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Franky4fingers
11 abonnés
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1,0
Publiée le 19 mai 2009
Le film partait sur une très très bonne idée ! Tout le long du film, l' on reste attentif au déroulement du scénario. Au final, ca se termine de façon plus que simpliste, et la je me dis qu' il y a du gachi dans ce film. Ca aurait pu être un très bon film, mais la fin décoit vraiment trop. Côté acteurs, y' a rien d' extraordinaire, mais c' est pas mauvais non plus. Niveau ambiance, peut mieux faire aussi. C' est le genre de film que l' on ne regardera qu' une seule et unique fois, dommage ...
Quelle claque ! Excellent film avec de jeunes acteurs excellents ... Difficile de commenter sans raconter le film mais ce qui est le plus troublant c'est que le scénario n'est jamais invraisemblable au regard de notre société actuelle ...
Le cinéma d'Amérique Du Sud continue à me surprendre !
Le + : un manichéisme évité alors que ce n'était pas simple Le - : Le doublage français est - une fois de plus - à éviter
Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un aussi bon film. Pour son premier long-métrage, Rodrigo Pla signe là un véritable bijou en dressant le portrait sans concession des "gated communities" (sortes de ghettos pour gens fortunés dans les pays pauvres). La réalisation est quant à elle irréprochable : mise en scène, BO ... sans parler des acteurs qui sont vraiment excellents. A découvrir de toute urgence !!! J'attends avec impatience ses nouveaux films...
Quasiment un docu fiction, le film est dur et très prenant. On est accorché du début à la fin. On découvre un peu plus, hélas, tous les contrastes du Mexique...
Les médias nous en rabattent les oreilles régulièrement: le Mexique est aujourd'hui devenu un des pays les plus dangereux au monde, entre l'explosion de la délinquance et de la violence, la corruption de la police comme de la justice et le pourrissement des institutions, l'image du pays dans le monde est de moins en moins reluisante. Mais le film prend place dans un "havre de paix", une zone résidentielle paisible et luxueuse cernée de hauts murs et de barbelés qui la protègent de la violence des bidonvilles environnantes Vu d'en haut dans cette Zona, tout semble n'être qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté... Mais le ver est si clairement dans le fruit que l'on se demande vite de quel coté du mur se trouve la vraie prison et si la "zone de non-droit" n'est pas forcément celle que l'on croit Si La Zona avait été tourné dans les années 70, dans la lignée des films d'Alain Jessua, on aurait sans doute parlé de cinéma d'anticipation... Mais ce qui glace le sang à la vision du film c'est qu'il s'apparente aujourd'hui davantage à de la télé réalité qu'à de la science fiction. L'usage constant des caméras de surveillance dans la mise en scène en attestant. La chasse à "l'homme" qui est au cœur du récit place le spectateur devant tous les dilemmes possibles et le scénario, en démontant rouage après rouage tous les mécanismes qui peuvent pousser des humains à faire les mauvais choix, mène peu à peu à la description sans concession de la naissance d'un système fasciste, totalement protectionniste, régressif et barbare. Le tout charpenté comme un efficace thriller et en évitant miraculeusement tout manichéisme... les riches ou les flics ne sont pas tous des ordures, et les pauvres ne sont pas tous d'innocentes victimes, en tous cas les choses ne sont jamais aussi simples et le film est plus subtil que cela, plus sombre aussi... Je l'ai trouvé, pour ma part tout à fait brillant et solidement mené. Il m'a constamment pris aux tripes. Un premier film très prometteu
Je rejoins totalement les autres commentaires à 0 étoiles, que je vous invite à lire. Ce film est seulement digne d'une série B. Après l'avoir vu, je ne savais pas vraiment pourquoi je n'avais pas aimé et je m'étais ennuyé. Je l'ai découvert en lisant les autres commentaires: c'est pleins de clichés, c'est mal joué et mal filmé !
Un portrait plutot désesperant de notre beau monde.Une histoire qui va réunir différentes sortes de classes sociales toutes aussi mauvaises les unes que les autres car finalement personne n'est totalement blanc ou noir, tout au long du film on découvre des facettes mauvaises ou bonnes dans chaque individu et c'est là que réside tout le pouvoir du film.Au final,quelques lenteurs et un message final alarmant(accompagné d'images assez choquantes)
C'est fou comme ce film peut ressembler à Banlieu 13 mais en lui étant 100 fois supérieur. En effet ce film ressemble assez fortement au produit de Besson. Le mur qui sépare deux univers est bien présent, la peur de ce qui se trouve de l'autre coté du mur aussi. Mais pourtant l'un est une bouse sans nom et l'autre un premier film encourageant. Alors ou se trouve la différence? Et bien sur le fond de l'intrigue. Ici Rodrigo Pla pour sa première réalisation a prit un certain risque en faisant de la Zona une ville à part où ne vivent non pas les plus pauvres et autres voyous mais les bourgeois qui eux-mêmes ont décidé de vivre en marge avec leurs propres régles. Il faut avouer que voir des flics ne pouvant pas entrer dans certains quartiers chaux était devenu assez banal. Mais là où Pla réussi le mieux c'est dans le traitement des personnages. Ici pas de personnes foncièrement mauvaises, non juste des personnages qui ont trop peur de ce qu'il y a de "l'autre coté". Bref sur le fond cette histoire de braquage qui tourne mal est assez réussite. Malgrés tout le film manque toufois de rythme et de suspens car on sait assez rapidement le destin de Miguel. Un premier film satisfaisant qui sait à la fois poser de bonnes questions mais aussi choquer le spectateur comme la scéne du tabassage de Miguel. Bref si Luc tu me lis prends-en de la graine!
La Zona, propriété privée est le premier film du réalisateur Rodrigo Pla. Après un début plutôt interessant, le film ne l'est plus tellement après une heure de métrage, dommage!! Voila tout de même un réalisateur a suivre car le film possède quand même de tres bons moments.
Bien que le film traite d'un thème plutôt intéressant, il n'en a aucun lui, d'intérêt. Des personnages fonctions ne servant qu'à conforter son propos, une paranoïa qu'on nous demande d'admettre plus qu'on essaye de nous faire ressentir, un scénario simpliste et sans âme, et une mise en scène très pauvre doublée d'une direction d'acteurs médiocre. On y croit pas un instant, d'où un ennui assez profond malgré la gravité des faits racontés.
Description d'un microcosme privilégié vivant en surplomb de "la pègre" : caste réglant tout en privé, des pots-de-vin si jamais la police se pointe, le big boss des flics fixe lui-même le montant des chèques. Un milieu qui donne envie de cabanes en haut des arbres... D'instinct, on va s'attacher aux rares vertueux de l'histoire... Jeunes envahisseurs écrasés, nantis têtes à claques, oui mais pas tous, dans chaque camp se trouve une âme plus pure que la majorité. La palme revient à cette bouille craquante échouée là, a besoin de baskets, fichtre, attention au protocole... On met du temps à accepter l'étau qui donne une furieuse envie d'ouvrir en grand toutes les voies privées de nos villes ... Va et vient de l'écran de contrôle au noir dédale, tension dans les appartements, désaccords de ces messieurs-dames dans une salle réfrigérante, l'apnée est presque totale, à peine le temps d'une bouffée d'oxygène, l'anniversaire, ce papa jouant au légo avec fiston... L'art de vivre traqués, sciemment, collectivement... Etant donné le foisonnement et la noirceur, bien vu de revenir sur l'épisode déclencheur, ce pan de mur qui tombe... Par contre, la musique funèbre tout au long de la démonstration est en surdose et j'ai trouvé grotesque de faire du flic le plus droit un pourri de dernière heure, les femmes auront envie de lever le poing !