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Votre avis sur Harvey Milk ?
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Outch !
Un film extraordinaire.
Un S Pean époustouflant dans son interprétation.
Une très vive émotion.
Vraiment, un vrai chef d'oeuvre
A voir absolument.
Un film extraordinaire.
Un S Pean époustouflant dans son interprétation.
Une très vive émotion.
Vraiment, un vrai chef d'oeuvre
A voir absolument.
Auréolé de sept prix dont deux oscars - meilleur acteur pour Sean Penn et meilleur scénario pour Dustin Lance Black - "Harvey Milk" raconte l'histoire de ce politicien ouvertement gay qui a donné sa vie -
spoiler:
dans les deux sens du terme
- pour que les droits de la communauté gay. Harvey Milk s'est battu non seulement pour que les gays puisse jouir des mêmes droits civiques que les hétérosexuels mais également que cesse le matraque sécuritaire encouragé par la famille américaine bien pensante. A partir du scénario du jeune Dustin Lance Black, Gus Van Sant s'empare d'un sujet qu'il souhaitait traiter depuis de longues années et le propose sous une forme accessible et moins expérimentale qu'on ne pensait jamais voir resurgir chez lui. Soucieux du réalisme de l'histoire, le cinéaste américain a tourné dans les lieux qu'Harvey Milk a arpenté tout au long de son parcours, utilisant le local dans lequel celui-ci avait ouvert son magasin ou l'appartement dans lequel il vivait. Le casting réuni pour ce biopic est également l'un des points forts du film. Outre la métamorphose spectaculaire de Sean Penn qui habite son personnage au point de se réinventer une gestuelle et des mimiques - comme il l'avait d'ailleurs fait pour "Sam, je suis Sam" - on retrouve également quelques étoiles montantes comme James Franco ("127 heures", "La planète des singes : les origines"), Emile Hirsch que Sean Penn avait dirigé dans "Into the wild" ou Alison Pill, l'une des révélations de la série "Les Piliers de la Terre". Tous incarnent des personnalités qui ont marqué et qui marquent encore pour certains la vie publique américaine. Cleve Jones par exemple a fondé par la suite le San-Francisco Aids Foundation tandis qu'Anne Kronenberg est aujourd'hui Directrice du département de santé publique de San-Francisco. Au-delà de ce travail de fourmi et de l'intérêt que suscite la trajectoire spoiler: tragique
de ce militant gay qui a grandement fait évoluer les mentalités, un détail gène profondément pour apprécier ce film à sa juste valeur : la description de la communauté gay. A part quelques exceptions - "Le secret de Brokeback Mountain" par exemple - la description de ce qu'on appelait alors une communauté est bien souvent caricaturale et "Harvey Milk" ne déroge pas à la règle, empilant bien souvent les clichés sur le mode de vie gay, un choix narratif bien curieux qui ne risque pas d'entamer les convictions homophobes encore très vivaces aujourd'hui. Si on compare par exemple avec le San-Francisco de la même époque qu'Armistead Maupin nous décrit dans ses célèbres chroniques, la communauté gay y est beaucoup moins complexe et repose essentiellement sur une sexualité libérée omniprésente tant dans le langage cru, la multitude de partenaires ou les gestes efféminés voire maniérés de l'ensemble des protagonistes. spoiler: La fin du film est également un peu trop mis en scène à mon goût et surprend dans le sens où l'animosité et la haine que suggère Harvey à Daniel White n'est pas évidente au point de justifier un double-assassinat
. Si le film m'a donné envie d'en apprendre plus sur cette figure mythique dont le destin a été le même que celui de Martin Luther King, Abraham Lincoln ou les frères Kennedy, il est en revanche décevant sur plusieurs points et laisse à penser que sa qualité a été quelque peu surévaluée.
- pour que les droits de la communauté gay. Harvey Milk s'est battu non seulement pour que les gays puisse jouir des mêmes droits civiques que les hétérosexuels mais également que cesse le matraque sécuritaire encouragé par la famille américaine bien pensante. A partir du scénario du jeune Dustin Lance Black, Gus Van Sant s'empare d'un sujet qu'il souhaitait traiter depuis de longues années et le propose sous une forme accessible et moins expérimentale qu'on ne pensait jamais voir resurgir chez lui. Soucieux du réalisme de l'histoire, le cinéaste américain a tourné dans les lieux qu'Harvey Milk a arpenté tout au long de son parcours, utilisant le local dans lequel celui-ci avait ouvert son magasin ou l'appartement dans lequel il vivait. Le casting réuni pour ce biopic est également l'un des points forts du film. Outre la métamorphose spectaculaire de Sean Penn qui habite son personnage au point de se réinventer une gestuelle et des mimiques - comme il l'avait d'ailleurs fait pour "Sam, je suis Sam" - on retrouve également quelques étoiles montantes comme James Franco ("127 heures", "La planète des singes : les origines"), Emile Hirsch que Sean Penn avait dirigé dans "Into the wild" ou Alison Pill, l'une des révélations de la série "Les Piliers de la Terre". Tous incarnent des personnalités qui ont marqué et qui marquent encore pour certains la vie publique américaine. Cleve Jones par exemple a fondé par la suite le San-Francisco Aids Foundation tandis qu'Anne Kronenberg est aujourd'hui Directrice du département de santé publique de San-Francisco. Au-delà de ce travail de fourmi et de l'intérêt que suscite la trajectoire spoiler: tragique
de ce militant gay qui a grandement fait évoluer les mentalités, un détail gène profondément pour apprécier ce film à sa juste valeur : la description de la communauté gay. A part quelques exceptions - "Le secret de Brokeback Mountain" par exemple - la description de ce qu'on appelait alors une communauté est bien souvent caricaturale et "Harvey Milk" ne déroge pas à la règle, empilant bien souvent les clichés sur le mode de vie gay, un choix narratif bien curieux qui ne risque pas d'entamer les convictions homophobes encore très vivaces aujourd'hui. Si on compare par exemple avec le San-Francisco de la même époque qu'Armistead Maupin nous décrit dans ses célèbres chroniques, la communauté gay y est beaucoup moins complexe et repose essentiellement sur une sexualité libérée omniprésente tant dans le langage cru, la multitude de partenaires ou les gestes efféminés voire maniérés de l'ensemble des protagonistes. spoiler: La fin du film est également un peu trop mis en scène à mon goût et surprend dans le sens où l'animosité et la haine que suggère Harvey à Daniel White n'est pas évidente au point de justifier un double-assassinat
. Si le film m'a donné envie d'en apprendre plus sur cette figure mythique dont le destin a été le même que celui de Martin Luther King, Abraham Lincoln ou les frères Kennedy, il est en revanche décevant sur plusieurs points et laisse à penser que sa qualité a été quelque peu surévaluée.
Délaissant ses frasques adolescentes dramatiques, Gus Van Sant change de registre en s'attaquant au biopic, et pas n'importe lequel, celui du premier militant américain pour les droits homosexuels. A l'origine de la nouvelle vague de films biographiques calibrés pour les oscars tels que "Le Discours d'un roi" ou encore "Lincoln", "Harvey Milk" est un drame émotionnel poignant qui mérite tout son succès. Le long-métrage propose donc la biographie de Harvey Milk, premier homme politique ouvertement homosexuel qui fut élu municipal de la mairie de San Francisco, puis assassiné avec le maire George Moscone en 1978. Réalisateur à plusieurs facettes, Gus Van Sant récidive un après le drame "Paranoid Park" et nous pond un plaidoyer désespéré envers les droits civiques des homosexuels. Très classique en soi dans son traitement, le long-métrage joue la carte de l'émotion avec cette lumineuse et passionnante biographie d'un homme au destin hors du commun. Malgré l'académisme de la mise en scène, le film s'appuie sur un beau montage ainsi que sur une reconstitution très soignée avec des décors forts sympathiques. Les images d'archives trouvent parfaitement leur place et sont ingénieusement intégrées. Dans cette Amérique pleine de préjugés à l'égard des homosexuels considérés comme des êtres déviants, le cinéaste nous raconte une histoire bien rythmée, profondément humaine et touchante. Comment ne pas s'attacher à ce personnage hors norme campé par un Sean Penn méconnaissable qui parvient a camper avec conviction et charisme ce personnage ambigu, optimiste, déterminé et souriant. Il sera épaulé par une flopées de seconds rôles épatants, de Emile Hirsch avec sa moumoute et ses grosses lunettes à Josh Brolin, glaçant, en passant par le surprenant James Franco. Malgré quelques petits coups de mou, "Harvey Milk" est un grand film, à la fois émotionnel et intense, dont on ne sort pas indemne.
Stephenballade
L’homme qui a lutté pour protéger les droits des homosexuels aux Etats-Unis (et par la même occasion partout ailleurs dans le monde) valait bien un biopic. Plus qu’un biopic, c’est carrément un cours d’histoire et d’instruction civique qui nous est donnée, et c’est Gus Van Sant qui manie la baguette. Je ne vous cache pas que la première heure est assez longue, trop longue, surtout avec cet aspect larmoyant quasi-perpétuel. Mais la prestation tout bonnement IN-CROY-YA-BLE de Sean Penn nous aide à rester accrochés au navire, et franchement, il n’a pas volé son Oscar pour ce rôle. Tout y est, jusque dans l’attitude, tant dans la gestuelle que dans l’expression du visage. Même les autres sont parfaits : que ce soit le sage James Franco, le capricieux Diego Luna, le carriériste Josh Brolin ou encore la follette Alison Pill, tous sont irréprochables. Puis à la moitié du film, cette lutte prend une autre ampleur, et tout en tenant compte des enjeux politiques, l’intérêt du combat va en grandissant. Ainsi la deuxième heure passe beaucoup plus vite que la précédente. Finalement, le réalisateur réussit son pari en signant une réalisation sérieuse, avec une image légèrement pâlichonne qui fleure bon les années 70, allant jusqu’à incorporer des images d’archives. Son travail lui valut une nomination aux Oscars, tout comme Danny Elfman que j’ai connu pourtant plus inspiré car il signe ici une musique plutôt discrète qui pour ma part est passée totalement inaperçue. Il en ressort un film solide sur le respect des homosexuels, sans exagération ni voyeurisme. En somme, les cinéphiles Derek Pappalardo et Fan-De-Minions résument à eux seuls tout ce que je pense de ce film, et d’Harvey Milk qui lui au moins, avait des c……. (euuuuh essayez l’anagramme de lucioles, ça marche, si si et c’est très approprié quand on voit les images de fin).
Un Sean Penn parfait, tout comme le reste du casting. C'est très bien construit et très bien réalisé, un très bon film de main de maître.
Avant ce biopic, je ne connaissais pas du tout Harvey Milk. D'ailleurs avec un nom comme celui-là, je ne sais pas. Ceci dit, j'ai tenté ce biopic et je l'ai trouvé très bien fait. Malgré quelques points noirs. Rien de très graves heureusement mais quand même. Surtout au vu d'une VF affreuse (décidément la vf nulle c'est une tradition depuis quelques années !
La réalisation du film est très bien faite et possède de bons graphismes et une ambiance très année 70. Il s'agit d'une période où les revendications allaient bon train. En effet la décennie précédente a vu l'émergence du combat contre les inégalités raciales. Ici, il s'agit des droits des homosexuels qui est à l'honneur. Le film mélange habillement ces propres images avec les images d'archives. Un procédé qui n'est certes pas nouveaux mais de moins en moins employé dans les biopics actuels (à l'heure où j'écris ma critique je n'ai toujours pas vu "Selma"). Mais mis à part ce procédé, la réalisation est classique et je viens à me demander qu'est-ce que cela aurait été avec une réalisateur comme Bryan Singer (lui aussi ouvertement gay). Car, je pense qu'avec lui la réalisation aurait été sans faille et inventive, alors qu'ici, elle est plus "conventionnelle" malgré quelques plans inspirés.
Niveau personnage, c'est un peu étrange. Sean Penn joue très bien Harvey Milk, le chef de file de la cause des homosexuels mais, c'est parfois à la limite du stéréotype. D'un autre coté je ne sais pas comment ils étaient à cette époque donc je ne peux pas dire grands choses là dessus. Les interactions qu'il a sont parfois surprenantes , toujours joviales mais inflexibles. Il tranche de plus en plus avec Dan White (interprété par Josh Brolin) où on le voit de plus en plus hostile. Les autres personnages sont aussi bien traités et pour la plupart attachant ,à l'image de James Franco (qui joue le rôle de Scott Smith, son premier compagnon), mais aussi Diego Luna, qui interprète son second compagnon Jack.
Sinon, la réalisation possède quelques bon plans inspirés, même si elle est scolaire une bonne partie. Malgré tout , Gus Van Sant (lui aussi ouvertement gay) a donné une réalisation plus passionnée afin de donner plus d'amplitude à chaque événements clef de la campagne de Harvey Milk. D'ailleurs, le rapport de force avec ses 2 amants sont un peu inversés, la relation entre Harvey et Scott est différente de celle avec Harvey et Jack. On dirait que l'évolution de Harvey est symptomatique de ses rapports de forces. Au fur et à mesure il prend de l'assurance et ça se voit. Autre chose qui est vraiment classe niveau plan, les morts, d'abord de Jack et ensuite d'Harvery et du maire Moscone (joué par Victor Gerber), elles sont vraiment glaçantes. Tout est vraiment bien et triste à la fois, au point de mettre Harvey au rang des martyre comme Martin Luther King ou Gandhi.
Bref, un excellent biopic que je recommanderai au plus grand monde séance tenante. Voici 2 de ses citations qu'il a donné durant ce film.
"Si les élèves imitaient plus nos enseignants, il y aurait plus de bonnes sœurs dans les villes."
" La vie privée est notre ennemie."
La réalisation du film est très bien faite et possède de bons graphismes et une ambiance très année 70. Il s'agit d'une période où les revendications allaient bon train. En effet la décennie précédente a vu l'émergence du combat contre les inégalités raciales. Ici, il s'agit des droits des homosexuels qui est à l'honneur. Le film mélange habillement ces propres images avec les images d'archives. Un procédé qui n'est certes pas nouveaux mais de moins en moins employé dans les biopics actuels (à l'heure où j'écris ma critique je n'ai toujours pas vu "Selma"). Mais mis à part ce procédé, la réalisation est classique et je viens à me demander qu'est-ce que cela aurait été avec une réalisateur comme Bryan Singer (lui aussi ouvertement gay). Car, je pense qu'avec lui la réalisation aurait été sans faille et inventive, alors qu'ici, elle est plus "conventionnelle" malgré quelques plans inspirés.
Niveau personnage, c'est un peu étrange. Sean Penn joue très bien Harvey Milk, le chef de file de la cause des homosexuels mais, c'est parfois à la limite du stéréotype. D'un autre coté je ne sais pas comment ils étaient à cette époque donc je ne peux pas dire grands choses là dessus. Les interactions qu'il a sont parfois surprenantes , toujours joviales mais inflexibles. Il tranche de plus en plus avec Dan White (interprété par Josh Brolin) où on le voit de plus en plus hostile. Les autres personnages sont aussi bien traités et pour la plupart attachant ,à l'image de James Franco (qui joue le rôle de Scott Smith, son premier compagnon), mais aussi Diego Luna, qui interprète son second compagnon Jack.
Sinon, la réalisation possède quelques bon plans inspirés, même si elle est scolaire une bonne partie. Malgré tout , Gus Van Sant (lui aussi ouvertement gay) a donné une réalisation plus passionnée afin de donner plus d'amplitude à chaque événements clef de la campagne de Harvey Milk. D'ailleurs, le rapport de force avec ses 2 amants sont un peu inversés, la relation entre Harvey et Scott est différente de celle avec Harvey et Jack. On dirait que l'évolution de Harvey est symptomatique de ses rapports de forces. Au fur et à mesure il prend de l'assurance et ça se voit. Autre chose qui est vraiment classe niveau plan, les morts, d'abord de Jack et ensuite d'Harvery et du maire Moscone (joué par Victor Gerber), elles sont vraiment glaçantes. Tout est vraiment bien et triste à la fois, au point de mettre Harvey au rang des martyre comme Martin Luther King ou Gandhi.
Bref, un excellent biopic que je recommanderai au plus grand monde séance tenante. Voici 2 de ses citations qu'il a donné durant ce film.
"Si les élèves imitaient plus nos enseignants, il y aurait plus de bonnes sœurs dans les villes."
" La vie privée est notre ennemie."
La grande force de "Harvey Milk" réside dans son traitement sage mais efficace de la cause homosexuelle et de la naissance des premiers droits et de la reconnaissance politique de la communauté gay dans le berceau américain du quartier Castro de San Francisco. Gus Van Sant focalise sur le leader politique en le filmant au plus près de ses convictions et dans son quotidien. Mêlant images d'archives et reconstitution soignée des 70's/80's, le réalisateur nous fait vivre le parcours du charismatique et humain de Harvey Milk, sans effets et en toute simplicité, évitant la surenchère excentrique gay souvent mal filmée par d'autres et privilégiant le combat moral plutôt que de nous inonder d'images violentes des révoltes ou de lynchages des rues. A force de respect et de travail propret, Gus Van Sant tombe parfois dans un politiquement correct qui manque un peu de mordant et son propos est un peu trop manichéen, mais l'ensemble est suffisamment efficace et passionnant pour ne pas lui en tenir rigueur. Sean Penn, en mode "meilleur acteur du monde" prouve avec un maniérisme troublant qu'il est capable quand il est inspiré de jouer dans l'excellence. Et le casting de "Harvey Millk" qui l'accompagne ne démérite absolument pas (Brolin, Franco,...). Un grand film sage pour un grand Homme simple.
ManoCornuta
Saluons en premier lieu les deux points vraiment positifs du film: la performance de Sean Penn tout en justesse dans ce rôle, et la reconstitution extrêmement précise de cette époque 70's. A présent... si le film se suit sans déplaisir, il n'évite aucun poncif du genre (manifs, victoires électorales,...), le tout filmé sans recherche d'originalité. Le mélange avec les images d'archives est intéressant mais perd de sa force au fur et à mesure du film. Van Sant n'évite aucun écueil, passe sur les aspects dramatiques à toute vitesse. Le plus dérangeant dans Harvey Milk n'est pas la vision d'hommes nus (vous n'êtes jamais allé dans un vestiaire?) mais bien plutôt cet aspect "clipesque" qui donne au spectateur le sentiment de picorer à droite et à gauche quelques éléments sans réel fil conducteur (pourtant évident dans ce cas). C'est plein de bons sentiments mais trop platement servi.
Non !!! Une performance d'acteur ne garantit pas forcement un bon film.
Une belle actrice qui accepte de prendre 20kg pour un film,
un comédien qui en perd 30 pour un autre,
un "don juan" qui accepte d'embrasser des hommes pour un rôle... ça ne fait pas tout !!!
A croire que ces performances assureraient à elles seules un chef-d'oeuvre
avant même que le tournage n'ait commencé... Et bien, non.
Il y a pas mal de longueurs à ce film, et je n'ai pas trouvé le scénario emballant...
Les 4 étoiles plébiscitées dans les notes Allociné sont sur-cotées, selon moi.
S'il faut dire que Sean Penn est bon : oui c'est vrai.
Beaucoup moins le film.
Une belle actrice qui accepte de prendre 20kg pour un film,
un comédien qui en perd 30 pour un autre,
un "don juan" qui accepte d'embrasser des hommes pour un rôle... ça ne fait pas tout !!!
A croire que ces performances assureraient à elles seules un chef-d'oeuvre
avant même que le tournage n'ait commencé... Et bien, non.
Il y a pas mal de longueurs à ce film, et je n'ai pas trouvé le scénario emballant...
Les 4 étoiles plébiscitées dans les notes Allociné sont sur-cotées, selon moi.
S'il faut dire que Sean Penn est bon : oui c'est vrai.
Beaucoup moins le film.
Ce film est vraiment bien réalisé, j'adore Sean Penn dans ce rôle il est incroyable !!
Un très bon biopic sur un superviseur gay au maire élu à San Francisco . Mais comme beaucoup d'homosexuels , il fut rejeté. Sean Penn l'incarne avec brio. Ce rôle lui a fait remporté l'oscar du meilleur acteur grâce à cette performance. James Franco joue son petit ami . Emile Hirsch joue un militant homosexuel.
On en attendait pas moins de la part de Gus Van Sant, grand lauréat aux Oscars 2009 (nominé à 8 reprises, le film a remporté les Oscars du meilleur acteur et du meilleur scénario). Après "Elephant" (2003) et "Last Days" (2005), Gus Van Sant s’attèle à un biopic, celui du premier homme politique Américain à assumer et à revendiquer ouvertement son homosexualité. Un combat de tous les instants pour pouvoir remporter les élections afin de faire voter des lois en faveurs des homosexuels pour la tolérance et leur intégration au sein de la société. Face à lui, Anita Bryant, celle pour qui les homosexuels sont des moins que rien, Harvey Milk le sait, la tâche va être rude mais il ira jusqu’au bout de ses convictions. Le film captive grâce aux excellentes prestations des comédiens (Josh Brolin, Emile Hirsch et James Franco) et bien évidemment Sean Penn (ahurissant dans son rôle). Avec une mise en scène captivante (les reconstitutions et les images d’archives), le film nous tient en haleine jusqu’à la fin et ce, même si le dénouement est connu de tous ! Certains pourront toujours s'offusquer du grand classicisme adopté par Gus Van Sant dans sa mise en scène : reste que rarement un film a su nous émouvoir autant que celui-là ces dernières années. Sachant se faire aussi poignant que drôle parfois, l'œuvre sait ainsi d'entrée nous plonger dans un milieu ô combien chaleureux, sachant immédiatement gagner notre sympathie. Mais ne croyez en rien que Gus Van Sant utilise pour cela quelconque cliché ou facilité ! Ce dernier fait au contraire preuve de beaucoup de talent afin de dessiner des personnages justes et convaincants, n'oubliant pas par ailleurs de raconter une histoire. Histoire qu'il arrive d'ailleurs à traiter sous beaucoup d'angles, retraçant aussi bien le combat des homosexuels pour leurs droits que l'ascension du personnage d'Harvey Milk. Sean Penn est à ce titre magnifique dans le rôle titre, ne tombant jamais dans les mimiques outrancières, chaque mot, chaque phrase semblant être parfaitement dosée pour nous émouvoir et nous faire rire. Ainsi rien de révolutionnaire, mais un film inoubliable et bouleversant qui ne pourra en aucun cas nous laisser de marbre. Immanquable
Plutôt mitigé. J'aime la prestation des acteurs, les décors, et la réalisation. Néanmoins, je n'ai vraiment pas accroché au scénario pour lequel je déplore trop de longueurs. Moyen, à vous de juger...
Napoléon
Des acteurs mous qui n'ont pas vraiment d'envergure rendant donc le film ennuyant, dommage car l'histoire de base est intéressante.
Récit éponyme du premier élu homosexuel américain, Harvey Milk s’attache et réussit à coller le plus possible à la réalité des faits de l’époque. Dans un San Francisco bien différent d’aujourd’hui, les performances remarquables de Sean Penn et Josh Brolin donnent corps à ce film bien construit et bien réalisé. Gus Van Sant réussit à ne jamais tomber sur un quelconque cliché sur l’homosexualité en réalisant un très bon biopic justement récompensé. Peut-être un peu pompeux par moment, le film nous montre une fois de plus que les américains savent exorciser leurs « vieux » démons et que Gus Van Sant est décidemment un bon réalisateur.
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