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    Harvey Milk
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    Cinephilegirl
    Cinephilegirl

    119 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2009
    Je commencerai par un petit bémol (le seul, à mon sens, de tout le film): "Harvey Milk" est lent, très (voire trop) lent. Les deux heures et quelques minutes que durent le film ne passent pas vite. Ceci étant dit, le premier film de Van Sant qu'il m'ait donné de voir m'a vraiment interéssé. Retraçant le parcours d'un gay dans l'Amerique des 70's, homme qui va très vite entrer dans la légende, "Harvey Milk" se veut une formidable reconstitution de l'époque des hippies et du "flower power" qui florissaient à cette époque. Les comédiens sont tous irréprochables (j'ai vu le film en VOST donc je sais de quoi je parle). Sean Penn en tête, bien évidemment, nous livre une composition crédible (quoique, par moments,il en faisait un peu trop), toute en justesse, drôle et touchante à la fois. A ce titre, la séquence finale m'a presque tiré des larmes. Concernant les seconds rôles, Emile Hirsch et James Franco m'ont bien étonné (positivement parlant), moi qui avais pris l'habitude de les voir dans des films plus "légers". Quant aux autres, il serait trop long de tous les citer mais je n'aurais qu'un mot à dire à leur sujet: excellents!
    J'ignorais tout d'Harvey Milk avant de découvrir ce métrage mais le biopic qu'en a fait Van Sant m'a vraiment donné envie d'en savoir plus sur lui. Les scènes d'amour entre hommes ne m'ont pas du tout gênées, et m'ont même conforté dans l'idée que les gays sont des personnes très sympathiques.
    Bref, véritable plaidoyer en faveur de la "différence", "Harvey Milk" nous fait passer par tous les stades en matière d'émotions. Tour à tour amusant, sérieux ou émouvant, il constitue un métrage formidable.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2024
    Ce long-métrage de Gus Van Sant retrace le combat d’Harvey Milk, militant pour les droits civiques des homosexuels dans les années 1970 à San Francisco. En évitant de tomber dans le piège du message béat sur la tolérance, le réalisateur propose un drame profondément émouvant. L’alternance entre vie intime et parcours politique permet de mesurer les discriminations auxquelles a dû faire face cet homme ainsi que l’ensemble de la communauté LGBT de l’époque. Cette émotion est habilement renforcée par l’utilisation d’images d’archives. Enfin, que dire de l’incroyable prestation de Sean Penn (Oscar du meilleur acteur en 2009 pour son rôle). Bref, un biopic de grande qualité.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Ne serait-ce le choix du sujet et quelques fulgurences, les admirateurs d'"Elephant", "Gerry" ou "Paranoïd Park" (dont je suis) auront du mal à reconnaître la patte de Gus Van Sant dans ce biopic somme toute assez classique, que ce soit au niveau de la narration (un flash-back sur la voix off d'Harvey Milk enregistrant ses mémoires dans la crainte d'une mort violente) ou en ce qui concerne la réalisation, elle aussi très conforme à la norme du genre (montage rythmé, caméra portée, musique insistante - certes celle de Dany Elfman- et alternance d'images d'archives et de scènes fictionnelles).

    Dans la grande palette de ses possibilités de réalisateur, Gus Van Sant a clairement choisi les recettes qui lui ont valu les succès de "Will Hunting" et de "A la Rencontre de Forrester" : sujet fort, performance d'acteurs bankable et recours aux ficelles futées de l'émotion. Il suffit de voir le palmarés des Oscars, et la statuette méritée atribuée à Sean Penn pour constater combien ce choix s'est avéré bien fondé.

    Choix justifié par le sujet abordé par Gus Van Sant, celui de l'homosexualité, toujours présent dans son oeuvre, explicitement ou implicitement. En ayant recours à une réalisation aussi classique, il suit la même démarche que celle d'Ang Lee dans "Le Secret de Brokeback Moutain" : rendre plus digérable une histoire de ce type pour une Amérique straight (hétéro) en lui évitant d'ajouter en plus une complexité formelle.

    Pour cela, Gus Van Sant s'appuie sur un procédé redoutablement efficace : forcer la sympathie pour le personnage, en montrant à la fois ses grandes qualités : énergie, courage, compassion et malice, mais aussi ses petits défauts, ceux de tout politicard : la roublardise (diriger une manifestation d'homos en colère contre la mairie pour lui permettre d'être le médiateur qui empêchera l'émeute), la démagogie à la Chirac (sa campagne contre les crottes de chiens) et même la duplicité (la parole donnée et non respectée à celui qui se vengera en l'assassinant).

    Car il n'y a aucun suspense : comme dans "Elephant", on connaît très vite l'issue tragique. L'enjeu n'est pas de savoir si Harvey Milk réussira à sauver sa peau, mais bien de comprendre pourquoi sa mort lui donne l'aura du martyr de sa cause. Celui qui constate à 40 ans qu'il n'a encore rien fait de sa vie dont il puisse être fier devient en quelques années ce qu'il caractérise lui même comme "une cible potentielle pour un type mal dans sa peau", et l'âme d'un mouvement pour les droits civiques des homosexuels dans une Amérique d'avant le Sida en butte à la violence de la répression policière et aux assauts de la droite chrétienne conservatrice chère au Californien Reagan et au Texan Bush.

    "Harvey Milk" nous apprend ou nous rappelle qu'il y a 30 ans une starlette du jus d'orange nommée Anita Bryant a mené une croisade au nom du Christ contre les homosexuels, et que le sénateur Briggs a tenté d'expulser des écoles les enseignants gays et lesbiennes. Face à ce déchaînement haineux, Harvey Milk opposa sa gouaille et son courage, allant débattre avec le sénateur au coeur du bastion conservateur du Comté d'Orange (décidément, que ce soit dans le Vaucluse, en Irlande ou en Californie, ce nom n'incite pas au progressisme...).

    Comme Philip Seymour Hoffman l'avait fait avec "Truman Capote" (lui aussi couronné de l'Oscar), Sean Penn réalise une performance impressionnante de mimétisme avec son modèle, gardant toute sa liberté d'acteur dans la dégaine d'un autre, suivant les errances capillaires et vestimentaires de l'époque. Il réussit à incarner à la fois l'énergie et le charisme de son personnage ("Bonjour, je m'appelle Harvey Milk et je veux vous mobiliser"), tout en adoptant une voix haut perchée et des accents de grande folle.

    Et puis, il y a ces fulgurences, qu'on trouve plus souvent dans la vie intime que dans le combat politique de Milk : le reflet du visage anxieux de Scott dans la glace alors que son compagnon négocie avec la police le parcours d'une marche de protestation, les papiers désespérés de Jack qui constellent l'appartement d'Harvey, les reflets encore, ceux du meurtre d'un homo dans le chrome du sifflet sensé le protéger, ou celui de l'assassinat du maire dans le miroir arrondi de son bureau.

    Grand amateur d'opéra, Harvey Milk a pour dernière vision celle de la "Tosca" qui se jouait en face de la mairie. Symbole évident d'une nouvelle tragédie américaine filmée par Gus Van Sant, récit intime et chronique politique, moment d'émergence d'une communauté à laquelle il appartient et apologie de tous les combats contre l'injustice, comme le souligne Harvey Milk quand il cite la Déclaration d'Indépendance, ce film passionnant est tout cela à la fois, et en plus l'œuvre de celui qui prend place depuis quelques films aux côtés des Scorcese, Coppola et Eastwood.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    NewBoorn
    NewBoorn

    60 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 septembre 2016
    On adore "Harvey Milk" parce qu'il fait partie des rares bons biopic, complet et documenté à souhait, engagé mais réaliste, et ne tombant pas dans l'éloge excessive d'un seul homme. Sean Penn est incroyable, sidérant de vérité. Un véritable hymne à la liberté de la part de Gus Van Sant.
    Selingues G
    Selingues G

    73 abonnés 956 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2011
    Gus Van Sant a réussi à nous décrire le parcours chaotique d’Harvey Milk. Le vrai chef-d’œuvre du film c’est l’interprétation de Sean Pen. Tout le monde le sait, cet acteur est tout simplement énorme dans ce rôle. Une œuvre singulière qui touche, qui bouleverse. On se croirai chez Eastwood. Mais l’étalage de seconds rôles sont nuisent à la compréhension du film.
    Thomas Lesta
    Thomas Lesta

    44 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2009
    Rien d'exceptionnel dans la mise en scène, mais le message est très beau et Sean Penn assez impressionnant.
    lavie44
    lavie44

    50 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juillet 2015
    Outch !
    Un film extraordinaire.
    Un S Pean époustouflant dans son interprétation.
    Une très vive émotion.
    Vraiment, un vrai chef d'oeuvre
    A voir absolument.
    adicte
    adicte

    58 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 novembre 2011
    L'histoire est intéressante et les acteurs sont bons, mais on s'ennuie à mourir. Il a pas vu le gars que c'est beaucoup beaucoup trop long, avec de très très grosses longueurs? Ça saute aux yeux pourtant....
    Marion F
    Marion F

    38 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mars 2009
    Superbe film, j'ai versé quelques larmes =S
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 août 2018
    Je suis touché par l’histoire de cet homme qui mena une vie simple d’homosexuel et le poussa à devenir politicien dans sa marche vers l’avant pour faire reconnaître les droits LGBT sans pudeur, ni de honte dans un pays conservateur de culture chrétienne qui considérait ses gens différemment comme des animaux, de l’abomination, du vice et comparés à des pedophiles, en passant par tous les insultes et brimades subies. Leurs combats sont proches des autres menés par les minorités ethniques composantes de la société américaine, ce fut la décisive décennie des droits civiques avec une excellente façon de raconter par des idées fortement pertinentes dont le réalisateur et son scénariste sont doués sur le sujet et une mise en scène correcte. La tragédie d’Harvey Milk dont le sourire est de ce qui rapproche le plus de l’acteur, était l’œuvre d’une homophobie refoulé qui se transforma en meurtre impulsif, la justice d’époque était en position majoritaire contre la minorité réprimandée, le temps pris le dessus sur la raison de l’action d’acharnement de l’injustice.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mars 2009
    Excellent ! Un film très bien ficelé qui alterne des documentaires d'une époque pas si lointaine des années 70 en Californie avec l'histoire de ce militant qui va donner un sens à sa vie et aux nôtres aujourd'hui. Harvey avait décidé de défendre les minorités souvent en souffrance dans nos sociétés pourtant dites modernes. Sean Penn est époustouflant ainsi que tous les acteurs qui l'entourent. Quel biopic et quelle force ! A l'issue d'une manifestation devant le Town Hall de San Francisco, des américains m'avaient parlé d'un projet porté par Oliver Stone. Vingt ans après, c'est Gus Van Sant qui réalise le film en redonnant vie et espoir à pleins d'humains ! Bravo pour cette belle réalisation ! Run for it ! And right away !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 janvier 2014
    Difficile de noter ce genre de film, car cela revient à noter l'Histoire. Ici, Sean Penn rend hommage de manière magistral à ce grand militant pour l'égalité qu'était Harvey Milk. On ne peut que saluer le grand talent de l'acteur, et la mémoire de ce grand homme qui a fait évoluer les mentalités dans son pays.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    47 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Avec ce film ,Van Sant ,bien aidé par la fabuleuse interprétation de Sean Penn rend un vibrant hommage a cet homme qui a considérablement modifié le regard que la société portait sur la communauté gay.Les images d'archives renforce l'immersion au sein de ce quartier de San Fransisco ,la réalisation a la fois sobre et efficace du cinéaste faisant le reste afin de nous plonger au coeur d'une époque ,les années 70 riches en bouleversement de tous ordres.Malgré quelques longueurs ici ou la ,l'on navigue avec bonheur et intérêt entre la tumultueuse vie privée d'Harvey et son engagement politique grandissant qui va le conduire a prendre la tête d'un "soulèvement" qui marquera l'histoire a tous jamais.Dans le rôle titre ,Penn se montre tous simplement prodigieux voir bluffant de par les gestes ou postures employés ,littéralement habité par son personnage ,son oscar s'avère amplement mérité.La scène finale du défilé dans les rues se révèle terriblement émouvante.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2023
    Prompt à édifier des héros, le cinéma américain ne pouvait ignorer plus longtemps le dénommé Harvey Milk, commerçant gay de San Francisco, qui sera le premier américain, dans les années 70, à être élu en revendiquant son homosexualité. Qui plus est, Milk, conseiller municipal de San Francisco, spoiler: connaitra un destin tragique.

    Gus Van Sant, homosexuel lui-même, s'empare d'un sujet auquel on ne pensait pas que ce cinéaste porté habituellement aux drames métaphysiques pourrait prêter de l'intérêt. Du moins, sous cette forme. Le sujet n'est certes pas quelconque, mais Gus Van Sant, si souvent singulier, exécute , peut-être par souci de vulgarisation et de militantisme, le film sans style que d'aucuns auraient réalisé.
    Sean Penn, quant à lui, après les larmes de "Mystic river", tient encore ici un rôle à Oscar. Sa composition d'un paisible et sympathique homsexuel est au demeurant tout à fait estimable. Il incarne cet Harvey Milk qui doit sa postérité à sa capacité de fédérer les gays autant qu'à son opposition déterminée aux conservateurs et autres cathos intolérants. Il reste, en tant que "libérateur" de sa communauté, une icône, semble-t-il, dans le fameux quartier du Castro à San Francisco.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mai 2014
    Des hommes comme ça, ils en faudrait plus. Une histoire tragique, mais belle, un message d'espoir dans un monde qui n'est encore pas assez ouvert. Ce film se veut toujours d'actualité, et tout le monde devrait en sortir avec une belle leçon de vie. Au delà de l'histoire, c'est très bien amené, filmé et joué, rien à redire.
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