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    Zu, les guerriers de la montagne magique
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    15 critiques spectateurs

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    Louis Morel
    Louis Morel

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    Débridé à souhait, ce petit bijou japonais barré est totalement jouissif et divertissant. Un sommet de WTF !
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2013
    Superbe réalisation culte de Tsui Herk contenant de grands moments de cinéma impressionnants et inoubliables. On regrette un humour parfois trop débridé mais propre au cinéma asiatique
    Un film incontournable pour tous cinéphiles qui se respecte. INDISPENSABLE!
    bsalvert
    bsalvert

    408 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juillet 2011
    Un film fantastique.....peu intéressant, sans scénario et avec des effets spéciaux dignes de xor.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2011
    Alors j'aime ce genre de films, parce qu'ils sont bourrés d'idées, dotés d'une mise en scène excellente, alors oui ce Zu est kitch, avec des effets visuels affreux, très années 80, mais ça colle à l'univers du film ce côté cheap. Alors c'est un Tsui Hark, autrement dit j'ai pas compris grand chose à l'histoire et au comment les scènes sont raccordées entre elles, ça va assez vite, il se passe pleins de trucs, il y a de l'action, de l'humour parfois absurde, parfois potache. Et puis il se moque un peu du genre j'ai l'impression avec des phrases comme "je suis un gentil, car je porte du blanc". Je trouve ça bien senti. Bon après c'est pas le film du siècle, mais revoir un film où les guerriers volent comment ça dans tous les sens, défiant les lois de la physique, c'est un bon moment.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 081 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2020
    A l'image de tout grand auteur, la carrière de Tsui Hark se décompose en de multiples obsessions et thématiques : l'amour des histoires/légendes/contes traditionnels, cette propension au grand n'importe quoi burlesque souvent né de la rencontre détonante entre plusieurs genres cinématographiques (ici, l'humour, le film de sabre, d'arts martiaux complétés de quelques séquences directement héritées du cinéma d'épouvante) et la certitude de vaincre le chaos par la destinée d'au moins un de ses personnages.

    La gestion particulière des couleurs a chez lui toujours un sens : l'enfer dans The Blade, la tromperie teintée d'or dans Il était un fois en Chine. Dans Zu, les guerriers de la montagne magique, l'accumulation des couleurs suppose dès son départ une oeuvre exubérante, fantastique mélange des genres à la destinée imprévisible : comment se douter, en débutant sur un éclaireur pourchassé par l'égo de ses deux supérieurs hiérarchiques, de la direction qu'il suivra?

    Il est impossible de prévoir les audaces visuelles et le grand n'importe quoi scénaristique mis au point par l'artiste, qui se donne ici à coeur joie dans les tentatives et les expérimentations; c'est toute l'ambition artistique de Tsui Hark qui en ressort : le réalisateur, bien lancé par deux films de genre qui auront précisé son cheminement esthétique (l'inégal Butterfly Murders et l'hystérique Histoire de cannibales), se laisse aller dans son inventivité au point d'en finir débordé.

    On n'y comprend parfois plus grand chose : le montage, si bordélique et haché qu'il assène au film une personnalité de voltige et d'étrangeté, rend cependant certaines scènes de vol incompréhensibles; le premier affrontement avec les forces du démon, certes hilarant puisque décalé et d'une générosité sans limite, s'enchaîne si rapidement que les cuts terminent par massacrer la folie de ses visuels avec ce ressenti de voir une séquence dont il manque des passages cruciaux pour la comprendre.

    C'est aussi à partir d'ici qu'on a l'impression de suivre un film à sketchs : ce montage, trop écourté, trop incertain, coupe toute logique entre les scènes, apportant à l'intrigue des ellipses sans transition, raccourcissant des séquences sans qu'on ait eu la conclusion attendue. Certes louable, l'idée de placer le spectateur dans une zone d'inconfort dénigre une esthétique jusqu'ici parfaitement maîtrisée dans son bordel et son absence totale de réalisme.

    Qui de mieux placé que Tsui Hark pour représenter le chaos au cinéma? Surtout lorsqu'il décide d'inverser les rôles en supprimant peu à peu l'importance des maîtres, remplacés à l'écran par leurs deux "disciples" : plaçant ses deux protagonistes, des garçons un peu bébêtes servant surtout à épauler les deux figures de pouvoir et de sagesse, au centre d'une quête largement au dessus de leurs maigres épaules, et c'est en ajoutant à leur duo un sujet particulier d'une autre figure importante (la dame des glaces) qu'il va introduire une thématique essentielle à son cinéma : qu'importe le rang, qu'importe la position sociale, il n'y a de vraie que la destiné pour rétablir l'ordre et annihiler le chaos.

    Cette évolution sociale forcée par les évènements prendra ses origines dès le début du film : Ti-Ming Chi, futur élève de Ting Yin, manquera de se faire tuer suivant la décision et le jugement de ses supérieurs, injuste cette fois; tout comme il n'existera plus tard que sous la protection de son maître, campé par l'irréprochable Adam Cheng, qu'il écoutera et respectera au point d'être prêt à donner sa vie pour lui : cette soumission, de l'injustice au respect, est selon Hark ce qui conduit le personnage à épouser toute la grandeur de sa destinée. Parce qu'il a cette bonté d'âme, il mérite de perpétuer l'héritage de son maître en sauvant le monde.

    Fantasque, cette évolution du personnage entre en parfait accord avec l'ambition comique de l'intrigue : kitsch à l'outrance, bourré d'effets spéciaux ringards et de pauses forcées ayant très surement inspiré les Super Sentai et les Inconnus, Zu mêle adroitement le registre burlesque à celui de l'action/arts martiaux/combats de sabre, au point d'exceller dans chacun des genres auxquels il s'essaie.

    C'est alors que les chorégraphies repousseront les lois de la gravité, et les acteurs les limites du mauvais goût : tous en plein surjeu, ils trouvent l'équilibre parfait entre la parodie et le sérieux, donnant autant à rêver aux enfants que ce qu'ils font marrer leurs parents. Et de ce mélange parfait et audacieux ressort une intrigue alambiquée, sans véritable logique explicable : il faudrait réfléchir un long instant avant de savoir par où commencer pour se résumer son déroulé, l'oeuvre enchaînant si rapidement les éléments surréalistes qu'on ne sait plus finalement d'où vient cet enchaînement de n'importe quoi merveilleux.

    L'amour avec lequel il est fait, la conscience qu'il a de donner vie à un foutoir riche en inventions géniales et l'énergie partagée pour se faire font de Zu, les guerriers de la montagne magique un film bis exemplaire, si intelligent qu'il se permet même un miroir du traitement de ses personnages par la hiérarchie sur la condition des femmes dans la société : là où les deux élèves suivent aveuglément les ordres et les restrictions de leurs maîtres, ils font de même dans le royaume de la dame de glace, qui n'accueille que des femmes.

    Le mépris affiché pour les capacités de la gente féminine, tourné en dérision par un Tsui Hark "féministe" du cinéma avant l'heure, se conclue sur un hilarant dialogue concernant les couvents, à l'absurdité sans égal; la fin hallucinatoire, type trip sous ecsta, viendra rendre justice à leur cause : les efforts combinés des hommes et des femmes rendront la paix dans le monde. Joli message, aussi niais que vrai.
    NeoLain
    NeoLain

    4 965 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 décembre 2010
    C'est pas dans le domaine du wu xia pian que j'apprécie le grand Tsui Hark. Zu, les guerriers de la montagne magique est reconnu pour pas mal comme culte, cela à grandement vieilli, le charme à jamais opérer de mon coté. Les protagonistes sont assez mauvais, c'est ennuyeux au possible et les combats donne un avant gout de plaisanterie bien amer.
    Last Action Zero
    Last Action Zero

    71 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2018
    Un incroyable film fantastique, totalement barré, et devenu absolument culte pour moi, avant même la fin du premier quart d'heure, de mon premier visionnage :D ...

    Un mythe des années vidéo-club, découvert grâce la fiche Wikipédia de Big Trouble in Little China. Un sommet de la comédie de genre, mêlant mythologie chinoise, quête initiatique, conte philosophique, gaudriole populaire ou coquine, Magie guerrière, lutte du bien contre le mal, ainsi qu'une fabuleuse collection de "WTF" de haut vol, emmené sur un rythme cartoonesque échevelé. Un film débordant d'imagination...

    Une légende de la série B des années 80, à base de maquette "à peu prés", de décor improbable en carton pâte, et de jeu caricatural d'acteurs de Kung-Fu, volant grâce à une savante chorégraphie digne des plus grands marionnettiste, à l'aide de câbles et de harnais de théâtre. D'ailleurs, je me demande si ce film, ne contiendrait pas le record mondial d'acteurs attaché à des câbles, dans une même scène :D ...

    Je connaissais Histoire De Fantômes Chinois, depuis l'époque bénie du festival d'Avoriaz. Mais j'étais passé à coté du meilleur représentant du genre. Quand l'heroïc fantasy Z des années 80, rencontre le cinéma de Kung-Fu Honk-Kongais, ça donne cette pépite de Kitch burlesque et populaire, fait de vieux sage avec des sourcils de 3 kilomètres, de farouche sorcière de glace adepte du ruban de gymnastique, de déesse télépathe et aussi souriante que dans une pub de dentifrice, et surtout, de démon aussi grotesque et cabotin, que dans un épisode de San Ku Kaï ou Bio Man...

    Si vous aimez les casques militaires en caoutchouc, les brouillards de machine à fumé, et les fond vert des seventies, vous allez apprécier ce bijou de cinéma. Certes, c'est loin d'être parfait. On sent bien que le tournage n'a pas pris 6 mois... Mais quelle fantaisie délicieuse. 100% pur divertissement jouissif. Et la réalisation, la mise en scène, et le montage sont incroyable de virtuosité, d'inventivité, et de vivacité. Un production qui ne perd jamais votre attention, avec une ingéniosité à petit budget, assez incroyable pour 1983. J'adore vraiment ce film fantastique, au puissant parfum de polystyrène asiatique. Et je comprend pourquoi il a tapé dans l'oeil de John Carpenter :D ...

    Je n'ai qu'une seule vrai complainte : Ce satané doublage francophone au rabais, où on ne sait jamais si on doit rire ou pleurer... Pourquoi le cinéma asiatique est-il toujours saccagé, depuis si longtemps, par des doublages aussi calamiteux que pathétique ?...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 mai 2009
    Pour l'époque et en chine, un grand film surement. Le problème c'est que pour un film de 1994 les effets spéciaux sont très kitsh et ils ont mal vieillis au point de faire rigoler aujourd'hui. Les décors en carton-pâte, le sur-jeu des acteurs (quand un acteur s'énerve il se jette partout en découpant le vide avec son épée et en criant...) et les couleurs (trop) flashies de la fin finissent de descendre le film. Deux étoiles en le replaçant dans son époque.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 août 2007
    le film a mal vieillit surtout au vue des effets speciaux mais l'histoire est bonne,la realisation efficace et les scenes de combat tres bien chroregraphié tout ca soupoudré d'une touche d'humour font du film un bon moment a passé
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mai 2007
    Tsui Hark a encore fait très fort. Zu compile tous les ingrédients du cinéma fantastique traditionnel asiatique : des magiciens, des monstres, des épées volantes, des héros acrobates et des combats improbables. Les fans seront comblés d'autant que c'est ultra-rythmé (le montage est peut-être même un peu trop haché) et très drôle avec notamment une part d'autodérision dans les dialogues. On ne comprend pas toujours tout (il faut l'avouer, ça part en vrilles à la fin) mais qu'est-ce qu'on s'amuse !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 juin 2011
    Tsui Hark a reçu un nouveau jouet pour son anniversaire, ce jouet c’est les effets spéciaux. Et le mignon petit Tsui Hark joue avec, il manipule son nouveau petit jouet préféré dans tous les sens, le tord, le jette, l'embrasse, le casse, dort avec etc. Plus en détails le film est bourré de défauts, on ne comprend pas toujours l'action, les scènes sont bizarrement raccordés, le déroulement de l'histoire est loufoque et le tout est vraiment kitch. Mais malgré tout, le film m'a séduit, c'est innovateur (normal c'est Tsui Hark). Certains thèmes sont intéressants, la relève d'une nouvelle génération, l'union de la Chine et le bien et le mal abordés sous forme d'un wu xia pian virevoltant. Enfin il faut prévenir qu'à force de trop manipuler son nouveau jouet, on le jette au placard avec les autres pendant très longtemps, et peut-être qu'un jour on le sort pour y rejouer avec nostalgie. C'est beau ce que je dis. Précision, je ne parle pas de "Toy Story" mais bel et bien de Zu, les guerriers de la montagne très très magique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 août 2009
    Zu est un film totalement épileptique. Les combats s'enchaînent, les personnages apparaissent, les gags font plouf à une allure folle. Le montage est frénétique et l'histoire à base de magie et de wu xia pian est totalement idiote et absurde. Zu est une expérience sensorielle hypermoderne, psychologique et thermodynamique se concluant dans une explosion de psychédélisme kitsch rouge et jaune à petits pois. Ou alors ce n'est qu'une superproduction chinoise 80's niaiseuse explorant la face obscure des effets spéciaux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 octobre 2012
    Un classique du renouveau du cinéma chinois. a découvrir absolument si vous êtes un amateur des films du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le film qui su réellement lancer Tsui Hark. Malgré le fait que 20 ans, après sa sortie, il peut démeurer kitsch, drôle. Le rythme endiablé fait qu'au final le spectateur passe un bon moment. Pas une référence mais un bon divertissement qui justifie amplement son succès.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 avril 2007
    Comment vous faites pour donner 3 ou 4 étoiles à ce navet ??? Les acteurs sont vraiment lamentables, le scénario est vraiment pas original... Ce n'est pas la qualité des effets spéciaux qui me fait détester ce film, mais leur usage intensif et inutile. Ajoutez à tout ça des dialogues débiles, et voilà.

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