroutant et ennuyant mais l'ensemble reste drôle.
The invention of lying, il faut le dire a au moins le mérite d'être original, et en ce moment dans les comédies américaines l'originalité fait quelque peu défaut. Ce nouveau film, même si il garde un humour typiquement américain, apporte un peu de fraîcheur à Hollywood. Il apporte de la nouveauté qui nous surprend en début de film, mais qui à la longue perd de son effet et retombe petit à petit dans l'ennuie et la banalité... Les gags nous sont annoncés par des panneaux de signalisation bien avant la chute... Puis finalement nous retombons dans la comédie typique américaine que se soit dans les gags ou dans la trame générale...
Pour reprendre certaines critiques, il est vrai que ce film a un côté très philosophique, avec pleins de morales et tout le toutim, mais le plus intéressant est sans conteste le côté religieux que prend le film. Car en effet scénaristes et réalisateurs parodient gentiment et à merveille le Christianisme. C'est drôle, c'est subtil et ça fait mouche à chaque fois, sans pour autant qu'on est besoin pour tout comprendre, de lire la Bible avant la séance...
Autre raison d'aller voir le film. Le casting, qui n'est certes pas un casting de rêve, mais qui regroupe des acteurs très talentueux... En revanche pour les figurants il y a de nombreuses choses à revoir....
Une très bonne comédie américaine ORIGINALE, qui n'est malheureusement diffusé que dans 30 salles françaises...

(..) Gervais maîtrise avec un brio imparable les usages et attitudes qu'imposerait une telle donne [ou réalité décalée], conjuguant l'acuité d'un philosophe avec la verve flamboyante d'un adulescent sûr de lui. On aurait envie de dire de The Invention of Lying qu'il se situe quelque part entre les géniaux Idiocracy et Dans la peau de John Malkovich ; mais comme ceux-là, il ne ressemble à rien, tout en permettant à des vérités triviales mais repoussés, presque par automatismes, d'éclater à nouveau. Rick Gervais brise la glace, celle que ses personnages ignorent défénestrer en permanence, pour capter des subtilités réminiscentes.

Une excellente comédie très originale. A voir au plus vite !

Une très bonne idée de départ qui est bien exploitée dans la première moitié du film. Malheureusement, du moment que R.Gervais nous la joue les 10 commandements, le film s'enlise dans le n'importe quoi et c'est bien dommage.

L’invention du mensonge inédit sur nos écrans permet pourtant de voir dans une nouvelle comédie un comédien dont on entendra dans pas longtemps parlé étant donné son potentiel, déjà qu’il nous avait fait rire dans la ville fantôme, mais Ricky Gervais est plus connu pour son talent de composition dans la série The Office mais son entrée à Hollywood n’est pas encore gagné. Certes l’idée du film dont le tire du film ne cache rien dans l’histoire « l’invention du mensonge » et de plus, une voix-off martèle dès le générique de début les règles du jeu du film à venir comme-ci le spectateur sans ces instructions n’aurait compris. L’idée du film était pourtant pas mal du tout, pas de tricherie entre les gens, on se dit tout ainsi les films de fiction n’existe pas, étant que des lectures de faits historiques et c’est le gentil Ricky Gervais qui va se charger d’inventer le mensonge, apportant son lot de conséquences importantes. Ricky Gervais qui interprète le personnage principal s’en donne à cœur joie et si la partie comédie décape, celle du romantique déçoit. Pour ce qui est de la comédie, beaucoup de scènes drôles apportent son lot de fou-rire mais à noter qu’il y a une contradiction entre ce que la voix-off annonce au début et ce qu’il en est au fil des scènes, à savoir que la voix-off annonce un conflit entre la vérité omniprésente et le mensonge. Or au fil des scènes, on découvre que les conversations entre les gens sont moins basées sur l’absence de mensonge mais plus sur le non-dit, ainsi notre façon de voir le film est ici faussé au point que le film commence à paraitre décevant fasse au potentiel comique du personnage principal et que le sujet aurait pu faire un excellent film. Mais on découvre l’impératif comique durant ces scènes dans ce détournement de postulat : il aurait été ici difficile voire impossible d’aligner des saynètes sur le fait que les personnages se disent tout, c’est ainsi que la première partie du film laisse plus penser à une suite de sketchs avec des dialogues se voulant politiquement incorrects on retrouve ainsi le comique télévisuel le plus corrosif, laissant la mise en scène (assez sommaire au final) qu’au service de la scène en question sans jamais chercher à voir ce qui est au loin, le politiquement incorrect, ainsi on aura comme amuse-bouche la première partie espérant que la suite relèvera le niveau mais ce ne sera malheureusement pas le cas, les scénaristes ayant préféré restés dans cette optique la suite n’apportera rien de bien nouveau si ce n’est une histoire romantique assez décevante de plus, on observe une nouvelle tromperie dans le scénario avec la promesse au début d’un dérèglement du système mais les scénaristes à force de vouloir rester dans l’optique de faire des sketchs rendent impossible la perspective d’une quelconque subversion laissant un vieux gout amère de quelque chose d’inachevé et donne un spectacle qui se révèlera vite être sans saveur ainsi l’idée de voir un système changé à la vue du mensonge (avec des scène un brin subjectif) ainsi les deux scénaristes ne souhaitant pas aller dans un scénario pouvant au final devenir top compliqué et les scènes ne sont jamais vraiment exploité à fond.
On regrette donc que le nouveau bébé de Ricky Gervais n’est pas laissé comme La ville fantôme les clefs de la réalisation à quelqu’une d’autre comme David Koepp, car ici en terme de réalisation, on a quelque chose de très simple, sans grand intérêt et assez moche à voir. Ainsi l’invention du mensonge se base sur un concept guère intéressant car celui-ci ne concerne que son propre univers scénarisé et ne se contentant que d’enchainer les gags tels une émission comme Saturday Night Live à savoir des gags qui ne sont pas toujours drôles et inoffensifs, on attendait mieux de la part de Gervais lui qui avait réussi dans The Office a apporté de l’humour grinçant. Reste que L’invention du mensonge se contente d’être un film enchainant des gags et ne se recyclant pas pour autant, s’accrochant à de vieilles ficelles. Une fois les idées de base des scénaristes passées, Gervais se voit l’inventeur de la fiction mais aussi de la religion (il inscrit ses dix commandements sur des boites de pizzas). On a même droit à une morale assez simple qui n’engage pas grand-chose comme le droit à la différence et à la réussite de chacun et ce même si on doit passer avant par de l’humiliation. L’histoire romantique n’est pas aussi en reste puisqu’on se demandera tout au long du film si le héros arrivera à conquérir le cœur de la belle Garner, bien entendu le fin est tout à fait prévisible et parce que les codes du genre sont ici respectés à la lettre, si ce n’est qu’on ne verra jamais le couple s’embrasser. Au final le film n’est qu’une bonne sitcom avec des acteurs presque bons et une idée pourtant intéressante, dommage car le but était presque atteint.
critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr

mignon petit film, je trouve qu'il part un peu dans tous les sens dans sa première partie, sinon une réussite quand même...

Sans être la comédie-potache de la décennie, "The Invention of Lying" reste un bon moment à passer. Le postulat est assez original et a le mérite de susciter un intérêt certain pour les mésaventures de ce pauvre type, laid, gros et stupide. Le premier mensonge de sa vie (celui de l'humanité par ailleurs)va être l'occasion d'avoir droit à des gags inédits dans l'histoire du cinéma. On pourrait même déceler un embryon de philosophie derrière tout ça : le personnage se crée d'abord une identité propre avant de chercher à sauver le monde, créant au passage les religions !).
Mais n'allons pas quand même nous évertuer à chercher de bons points sur le fond alors que la forme, elle, laisse clairement trop à désirer. C'est typiquement la comédie américaine de base, méconnue car jugée trop débile pour être appréciée sur son fond. C'est assez dommage, mais le film en souffre clairement.
A voir pour savourer quelques scènes très crues et l'originalité du scénario.

Ou comment transformer une idée de départ en or en film de plomb . L'originalité de l'histoire aurait dû mener à une comédie d'humour sur fond de philosophie plutôt que de grossir les rangs des comédies sentimentales dont on nous abreuve sans répit. Quelques coups de griffes à la pensée religieuse, au consumérisme et aux modèles de sociétés modernes individualistes ne suffisent pas à faire passer la pilule. On goûte à une impression de gâchis formidable

Surpris ! je suis tombé dessus par hasard et franchement j'ai vraiment bien aimé, le scénario est bien pensé et original, les dialogues sont extra ainsi que les personnage ils sont très bien interprété, c'est parfois très drôle et à la fois émouvant !

Amusant mais sans plus. Au bout d'un moment, on s'y perd.
Et puis, c'est original mais tellement pas crédible.
Comme un essai.