AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
4,1
17745 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur La Ligne rouge ?
5
378 critiques
4
193 critiques
3
60 critiques
2
47 critiques
1
31 critiques
0
18 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Très beau film de Mallick avec une superbe moitié de film très prenante sur la prise de la colline contre les japonais, le tout ponctué d épisodes plus poétiques et oniriques comme sait bien le faire Mallick. Heureusement ici le film malgré sa longueur n'est pas ennuyeux et complètement sur une autre planète lors de ses séquences, voir même pour une fois, jai apprécié cette touche rêveuse qui renforce les contrastes avec les gueulantes du capitaine.. Des plans vraiment incroyablement beau comme toujours avec lui et un casting de folie!!
Un film qui ne devrait pas exister ... J'ai passé 3 heures à haïr les "grands" de ce monde qui sacrifient la pauvre humanité à leurs jeux de guerre ... Et une énorme envie de leur faire la guerre à eux ... Grand film que je ne regarderai jamais une seconde fois
Il a eu 4.5 étoiles vraiment à la limite de la limite. C'est, ne nous le cachons pas, un excellent film de guerre, qui rejoint largement la marche ou se trouve il faut sauver le soldat Ryan (mais il reste tout de même inférieur). Commençons par le casting, qui est d'une force incroyable... Aucun nom n'est inconnu au bataillon, tous sont connus (avant ou après le film. Et forcément, tous crèvent l'écran. Et avec autant de personnage, il n'est pas évident de réussir ce coup. Il faut admettre que cela est aidé par un scénario parfaitement construit. Ce dernier réussit le coup de maitre de présenter les personnages toujours en gardant en vu l'histoire parfaitement construite. Une musique discrète, mais intéressante. Petit bémol sur deux points: D'abord le caractère parfois cliché de certains personnages et l'histoire un peu légère. Je parle bien de l'histoire (Aller d'un point A à un point B), parce que la psychologie des personnages est très bien ressortie. Bref, un bon film de guerre, qui rejoins le classement des plus grands.
A cause de leurs sorties rapprochées, on a souvent comparé à tort "La Ligne rouge" et "Il faut sauver le soldat Ryan". A part le contexte historique et l'aspect profondément humain des deux films, ils n'ont rien en commun!! En effet, plus qu'un film de guerre, "La Ligne rouge" est une oeuvre philosophique et poétique sur une bataille particulièrement sanglante dans le Pacifique. Un drame humain dont les voix-off sont le témoignage, des scènes de guerre magistrales et un casting hors norme pour un film magnifique. Indispensable!!
Ce film prouve très bien que ce n'est pas parce que il y a de bons acteurs et de belles images que c'est une réussite. Dès les premières minutes, l'ennui s'installe et les réflexions philosophiques tentant de chercher l'humanité dans la guerre manquent de poigne. La plupart des scènes sont absurdes, n'apportent pas grand chose à l'intrigue et malheureusement il est difficile de ne pas décrocher tellement "La ligne rouge" ne convainc pas. Bref, on en viendrait à se demander pourquoi ce film est bien noté de partout, bien qu'il soit un excellent somnifère.
Un (trop) long et lent film de dénonciation de la guerre, que le réalisateur oppose à la beauté et l’harmonie de la nature. Les images sont belles, et les mouvements de caméra majestueux. Loin du film d’histoire ou de l’esprit héroïque, Terence Malick s’attache à montrer la souffrance des hommes participant à la bataille, en l’occurrence ici celle de Guadalcanal, leurs peurs et angoisses avant de monter au front, ou lorsqu’ils avancent vers un ennemi invisible, pour des raisons qui les dépassent ou pour la gloriole d’un officier supérieur. C’est l’aspect du film le plus réussi, les commentaires et réflexions en voix off oscillant quant à eux entre la grandiloquence naïve et la métaphysique simpliste.L’ensemble aurait gagné à plus d’humilité et de concision.
Un budget énorme, un casting vraiment exceptionnel, 3 heures de pellicules, des notes dithyrambiques : j'ai lancé VLC avec enthousiasme. Plus dur fût la chute. The Thin red line c'est d'abord un rythme inégal assumé qui développe ses personnages et situations par à coup, qui ne crée pas de climax ou de montée en tension. On sent bien que ce n'est pas la guerre mais les questionnements de ses acteurs qui intéressent l'auteur. Malheureusement je n'ai vu dans la voix off que des réflexions creuses et convenues délivrées avec emphase : la guerre est moche, elle est absurde, la nature par contre est belle et les autochtones qui ne demandent rien à personne vivent en harmonie avec les poissons. L'oeuvre reste profondément originale : les plans "documentaire animalier de France 5" m'ont rapidement lassé et la description des japonais a le mérite d'être innovante à défaut d'être très respectueux de la réalité historique. Une fois encore dans un film de guerre on voit la création de liens quasi familiaux entre membres d'une même unité et une fois encore on voit que les distinctions militaires sont moins liés au courage qu'à la chance, l'ineptie et des choix politique. Rien de nouveau mais c'est bien montré. Par contre faire apparaître Jared Letho à l'écran et le filmer pendant 5 bonnes minutes avant de le sacrifier sans prévenir et sans y revenir m'a bousculé : voilà la création d'une audacieuse frustration. Les interminables flash-back jaune pâle sont d'un mièvre insupportable. Heureusement que la chute
spoiler:
(l'ingénieur est cocufié)
en prend le contre pied. Au final je n'ai pas compris grand chose, n'ai pas accroché aux événements et aux personnages et me suis pas mal ennuyé.
en prend le contre pied. Au final je n'ai pas compris grand chose, n'ai pas accroché aux événements et aux personnages et me suis pas mal ennuyé.
ManoCornuta
Terrence Mallick abordait le genre du film de guerre en voulant insuffler l'onirisme propre à ses travaux précédents. Si le résultat a pu en emballer certains, pour ma part j'ai eu le net sentiment d'avoir affaire à un long pensum philosophique chargé, poussant à mon sens trop loin les feux de son ambition intellectuelle. Il manque à la Ligne Rouge la rage désabusée d'un Platoon, le cynisme d'un Full Metal Jacket ou la brutalité sans fard du Soldat Ryan (pour donner un film de la même époque). Ce n'est pas tout de filmer des paysages de rêve avec une pléiade de stars à l'affiche (pour l'emploi qui en est fait d'ailleurs...) et d'entrecouper les scènes de guerre de longues digressions intellos: le propos n'en devient que plus fumeux.
Jonathan M
La Ligne Rouge dresse un portrait d'hommes de guerre dans leur retranchement. Il ne s'agit pas juste de partir au front tête baissée, écoutant pieusement son supérieur, non. Il y a l'ordre et la morale. Il faut comprendre que ce que l'on fait, n'est pas forcément pour le bien, mais maintenant que nous y sommes, reculer ne ferait que nous condamner. L'ennemi en est un parce qu'il a en sa possession quelque chose que l'on aimerait obtenir. Ici, la bataille de Guadalcanal et la colline de la terreur. Une histoire d'hommes, paralysés par une peur terrassante. Des visages pâles, fatigués, anxieux, à qui l'honneur du drapeau n'est risiblement plus un vecteur de survie. Oui, survivre, c'est le terme. La Guerre crée des âmes à tout jamais éreintées par ce qu'est capable l'humain. Les tranchées, les explosions, le sang, le martyre. Comment sortir indemne d'un tel affront ? Malick ne fait pas un film de guerre pour approuver sa loyauté à la nation, mais bien au contraire pour montrer à quel point tout ceci est méprisable.
Positif : Seul film à rendre poétique, beau et sensible un film sur la guerre.
Poétique parce qu'il met la nature au centre (et non pas la guerre) du film. Parfois luxuriante généreuse et créatrice, la Nature est filmée aussi comme cruelle et dévastatrice, au travers de la mort notamment. La nature, au-dessus des hommes, contemple le spectacle atroce qui se joue sur ses terres, sur l'île de Guadalcanal.
Film introspectif. Ce n'est pas le premier film à dénoncer les atrocités de la guerre et le pétage de câble des soldats, mais c'est peut-être celui qui se centre autant sur les émotions plurielles de chacun. Il n'y a en effet pas vraiment de personnage principal, et on voit commun chacun est pris dans la tourmente (la tourmente de ne pas arriver à prendre la colline pour le général, de mourir pour certains, de ne pas être avec leur femme pour d'autres).
Ambiance créée par la mise en scène T. Mallick : guerrière, poétique, et des images incroyables.
Très bien joué.
Negatif : Un peu trop d'introspection parfois, qui fait déconnecter le spectateur.
La dénonciation sur destruction de la nature n'a peut-être pas été assez marquée.
Poétique parce qu'il met la nature au centre (et non pas la guerre) du film. Parfois luxuriante généreuse et créatrice, la Nature est filmée aussi comme cruelle et dévastatrice, au travers de la mort notamment. La nature, au-dessus des hommes, contemple le spectacle atroce qui se joue sur ses terres, sur l'île de Guadalcanal.
Film introspectif. Ce n'est pas le premier film à dénoncer les atrocités de la guerre et le pétage de câble des soldats, mais c'est peut-être celui qui se centre autant sur les émotions plurielles de chacun. Il n'y a en effet pas vraiment de personnage principal, et on voit commun chacun est pris dans la tourmente (la tourmente de ne pas arriver à prendre la colline pour le général, de mourir pour certains, de ne pas être avec leur femme pour d'autres).
Ambiance créée par la mise en scène T. Mallick : guerrière, poétique, et des images incroyables.
Très bien joué.
Negatif : Un peu trop d'introspection parfois, qui fait déconnecter le spectateur.
La dénonciation sur destruction de la nature n'a peut-être pas été assez marquée.
Jim Caviezel sort clairement du lot dans ce long métrage accompagné de la légende Sean penn, leurs jeux d'acteurs parfaits tout comme le reste du casting.
Un petit extrait du film
Peut-être qu'il y a une âme universelle dont chaque homme a une part.
Tous les visages d'un même homme.
Un être universel.
chacun est à la recherche de son salut.
Comme une braise retirée du feu.
Critique complète sur CinemAnimation sur Facebook
Un petit extrait du film
Peut-être qu'il y a une âme universelle dont chaque homme a une part.
Tous les visages d'un même homme.
Un être universel.
chacun est à la recherche de son salut.
Comme une braise retirée du feu.
Critique complète sur CinemAnimation sur Facebook
La guerre est un massacre absolu, sans aucune possibilité de rédemption. Aspire à refléter cette réalité avec des moyens assez éloignés du cinéma de guerre classique. La Ligne rouge n’est pas pour autant un film qui séduirait exclusivement par sa beauté plastique. Il s’emploie davantage à créer un long clip cauchemardesque, toutefois dépourvu d’effets de choc gratuits, qui en dit plus long sur la nature insensée de la guerre que tous les films du même genre réunis.
Une plongée en enfer mais aussi dans l'humain, sans aucun jugement ni parti pris. Un grand film
Malick nous livre une œuvre à la fois contemplative et lyrique. La guerre n'a jamais été filmée avec autant de poésie.
excellent film qui a ce truc en plus qui en fait un chef d'oeuvre ! à voir si ce n'est pas déjà fait
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse