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dougray
238 abonnés
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2,0
Publiée le 18 octobre 2010
Une suite non seulement inutile mais également attentatoire au petit bijou signé Neil Marshall. Les spectateurs européens seront d’ailleurs surpris de revoir Sarah vivante alors qu’ils l’avaient quitté à la fin du 1er opus prisonnière de la grotte sans aucun espoir de survie. La faute aux producteurs qui, lors de la sortie de "The Descent" aux USA, avait greffé un happy-end stupide où Sarah s’en sortait, laissant ainsi une porte ouverte à une suite. Il n’y a donc pas la moindre cohérence entre le film d’origine et cette suite (sauf à imaginer que cette nouvelle virée en enfer relève de la seule imagination de Sarah, ce qui n’est à aucun moment suggéré et qui n’a visiblement même pas effleuré les scénaristes)... et ce n’est pas le seul tort du film ! Non content de se reposer tranquillement sur les lauriers de Marshall en reprenant mêmes ficelles (les cavernes oppressantes, les monstres répugnants qui rampent partout, la BO de David Julyan...), le néo-réalisateur Jon Harris (monteur du 1er film, soit un mauvais signe comme en témoignent les derniers "Saw") recycle tous les poncifs les plus éculés du genre (la succession de plan fixe sur un trou suivi d’une apparition monstrueuse, les effusions d’hémoglobine rouge écarlate, des effets gores outranciers comme le rat qui sort de la bouche ou le cadavre qui vomit du sang...), flinguant d’un seul coup l’effet de surprise et l’originalité du 1er opus. On ne retrouve à aucun moment le sentiment d’oppression si précieux qui avait fait le succès de "The Descent". Autre crime de lèse-majesté : le traitement réservé aux protagonistes qui oscillent entre le cliché sur pattes et la chair à canon vite sacrifiée. On a ainsi droit à un shérif bas du front (Gavan O'Herlihy cabotin), son adjoint qui, en tant que femme et mère, ne peut qu’être gentille avec la pauvre Sarah (Krysten Cummings oubliable), une équipe de secouristes composée de spéléologues auxquels le réalisateur apporte une épaisseur illusoire (le chef Dan qui a visiblement des morts sur la conscience, Greg et Cath qui jouent à "je t’aime moi non plus"...) pour mieux s’en débarrasser à mi-bobine... Quant aux improbables survivantes Sarah (Shauna Macdonald) et Juno (Natalie Jackson Mendoza), elles se sont transformées en tueuses de Crawlers psychopathes franchement cabotines (il faut voir la moue contractée de Sarah ou le regard noir de Juno pour s’en convaincre). Pourtant, malgré tous ses défauts, "The Descent : Part 2" reste une série B regardable qui ne pouvait que souffrir de la comparaison avec son illustre prédécesseur mais qui réserve quelques moments appréciables comme cette scène où Sarah et Rios tombent dans une fosse qui s’avère être les "toilettes" des Crawlers ou le final, certes incohérent, mais surprenant. Reste une question : pourquoi avoir fait une suite à l’un des meilleurs films d’horreur de ces 20 dernières années ?
Il est difficile d'avoir 2 idées brillantes à la suite, notamment dans le monde de l'art, The descent 2 en est la plus brillante expérience. Alors que le premier film était à la fois sombre et irrévérencieux, cet espèce de remake édulcoré du film de Neil Marshall est un produit politiquement correct. Le premier opus livrait une vérité pleine de noirceur concernant le désir de l'Homme de survivre, le réalisateur mettait le spectateur devant un désir presque animal de rester en vie.Sa suite s'éloigne malheureusement complètement de cette philosophie pour offrir un spectacle ridicule rempli de bons sentiments et de valeurs chrétiennes sous-jacentes comme le sacrifice, le pardon et la bienveillance ce qui est antinomique au désir absolu de survivre. Exit donc l'ambiance quasi-misanthropique, et dans le même temps l'achluophobie et la claustrophobie, remplacées par des espaces vastes et éclairés, faisant disparaître en même temps l'ingénieux dispositif créant la peur dans «The descent» premier du nom. A la place, Jon Harris cherche non pas à créer une peur constante mais plutôt à surprendre grâce à des jump scare et par du gore mal maitrisé, comme en témoignent les giclées de sang dans les yeux des acteurs toutes les 5 min redondantes voire risibles. Il est difficile pour une suite d'apporter un second souffle,de surprendre en incorporant une évolution de l'histoire, ici les ténèbres qui enveloppaient le premier disparaissent en laissant revenir à la vie deux survivantes! La crédibilité de leur survie (survivre aux assaillants avec une jambe blessée) et leur attitude (devient on une super héroïne après un tel traumatisme? devient on un animal après deux jours?) finit par nous conduire vers le dénouement en forme de happy end maladroitement camouflé en fin tragique.La comparaison entre la fin du premier du film et celle du second est accablante, on doit subir un déferlement de bons sentiments sur une musique larmoyante ouvrant malheureusement un possible troisième volet.
Film plutot moyen dans l'ensemble.Un debut assez long avant d'avoir de l'horreur mais la suite on est plutot servi.Coté scènes d'action elles sont plutot mal filmé se qui est dommage car sa casse les scènes.Les scènes d'horreur sont pas mal ainsi que la plupart des maquillages (d'autres sont mal fait mais sa passe vu que les scènes sont sombres ). Film moyen dans sont ensemble qui plaira aux fan du 1er et a ceux qui apprecie ce genre de film. Il ne faut pas s'attendre au film d'horreur de l'année mais il se laisse regarder.
On descend de la spéléologie à la scatologie en passant par clifhanger et daylight. Une suite sans grand intérêt sinon l'ennui. A éviter sauf pour les adeptes de golum au pays de Buffy.
Ni meilleur ni moins bon que le premier opus, cette deuxième descente ne se distingue que par quelques scènes bien pensées. Le reste manque cruellement de scénario et de réelles surprises pour être efficace. Au même titre que la première partie où le suspense et l'angoisse était concentrée avant l'apparition des monstres...
Je l'ai trouvé un peu mieux réussi que le premier, surtout au niveau de la photographie, et de la lumière ! Le scénario suit bien le premier opus et les plans sont mieux ficelés.[14/20]
Un ton en dessous de l original à mais quand même efficace sur la longueur...le scénario tiens malgré tout la route car au début j avais un doute... La gonzesse après un tel drame et un tel enfer redescend 24 h après là dessous ???? Un peu bancale non !! Cependant cela passe vite et on retrouve nos cavernes avec nos bébêtes dont nous en apprenons un peu plus. L ambiance est bonne mais moins flippante que le premier est la est mon reproche j avais adore le travail qui avait été fait sur le côté clostro , obscure , étouffant du film... Dans ce volet on le ressent plus trop lumineux , trop visible on suffoque moins !! Et quel dommage car franchement sa le faisait !! Sinon l action est bonne est toujours bien degeu et sanglant !! Dans tous les cas ce film est tout de même bien meilleur que la grande majorité du genre ... Qualitatif !
En 2005 The descent m'avait totalement fait flipper. Rarement un film avait à la fois réunis une ambiance très glauque et un tel sentiment de claustrophobie. La suite est forcement moins bien. Il y l'effet de surprise en moins. Contrairement au premier opus, on sait à quoi s'attendre cette fois. L'ambiance et la claustro ne sont plus là. Restent deux trois bonnes scènes effrayantes et quelques sursauts, et pas mal de gore. Les créatures sont, cette fois bien réelles, et pas seulement dans la tête des jeunes filles. Une suite pas vraiment utiles, comme souvent et bien trop identiques à l'originale. De plus la fin appelle à grands cris une troisième partie. Surement encore moins une bonne idée.
De retour dans les Appalaches pour une mission de sauvetage à caractère suicidaire. Difficile d'imaginer une suite à l'issue du premier, pourtant ils l'ont fait. Partout où il y a matière à exploiter un filon, il y a des producteurs. Neil Marshall cède la place à un certain Jon Harris qui par sa maigre expérience en réalisation, démystifie tout le charme du premier opus. Nous avons droit à un cortège d'incohérences qui ne justifient en aucun cas une suite à The Descent. Les protagonistes sont juste là pour se faire massacrer les uns après les autres. Il n'y a aucune intelligence de groupe. A la surprise générale, l’héroïne du premier refait surface, pour aussitôt replonger en enfer. Quelle ironie!! Mais en dépits de nombreuses tares qui ne lui attribueront en aucun cas l'étiquette de chef d’œuvre, cette suite a su conserver une certaine atmosphère, glauque et immersive, avec supplément d'hémoglobine siouplais! Sur deux opus, The Descent aura renouvelé le cinéma d'épouvante par une approche moderne et sophistiquée, usant d'un environnement confiné pour en faire une véritable source d'inspiration. Ces créatures livides du fond des ages que l'on identifierait aux falmers de Skyrim, font véritablement froid dans le dos par leur cris et leur appétit vorace. Entre crane défoncé et membre sectionné, la boucherie est à la fête dans ce survival claustrophobique de haute voltige. Nous laisserions nous surprendre par un troisième opus? Why not. 4/5
Cette suite directe n'apporte pas grand chose de plus, si ce n'est un rab de frisson, et quelques rebondissements improbables. Improbable comme le scénario qui voit une survivante de l'aventure remettre le couvert en redescendant en enfer le jour suivant. Mais quelques scènes chocs et une montée en tension progressive suffisent à remplir le cahier des charges. Pas franchement nécessaire, mais toujours aussi jouissif.
Certes il n'y a plus la surprise du premier épisode, mais malgré tout, on se laisse emporter avec plaisir une nouvelle fois dans les méandres de la terre. Evidemment il faut passer sur certaines abérrations scénaristiques (l'héroïne est évidemment devenue amnésique...) pour se laisser emporter par le grand frisson de cette suite plutôt réussie dans le genre.
Une séquelle nettement inférieure au premier volet, soit uniquement mise en chantier pour capitaliser sur le succès de ce dernier (interdiction aux moins de 12 ans, changement de réalisateur), mais qui reste tout de même intéressante. On retrouve les personnages de Sarah et de Junes, certaines séquences sont plutôt bien fichues, les scènes de flash-backs nous ramènent un brin de nostalgie,... Cela dit, certains dialogues frisent le ridicule (la faute à la VF?) et l'ensemble aurait mérité son quota de scènes gore dignes de ce nom.
Je trouve que ce film est aussi bon que le premier opus, certes il y a quelques facilités dans le scénario mais les silences et les ombres réhaussent la tension, le suspense est présent, les rebondissements aussi et le final est captivant et laisse planer des questions. Franchement bien foutu !!
Construit avec la même recette, ce deuxième volet est à la hauteur du premier (c'est rare) et ne devrait pas décevoir ceux qui ont aimé le précédent. Il comporte son lot de scènes choc et quelques surprises scénaristiques. C'est une suite fidèle qui nous apporte aussi les réponses aux questions que l'on se posait à la fin du premier. On y replonge avec le même plaisir. (Bien)
La folie n'y est plus, la pompe à fric dénature l premier volet absolument excellent. Un scénar tiré par les cheveux pour faire de nouveau rentrer dans cette grotte l'héroïne qui a eu tant de mal à en sortir. Un sacrifice final grotesque, une June qui a survécu on ne sait comment et un twist final sentant mauvais le volet 3 qui ne nous aidera pas à élever le premier au rang de grand film d'horreur. Ca se regarde uniquement pour quelques scènes avec les Crawlers et une couleur toujours aussi sombre.