Dragon ball Evolution :
J’en fait une critique plus de 14ans après (c’est le temps qu’il m’a fallu pour l’oublier), seul persiste le souvenir de cette salle de cinéma silencieuse jusqu’au générique de fin ou un fou rire général c’est emparé de nous.
Alors à froid, qu’en est-il réellement ?
Déjà l’intro, qui n’a rien à voir avec l’histoire d’origine peut jeter un froid (surtout à l’époque), mais on va partir de l’idée que c’est une réinterprétation, un univers alternatif…. Après tout j’ai bien supporté Avanger Endgame et ses multiples paradoxes et non-sens.
S’en suit une intro qui démarre fort avec une réplique de Fight Club et des ralentis fade, suivie d’une phase d’entrainement façon tigre et dragon qui pourrait être un hommage au cinéma de Hong Kong, si il n’y avait pas cette mouche (mon dieu à l’époque cette idée avait fini de mettre mon cerveau en pls et ce n’était que le début du film). Toutefois Randall Duk Kim qui interprète San Gohan (grand père) et que l’on retrouvera dans les John Wick joue de manière touchante, quant à Justin Chatwin qui joue San Goku, aurait fait un très bon San Gohan (fils), mais n’ai pas du tout le San Goku que les fans connaisse.
Une fois cette intro passé on passe au chapitre 1, exit la maison au fond des bois loin de tout et bien venu à l’université (quand je vous dis, San Gohan), ou l’on fait la rencontre de chi-chi (avec un plan animé disney assez grotesque) et les méchants du film Picolo et Mei (d’ailleurs exit le roi pilaf et Shu) avec forcement une fête d’étudiant (on notera tous de même le respect que la maison de Chi-chi soit un château, même si celui-ci fait très déco de parc d’attraction). Le chapitre se termine avec la lancé dans la quête des 7 boules de cristal (non pas par Bulma mais par le grand père) et la recherche de maitre Roshi.
Le chapitre 2 démarre de suite après avec la rencontre de Bulma (Emmy Rossum) qui est devenu scientifique et experte en armement (sans commentaire), ainsi que la rencontre avec maitre Roshi (Chow Yun-fat, qui devait avoir sacrément besoin de tournée vu la filmographie du type pour se retrouvé ici) qui ne vit plus reclus sur une ile déserte, n’est plus vieux et est plus … excentrique on va dire. Et voilà le petit groupe parti à la recherche des 7 boules tout en entrainant Goku sur fond de clip kitch année 80 tournée par un Snyder au rabais (James Wong). En chemin ils feront la rencontre de Yamcha (Park Joon), qui est peut être le seul personnage à tenir à peu près la route avec son homologue manga.
Jusqu’à le film était WTF et pas terrible mais il restait à peu près raccord dans les grandes (très grande) lignes, la suite va complètement partir en vrille, Ben Ramsey est complètement en roue libre sur le scénario, ce qu’il confiera par la suite dans une lettre d’excuse mais qui n’empêchera pas la fin de sa carrière en tant que scénariste.
Que retenir du film ? Une ouvre foulé aux pieds, des fans ignoré, des acteurs assez mauvais pour certain voir granguignolesque, des effets spéciaux qui sont honteux pour un film datant de 2009 (le premier film des X-men et Matrix ayant presque 10 ans d’avance sont très largement au-dessus) et même pas le moindre thème, voir la moindre note laissant repris des opening de l’animé.
Cette adaptation est sans nul doute un échec et pourtant çà et là on se dit qu’il y aurait eu moyen d’arrivé à faire un film live potable sur le personnage de Gohan (fils) sur un scénario original à l’instar d’un OAV, dommage que ni le scénariste, ni le real ai pris le soin de s’intéressé à l’œuvre plutôt que de la survoler.
Bref: 1/20