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petithom
10 abonnés
473 critiques
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4,0
Publiée le 6 avril 2008
La Zona est un film haletant,direct et incarné par des personnages assez loin des poncifs holywoodiens(le flic en particulier).Très sombre,ce film mexicain qui se passe dans un futur proche impressionne par un réalisme et une vraie modestie dans sa réalisation.
Il est vrai que si ce film mérite 4 étoiles c'est avant tout parce qu'il incite à réfléchir sur la condition humaine, sur les limites que peut franchir l'être humain pour assurer sa sécurité. Même si le rythme n'est pas celui d'un film d'action, on se laisse facilement captiver par le réalisme des personnages et leur transformation progressive pour aboutir à une fin qui nous scotche au fauteuil et qui nous laisse pas insensible. Après le succès des films espagnol (L'Orphelinat) ce film laisse présager un bel avenir au cinéma mexicain.
Moyen. La bande annonce présageait un film tendu, en fait non, le réalisateur prend son temps pour mettre en place son petit monde où on sent qu'il se prend un peu pour un tyran : caméras de surveillance omniprésentes, course poursuites cruelles, etc. Mais le sujet est du film se révèle être très vite une charge appuyée contre une certaine mentalité réactionnaire de la bourgeoisie mexicaine (les habitants de la Zona), entretenue par l'establishment (la Police et la Justice). Rien de très original malheureusement dans cette critique, finalement très convenue et qui serait passé inaperçue si le film avait été française ou américain. Enfin le discours sur la jeunesse est lui aussi un peu bâclé. Bref on passe un bon moment, mais le film sera vite oublié.
Il existe deux genres de jeunes cinéastes : ceux qui sont affamés d'originalité et ceux qui se contentent des sentiers les plus battus. Rodrigo Pla aspire à la première catégorie, mais c'est à la seconde qu'il appartient. Faisant un pied de nez à son patronyme, il ensevelit une bonne idée de départ sous une montagne de poncifs. Pis : sur un scénario de plus en plus schématique, il filme laid.
Bel effort mais hélas trop filmé dans une forme télévisuelle. L'histoire qui nous renvoie à une critique de la société actuelle est hélas trop parsemé de redites et de non subtilités dans certaines de ses métaphores pour être intéressantes. Le traitement n'en est pas la cause mais ce que le film dénonce est du solde de "oui on sait et alors..." une critique un peu facile d'un sujet actuel. Le discours aurait voulu être plus subtil dans sa dénonciation. Reste l'idée et l'intention louable de ce réalisateur...
Première réalisation à la fois audacieuse et pertinente. Celle d’un monde où l’on se coupe des autres, des pauvres et de ceux qui nous paraissent inférieurs. Le film démarre au cœur d’une cité résidentielle chic, du type « Rêve Américain ». Manque de bol, on est en faite au Mexique au cœur d’une enclave protégée par des murs gigantesques, où surplombent des fils barbelés et une armada de vigils et de caméras de sécurités. Ne voulant pas se mélanger à la misère et à la pauvreté du monde extérieur, ils se sont bâtis une « zone » aseptisée où la paranoïa sécuritaire prédomine le jour où trois ou quatre adolescents pénètrent illégalement dans la résidence. Vol, meurtres, coups de feu, on ne sait plus qui est le coupable, si bien que les habitants se livrent à une traque incessante envers le seul ado rescapé des coups de feu. S’engage alors un lynchage public envers ce pauvre gosse qui ne souhaite qu’une chose, quitter cette résidence à tout prix. Entre la corruption, la pauvreté et cette névrose bien présente, Rodrigo Pla surprend pour son premier film. Entre gène et honte, ce film reflète à lui seul la triste vérité !
Un scénario simple pour un problème connu. Cependant, la réalisation ( j'ignore si c'est le bon terme, mais vous comprendrez!), très travaillée, nous fait plonger très vite dans une histoire au rythme haletant avec une tension omniprésente. Ce film, non-seulement propose un véritable thriller, riche en surprises, mais nous offre également une vision intéressante, sans doute proche de la réalité, de la mentalité des habitants de ces "communautés".
trés bon film mexicain, idéal pour la sieste. C'est ce que j'ai fait pendant la moitié du film, avant de quitter la salle avant la fin, dépité et fourbu de tant de sommeil.
Il y a des films qui valent la peine d'etre vus au cinema. Cette annee, celui-ci en fait partie. Et il nous amene a reflechir: doit-on se couper du monde pour proteger nos enfants ? Comment une societe protegee de l'exterieur, en dehors de la realite, peut-elle se croire meilleure ? Et comment un grain de sable (une breche dans le mur) peut tout faire basculer ... On sort de ce film interpelés !
Des maisons blanches et qui brillent au soleil, mille pelouses parfaites, des fontaines qui jaillissent, des gens heureux, un ciel bleu. Puis une voiture noire qui déambule silencieusement sur la route si parfaite de cette belle petite ville. Quartier résidentiel de Miami? Los Angeles? Non, La Zona, Mexico. Dans cette petite cité huppée et peuplée de gens aux dents parfaites qui bronzent au soleil, on ne voit que le bonheur. La caméra, lentement, se hisse vers un mur mystérieux. Peu à peu, des barbelés, puis une caméra de surveillance. Et enfin, derrière, le vrai Mexico, délabré, rouillé, pluvieux, noirci par les centaines d'ombres des taudis malformés. Avec cette approche sensuelle puis monstrueuse du monde, Rodrigo Pla lance son film sur une belle voie, avec férocité et questionnement. Ces deux minutes, à elles seules, valent le coup d'oeil. Mais, dès que le récit s'installe (trois jeunes passent le mur pour cambrioler une maison chic de l'autre côté de l'enfer), tout va trop vite. La caméra se fige déjà sur les trois jeunes dans la maison, sans même les voir errer et découvrir une ville qui signifie leur espérance future. Puis rapidement, un mort. Et puis deux, et puis trois. Même si, par exemple, l'idée de la caméra de vidéosurveillance rend bien les regroupements, on croit avoir raté plusieurs épisodes tant peu de choses nous sont montrées. A ce point, ce n'est plus de l'ellipse mais des trous d'air! Cette propension à toujours économiser le suspens pour le récréer dans un point culminant, d'annihiler les sentiments pour déverser la bombe lacrymale finale, font de "La Zona" un film qui se prive de puissance. Tout est coupé trop court, et les choix même de montage sont souvent discutables. Le scénario, trop focalisé sur les dossiers, se perd dans de trop longues errances. Heureusement, Pla se reprend sur une fin furieuse qui dit assez bien l'injustice et le pouvoir, l'argent et le droit, le personnel et l'impersonnel. Les clivages sociaux sont mieux établis et b
Les rues mexicaines et les favelas sont beaucoup plus sûres que la Zona, cette communauté repliée sur elle même, où si on est étranger, il ne fait pas bon de s'y trouver. Trois jeunes gens beaucoup plus en sûreté à l'extérieur que dans cette zone, qui donne le frisson. Un film remarquable à tout point de vue et dont on ne sort pas intact. Un film d'une justesse extrême et qui traite sous un œil sociologique, l'être humain, ses peurs, l'angoisse sécuritaire, la bêtise. Jusqu'où peut-on aller pour continuer de vivre dans un univers aseptisé et edulcoré? A voir absolument!!!
Lorsque j'ai demandé son avis à la caissière du cinéma où j'allais, elle a semblé assez mitigée en me disant "c'est ce qui nous attend dans quelque temps". Donc, j'y suis allée, pensant voir un film moyen. Pas du tout. J'ai tout de suite été captivée et bien que le début soit un peu longuet à mon goût, la partie finale rattrape largement et je comprends parfaitement le prix obtenu par "la zona". J'en suis sortie remuée.... Impact certain. Un excellent film qui fait froid dans le dos. Allez le voir, vous ne serez pas déçu....
Un film qui aurait pu être un documentaire tellement le réalisme est frappant. Enfin un film qui nous ouvre les yeux sur les (probables) gigantesques fossés qui se creusent et les ravages de l'argent sale dans cette region du monde.
Pour une fois que l'on ne nous montre pas les gens tristes, leurs malheurs, leurs désespoirs et tout ce qui va avec car des gens pauvres ont forcément tous les malheurs du monde et bien là, nous avons tout le contraire et c'est une critique de la société valable pour toute la planète puisque que les gens se renferment de plus en plus sur eux même donc c'est un film tout à fait incroyable, on a l'impression de voir un documentaire tellement cela est proche de nous arriver. Une grosse claque.