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pierrre s.
440 abonnés
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3,0
Publiée le 20 décembre 2017
Au début on retrouve bien l'ambiance de la trilogie, mais plus le film avance, plus on s'en éloigne. Si bien que l'on fini un peu par trouver le temps long.
Tsui Hark a beaucoup plus avantagé le côté sentimentale que le côté action plaisant des précédents volets.Il n'a pas bien su reprendre en main le grand film de John Woo.Par-contre les scènes d'action de la fin sont superbes.Chow Yun Fat a su resté bon même avec un film de moins bon niveau.
Alors...La jeunesse de Mark (l'ami de Ho dans le 1er film, qui meurt à la fin) au Viêt Nam.
Changement de réalisateur, suite à une petite brouille entre Tsui Hark et John Woo.Tsui Hark récupère la saga et ça se sent.Il pique les ralentis à John Woo pour les gunfights, mais traite l'amour et l'amitié à sa façon:tragique.
Bon petit film d'action qui lève le voile sur un très bon perso (c'est là qu'il récupère ses lunettes et son imper)
Seul bémol, l'absence de Ti Lung (Sun Tse Ho), qui aurait dû être là...Le personnage de Mun ne l'éclipse pas vraiment (et puis, on ne le revoit jamais dans les évènements des 2 premiers films, et Mark ne parle même pas de lui...).
A part le titre ce film ce 3ème Syndicat du crime n'a rien à voir avec les 2 précédents films de John Woo, Tsui Hark reprend la barre pour nous livrer un bon film mélangeant romance, drame et gunfights (le final est très explosif et jouissif) on pourrait juste regretter que le contexte historique (la chute de Saïgon) ne soit pas plus exploité mais Le Syndicat du crime 3 reste un film solide et réussi avec une scène finale assez émouvante.
Le dernier volet de la trilogie est clairement le plus dispensable. Après la brouille entre John Woo et Tsui Hark ce dernier reprend les reines de la mise en scène, on ressent tout de suite un manque de virtuosité coté gunfight. Le gros problème reste l'intrigue qui ne captive vraiment jamais, on a même l'impression que le retour de Mark et le nom du film n'est qu'un prétexte pour surfer sur le succès de la saga. On se demande pourquoi le personnage de Ho Tse Sung n'apparait pas alors qu'il est censé être un ami de longue date de Mark. Et on se demande ce que fout Cheung Chi Mun ici alors que son nom n'est même pas cité dans les deux premiers opus.
Tsui Hark a fait ce qu'il a pu avec cette préquelle. Il parvient à nous mettre dans un contexte politique intéressant et suit les règles du style "John Woodien" pourtant.... Malgré la présence du grand Chow Yun Fat et des musiques originales. Malgré l'originalité de mettre une femme (la regrettée Anita Mui) haut placé, l'élève de John Woo ne parvient pas à nous tenir en haleine comme son maître. Trop long? Rythme inégal? Parfois brouillon. Cette préquelle clos la trilogie mythique du cinéma de Kollywood. Pas aussi superbe que les 2 premiers volets donc mais bien au-dessus de productions du genre quand même!!!
John Woo ayant abandonné le projet pour aller tourner Une balle dans la tête, la réalisation du troisième épisode de la franchise Le syndicat du crime revint tout naturellement au scénariste des deux précédents, Tsui Hark. Le seul personnage à réapparaitre est Mark, le gangster mythique incarné par Chow-Yun Fat dans le premier, pour qui le scénario sert de prétexte de raconter ses aventures antérieures, en en faisant, comme Tsui Hark d’ailleurs, un vietnamien expatrié. La différence entre les deux cinéastes se ressent, d’une part, dans la vision ici très idéalisé du héros et, d’autre part, dans la qualité des scènes de fusillades. Dans cet épisode, la noirceur des milieux mafieux et le drame familial font place à la romance et à un contexte militaire propice à des scènes d’action plus explosives mais bien moins chorégraphiés. Malheureusement cette situation de guerre est mal exploitée par un scénario trop peu captivant.
Changement d'environnement complet pour le 3e volet de la saga, avec Tsui Hark aux manettes: la qualité des traditionnelles scènes d'action et des gun-fights en prend un coup (par rapport à John Woo), mais le réalisateur apporte une plus-value notable en terme de narration et de décors, avec un véritable contexte historique (l'action se déroule en partie au Vietnam), et une ambition plus marquée. Le film manque néanmoins de constance et de qualité pour valoir le détour.
Moins virtuose quant aux scènes d'action (normal on perd John Woo), Tsui Hark se débrouille bien afin de boucler une très bonne trilogie. On retrouve avec plaisir le génial Chow Yun Fat mais aussi Tony Leung et la belle Anita Mui disparue trop tôt. Plongée dans un contexte historique, le film s'apparente plus au film de guerre qu'au film de mafia. Si il y a quelques longueurs (notammment au début), le film se met bien en place ensuite pour finir dans une excellente dernière demi heure où l'on retrouve une bonne gunfight scene.
C'est surement ce qu'à du se dire Tsui Hark lorsqu'il a mis en scène le troisième opus du Syndicat du Crime, alors qu'ils devaient travailler ensemble dessus, avant qu'une brouille ne les éloigne.
Pendant que John Woo se concentrait sur le génial Une Balle dans la Tête, Tsui Hark en a profité pour reprendre quelques idées de celui-ci pour faire Le Syndicat du Crime 3, et on ressent assez vite une ressemblance entre les deux œuvres. Il décide donc de faire un prequel, se concentrant sur le passage au Vietnam du personnage de Chow Yun-fat pendant que le pays est en guerre, mettant en scène par la suite trois amis qui vont devoir prendre les armes et être unis par de très forts liens.
Et là où l'oeuvre est surprenante, c'est qu'elle n'est pas si mauvaise que sa production aurait pu laisser le penser. Tout cela reste plutôt bien ficelé, avec des personnages intéressants et surtout un mélange des genres audacieux, peut être un peu trop ambitieux tant Tsui Hark peine à bien tout ordonner, et un contexte qui reste intéressant et bien exploité. Là où les séquences d'actions ne se montrent pas forcément transcendantes, celles axées sur l'émotion marchent mieux, et donnent une certaine dimension romanesque au film.
C'est sur l'aspect romance que Tsui Hark s'en sort, bénéficiant d'un trio de personnages intéressants, surtout celui de la jolie Anita Mui, que ce soit eux ou les liens qu'ils ont. Parfois maladroit, à l'image des références musicales aux deux premiers opus, il arrive à compenser cela par un certain savoir-faire dans la mise en image, arrivant à enflammer la pellicule lorsqu'il le souhaite, mais aussi une mise en avant de la bêtise humaine plutôt intéressante. Devant la caméra, les comédiens sont très bons, en particulier Chow Yun-fat et donc Anita Mui.
Avec ce troisième opus du Syndicat du Crime, Tsui Hark livre une oeuvre maladroite et inutile, mais pas forcément mauvaise, bénéficiant d'une ambition certaine, d'un romantisme fort et de personnages intéressants, tous bien joués par des comédiens à la hauteur.
Suite à l'embrouille entre TSui Hark et John Woo, c'est Tsui Hark, le producteur de la saga qui passe derrière la caméra alors qu'il n'avait pas tourné de films depuis 3 ans, trop occuppé à son métier de producteur. Pendant que Woo est parti tourner sa version du "Syndicat du crime 3" avec son chef d'oeuvre "Une Balle dans la tête", Tsui Hark traite du même sujet: la guerre du vietnam. Hélàs trois fois hélàs, Tsui Hark est bon quand il fait du Tsui Hark pas quand il fait du John Woo. Il ne fait que singer ce dernier au lieu d'offrir son identité propre au film. Si le scénario se suit, il est tout de même meilleur que celui du 2. Au final cette prequel se regarde sans déplaisir mais sans plus.
Tsui hark reprend le bébé, et comme il se dit qu'il sera difficile de passer après John Woo, il passera donc avant en réalisant ce préquel. Tsui hark emprunte à son homologue ses gunfights et ses ralentis (alors qu'il les a souvent critiqués). Mais au-delà des petits différents entre réalisateurs, il nous livre un film magnifique avec d'excellentes scènes d'action et auquel il apporte la poésie qu'il manquait aux opus précédents. Il se réapproprie l'histoire et les personnages et donne un rôle important à de nouveaux personnages. Tony leung est tr&ès bon, mais c'est Anita Mui qui crève l'écran dans ce rôle de trafiquante et de tueuse magnifique : un ange du gunfight. C'est elle qui créera le mythe du personnage de Chow Yun Fat en lui offrant son imper et ses lunettes, et en lui apprenant à tirer, avant de le laisser désemparé et détruit, faisant de lui ce tueur désabusé... Une sorte d'ultime pied de nez à John Woo ! Sans cette compétition entre les deux meilleurs ennemis du cinéma chinois, nous serions peut-être passés à côté de quelques uns des plus grands chefs d'oeuvre du septième art... Merci !
Film mal aimé par les fans, Le Syndicat du crime 3 est avant tout le film qui marqua la rupture entre John Woo et Tsui Hark 2 fréres devenus enemis par la force des chose puisque le premier etait parti tourner le mythique Une balle dans la tête. Pour en revenir à ce troisième volet , la rupture est consommé, on s'éloigne du style chevalresque pour s'approcher d'un style romantique matiné d'action et d'experimentation propre à son génial réalisateur. Alors oui il est infèrieur aux 2 premiers mais il s'avère obligatoire pour tous les aficionados du réalisateur de "The blade".
"Le syndicat du crime 3"ne vaut pas ses prédécesseurs.Tsui Hark remplace John Woo avec mimétisme je dirais.On gagne en romantisme et en réflexion ce qu'on perd en qualité de mise en scène.Par ailleurs,cette histoire ayant majoritairement pour cadre le Vietnam de 1975,s'éloigne de l'esprit originel de la série,basée à Hong-Kong.C'est un préquel,qui raconte comment le personnage incarné par Chow-Yun-Fat est devenu un tueur à gages efficace.Basé sur un triangle amoureux(un peu bancal),on préférera les éternels gunfights,et la surenchère de la scène finale.Une outrance qui sied bien au teint de ce polar presque parodique.Souvent copié,rarement égalé.