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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 mars 2008
Un film qui se laisse voir mais qui n'est pas transcendant. Le manque d'action et la trop faible intensité dramatique provoque pas moment une certaine somnolence. A voir plutôt à la télévision.
pour la 1ère fois je mets 4 étoikes; film émouvant, magistralement interprété qui montre le caractère inexorable de l'appartenance à une classe et le pouvoir irrépressible de l'argent. un grand film!
Bonsoir, Je suis allé voir ce film ce soir et je l'ai trouvé pas loin d'être la réalité ; malheureusement ça se passe comme ça dans ce pays qui m'a vu naître. Des violences entre les classes sociales,des injustices chez les classes populaires, gouvernement corrompu,mauvaise distribution des richesses,des gens fatalistes,MAIS AUSSI DES GENS QUI SONT PRETS A TOUT CHANGER.
Un film choc et bouleversant, porteur de la réalité d'un pays qui se divise pour mieux se déchirer, où l'argent est une soution à tout problème. C'est une véritable traque à l'homme, incarné par un jeune adolescent de 16ans, qui marque donc le rythme soutenu du film, plongeant le spectateur dans un suspense haletant du début à la fin. Servi par une pléiade d'acteurs aussi excellents les uns que les autres, le cinéma mexicain brille ici par sa capacité à mettre en scène des situations incongrues et intenses, ainsi qu'à faire passer des émotions le plus simplement possible sans aucun artifice. L'on ne peut alors sortir de la salle qu'imprégné de l'atmosphère noire et sombre faisant la beauté de ce bijou cinématographique! Incontournable!
Avec La Zona,Rodrigo Pla dénonce une ségrégation sociale particulièrement forte en Amérique latine entre les classes aisées et défavorisées.Ce phénomène ,se développant de manière très inquiétente,est à l'origine d'une grande incompréhension entre les riches et les pauvres;et entraîne ainsi de nombreux préjugés:les riches perçoivent tous les pauvres comme de vulgaires cambrioleurs,en conséquence ils s'emmurent dans des quartiers fermés dotés de caméras et s'équipent d'armes à feu afin de se protéger,tandis que les pauvres voient les riches comme des égoistes.Quant à la police,elle est jugée comme incompétente(le scénario l'indique parfaitement)et corrompue par tout le monde("vous n'êtes qu'une lavette"."le ripoux se rebelle").Ce film montre parfaitement la profondeur de ce malaise grâce à un très bon scénario,une réalisation maîtrisée et à d'excellents acteurs.La fin est vraiment terrible,j'ai bien failli pleurer,et pourtant il en faut beaucoup pour arriver à ce résultat avec moi.La Zona a amplement mérité sa récompense au festival de Venise,à voir absolument(histoire de mourir moins ignorant).
Sous fond de différences sociales entre une communauté aisée repliée sur elle-même (dans une enceinte protégée et sécurisée) pour éviter la violence et la rencontre avec ce qui est considéré comme l’Autre, c’est une succession de clichés qui vont se dérouler, en partie sous le regard des caméras de surveillance.
Trois jeunes vont cambrioler une maison dans cette ‘Propriété privée’ et tuer la propriétaire. Deux seront abattus, le troisième est recherché par les habitants. La vengeance rode autant chez les adultes que chez les jeunes garçons.
Tendance américaine des films avec la technologie de surveillance (SLIVER en 1993 qui lança la mode), mentalité oppressante (BIENVENUE A GATTACA - 1998) sont les ingrédients de ce qui se veut une dénonciation ; sauf que l’ensemble est d’un niveau d’un téléfilm tant dans la mise en scène que dans la caractérisation des personnages : le couple, le voisin qui pense différemment, le responsable de la sécurité, la corruption des policiers, l’inspecteur voulant la vérité, la mère recherchant son fils, le fils ressentant une compassion refoulé, ……
Le scénario veut jouer des oppositions : dans le couple, dans la police, dans la famille, dans les images, dans la carte géographique et sociale. Mais l’ensemble est lourd, facile et ne peut jamais être crédible.
Ne perdez pas votre temps, cette ZONA est une série B.
Un film très poignant où l'on est peu à peu happés dans la folie de la Zona et par sa peur de l'autre. Des moments extrêmement révoltants qui ponctuent le film et ne peuvent laisser indifférents.
Il s’agit en l’occurrence d’une variation sur le thème des » superguettos « ; il est vrai rarement traité au cinéma ( c.f : 'Funny Games'...) : Les repères n’existant guère surtout dans ces pays en Europe ne connaissant pas le juste phénomène des quotas et encore moins celui du droit d’aînesse - plus guère d’actualité - tout comme l‘appellation « sexe faible« , on ne peut que cautionner que difficilement cette œuvre emplie d’hystériques parvenus un peu trop haineux et puis enfin bien trop complaisante, et que ; par ailleurs, d’autres ont mieux contés tels que J-G Ballard avec ’Super-Cannes‘ et surtout Robert Merle, avec le livre ‘Les Hommes Protégés’ pour ne pas parler de l'oeuvre de Gabriele Garcia Marquez !
J'y suis allé un peu la fleur au fusil, m'attendant à un thriller calibré, plein de bons sentiments, sacrifiant aux traditionnelles scènes d'action, sur lequel planait un curieux sentiment de déjà vu ... Je suis ressorti de la salle en larmes ... Parce que c'est une excellente synthese des rapports sociaux en Amérique Latine, parce que vous y trouverez tout ce que vous n'etes pas venu y chercher, parce qu'il faut encourager les cinéma d'ailleurs, et tout simplement parce que c'est un putain de bon film ... courrez y !!!
Thriller intense du début à la fin, pamphlet contre une certaine idée étriquée du bonheur façon petit bourgeois bien pensant, critique acerbe d'un certain modèle de société...Certaines scènes sont révoltantes et insoutenables, tellement on les imagine réelles. Cependant, au beau milieu de cet immondice aseptisé, l'humanité existe sous les traits du jeune Alejandro, rédempteur obligé.
Dans un futur proche, quand l'insécurité contraint la petite bourgeoisie à imiter les plus nantis et à donc s'enfermer derrière de hauts murs : ainsi se forme "la zona", en plein Mexico misérable. Un soir de tempête, trois de ces miséreux profitent d'une panne d'électricité et d'un trou dans l'enceinte pour pénétrer dans "la zona". Et c'est le drame... Plà nous raconte une histoire haletante et tragique avec beaucoup d'humanité (grâce surtout à ses deux jeunes héros, qui se sont reconnus au-delà des différences sociales), et dit beaucoup, sans démonstration pesante et sans manichéisme.
Le must de la semaine. Bien écrit, ce film m'a vraiment parlé et touché. Dans le vrai sans jamais trop en faire, il fait réfléchir sans pour autant juger ou nous assommer de clichés. Un véritable coup de coeur, pas de long discours, Allez-y tout simplement!
Un film a plusieurs lectures...parabole géopolitique sur des contrées étrangères à l'Amérique du sud (le sale gamin au sifflet qui fait bien peu couleur locale...)ou simple tragédie quotidienne ? Les deux jeunes héros sont fabuleux. Chacun emprunte son propre chemin de rédemption. Parcours tragique tentant de déjouer les programmations simplistes imposées par un milieu d'origine ou tout est soit blanc soit noir. Le spectateur est à chaque instant contraint de s'imaginer d'un des deux côtés. Progressivement, le bon droit apparait comme une notion des plus relatives : qui de nous ne se prendra pas d'affection pour le fugitif ? L'omniprésence des images vidéos désincarnées, les scènes de chasse à l'homme, la haine et les cris nous rappellent que nous voyons de moins en moins autrui dans son humanité. Ce film est dérangeant, il nous prouve que pour nous, l'autre n'est jamais qu'un objet prenant place dans notre "monde privé" celui de notre petite vie définitvement close sur elle même.