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AMANO JAKU
322 abonnés
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4,0
Publiée le 12 septembre 2014
Le slasher movie est un sous-genre du cinéma horrifique qui compte certainement le plus de représentants en nombre de films existants ; et on ne compte plus le nombre de pays ayant participé à la « fête ». Mais aujourd’hui, c’est du grand nord scandinave que nous vient "Cold Prey", et plus précisément de la Norvège. Alors quoi de neuf sous ces froides latitudes ? Et bien pas grand-chose je vous répondrais en premier lieu car "Cold Prey" est finalement assez conventionnel vis-à-vis du genre auquel il appartient : exposition des protagonistes (une bande de cinq potes qui vont en haute montagne), évènement/incident (ils font du snowboard et l’un d’eux se blesse), regroupement dans un lieu clos (ils découvrent un hôtel abandonné et s’y réfugient), un invité imprévu (un mastodonte monolithique et pas causant) et début des festivités (trucidage du groupe). "Cold Prey" réutilise donc la recette gagnante utilisé par toute la pelletée de slashers sortis ces vingts dernières années. Banal alors, me diriez-vous…Et bien non, car si le réalisateur (Roar Uthaug) a choisi de respecter certains codes du genre, il a aussi donné une patte personnelle à son film : comme le fit "Wolf Creek" avec ses paysages australiens désertiques, le métrage prend son temps pour nous présenter les personnages en les faisant évoluer au sein de décors naturels incroyables dans des teintes glaciales typiques des paysages montagneux norvégiens qui sont sublimés par l’utilisation remarquable du cadre Scope. La photographie est si belle que "Cold Prey" est un film qui se contemple : c’est absolument superbe. Mais Uthaug a poussé son esthétisme encore plus loin : en limitant au maximum la colorimétrie, l’image devient tintée dans une espèce de mélange noir/blanc/gris déshumanisé qui donne au métrage une froideur typiquement scandinave qui se trouve être propice à l’instauration d’une tension étouffante d’où va se dégager une atmosphère poisseuse. Et oui : nous sommes bien en présence d’un slasher movie, mais un slasher possédant l’aura d’un thriller très noir : c’est original et culotté, mais diablement efficace ! Mais ne croyez pas que "Cold Prey" n’est bon que par son esthétique : 01) Uthaug réussit à instaurer une ambiance malsaine en jouant uniquement sur la suggestion et, avec l’aide d’une bande sonore particulièrement bien travaillée, va augmenter crescendo l’intensité de l’action jusqu’à atteindre un petit pic de frissons avec une facilité quasi virtuose. 02) Le film remplit son quota de scènes sanglantes sans jamais tomber dans le gore gratuit et grand-guignol, toujours dans le respect de cette « réalité sale » 03) Enfin un slasher où les protagonistes ne sont pas des débiles profonds : réellement intelligents, ils prennent de bonnes décisions pour arriver à survivre à la situation hors du commun dans laquelle ils se trouvent. C’est tellement rare que s’en est jouissif. 04) "Cold Prey" possède un final très tendu et extrêmement original dans le sens où il casse les conventions habituelles du genre en la matière : que ça fait du bien d’être surpris ! (d’autant plus qu’il se finit traditionnellement sur une coupe abrupte, s’enchaînant directement sur le générique de fin où retentit une chanson dont le titre est « All My Friends Are Dead » : très subtil et amusant !) 05) Le casting très convainquant qui rajoute de la crédibilité au script, avec une mention spéciale pour l’héroïne interprétée par Ingrid Bolso Berdal qui nous incarne une authentique badass girl dont la hargne donne une épaisseur inattendue à son personnage (la Alice des "Resident Evil" peut aller se rhabiller !!) Improbable rencontre entre "Vendredi 13", "Halloween", "Shining" et "D-Tox", "Cold Prey" est une agréable surprise dans le monde des slashers tant il s’oppose radicalement aux derniers représentants du genre : avec un scénario béton, une ambiance oppressante et une réalisation d’une qualité rare, Roar Uthaug à réussi, grâce à des choix audacieux, à transcender son maigre budget. Le genre de films qu’on aimerait voir plus souvent : bravo la Norvège !!!
un blessé, une heroine courageuse, un lâche, un couple tout ce petit monde se disperse dans un chalet abandonné pour mieux se faire tuer par un maniaque encagoulé qui marche comme un robot.
Bon petit slasher sans prétention qui a au moins le mérite de nous faire passer un bon petit moment, tranquille dans son canapé, sans chercher à réfléchir ! Ce film n'est pas exceptionnel mais reprend tout les ingrédients du genre. A voir pour les amateurs
Un slaher très banal. Le début est long. Le tueur sans charisme. L'intrigue cousue de fil personnages sans interêt. Mention spéciale au blessé qui a une facture ouverte et qui se comporte comme s'il avait une entorse. Etonnant qu'il y ait eu 3 films.
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils aiment les grands espaces, la montagne. Oui mais il y a un hic. L'idiot de la bande, le boulet, une sorte de clone de Sammy de Scooby-Doo, comme par hasard se casse la jambe en faisant du snowboard. Direction un hôtel abandonné faisant penser à l'hôtel l'Overlook de Shining. Il y a eu, paraît-il, des disparitions mystérieuses dans cet hôtel donc pourquoi ne pas s'y installer pour passer la nuit ? Effectivement, un colosse s'invite à la fête. Un bûcheron version XXL. Pourquoi tue-t-il ? On aura des justifications via des flashbacks, des vieilles photos, des articles de journaux pour tenter de comprendre le carnage. Après ce temps d'attente (comme dans The Wave, Roar Uthaug aime bien prendre son temps, installer son climat, ses personnages, faire monter la tension), Cold Prey suit le déroulement classique du film de survie. Les morts se succèdent les unes après les autres. D'abord les personnages secondaires. Ceux qui ne servent à rien. On sursaute. On stresse. Car ça reste efficace. C'est norvégien et les paysages enneigés sublimes, le froid, le silence rajoutent encore plus de morbidité à l'affaire. Bien sûr, c'est là aussi où c'est prévisible, c'est qu'on devine aisément le ou la plus astucieux(se) de la bande et le ou la plus solide et, par conséquent, celui ou celle qui a le plus de chances de s'en sortir. Que la montagne est belle ? Ça dépend laquelle.
Cinq jeunes partis faire du snowboard sur une montagne isolée sont contraints de se réfugier dans un hôtel abandonné après que l'un d'entre eux se soit cassé la jambe. En attendant de pouvoir contacter les secours, ils vont devoir passer la nuit dans cet endroit angoissant où ils ne sont pas si seuls qu'ils ne le pensent. Le concept est vieux comme le monde et sentirait le réchauffé s'il ne venait pas des hauteurs glacées de Norvège. Il est en effet toujours plaisant de voir arriver ce genre de films d'une provenance différente que celle des États-Unis. Malheureusement l'originalité ne frappe pas avec "Cold Prey", le film se noyant dans les poncifs du genre dans sa première partie, peinant à exploiter l'immense potentiel de son décor. Heureusement, Roar Uthaug se rattrape dans la seconde partie où un jeu de cache-cache bien tendu s'installe mais il peine à iconiser son boogeyman, le laissant bien plat en lui offrant une petite sous-intrigue totalement prévisible. S'il est efficace dans sa seconde moitié, force est de constater que le film a quand même du mal à nous passionner et à nous arracher quelques frissons.
Un tueur psychopathe dans un hôtel abandonné en haute montagne : le frisson est garanti par une ambiance froide et angoissante, mais la lamentable VF gâche le plaisir.
Un film de slasher norvégien qui reprend le style d'Halloween en nous présentant un enfant disparu qui a grandi et qui est devenu un monstre. L'histoire se passe en montagne enneigée avec pour cadre principal un hôtel abandonné, et pour cause! Comme d'habitude c'est un groupe de jeunes en détresse médical qui débarque dans cet endroit et qui se fait massacrer un à un. Certes, tout est prévisible mais j'avoue que la mise en images, l'ambiance, les scènes d'action sont réussies. Même le casting est très plaisant! Dans le style de film, je n'avais pas été si enchanté depuis très longtemps! Un très bon film que je conseille aux fans du genre: tout y est bien ficelé!
Du déjà-vu à fond la caisse. Un mal qui réside dans un hôtel abandonné au milieu de nulle part qui tente de massacrer 5 jeunes clichés ultimes. Pas un seul dans le lot pour avoir des "balls" et affronter un mec qui a le charisme d'une huitre. Une pseudo révélation finale que l'on devine dès les 5 premières minutes du film. Une lenteur affligeante sur la mise en place des événements. Non vraiment, il n'y a rien de nouveau et d'intéressant dans ce slasher copié-collé de ce qui a déjà été fait.
Ce film, réalisé par Roar Uthaug et sorti en 2006, est assez moyen. C'est tout simplement l'histoire d'un groupe de cinq jeunes qui partent faire du ski et se réfugient dans un hôtel abandonné, qui ne l'est finalement pas tant que ça. Bon voilà, synopsis du slasher typique et on constatera malheureusement que le scénario n'ira pas franchement plus loin que ça. C'est bien dommage car dix ans après "Scream" qui remettait déjà au goût du jour les slashers avec une pointe d'ironie, on a bien fait le tour du genre, on s'attend donc à autre chose en 2006 qu'un film qui reprend les codes du genre sans se poser trop de questions. C'est en cela que j'ai eu un peu de mal à adhérer car si on le prend comme un slasher lambda, il a tous les points pour être bon, c'est-à-dire une bande de jeunes, une final girl, un tueur à l'arme blanche etc. Mais, encore une fois, je m'attendais à quelque de bien plus original que ça ! Et voilà, on en a finalement vite fait le tour, les personnages sont clichés et stéréotypés, les situations ne sont pas vraiment surprenantes, de même que les meurtres mais on retiendra cependant quelques jump scares bien placés et peu nombreux, ce qui est une bonne chose. L'ambiance est certes oui assez bonne mais, encore une fois, que très peu originale dans un slasher classique comme celui-ci. On a finalement vite fait le tour car le film n'a pas grand-chose d'autre à nous proposer, étant donné que le jeu d'acteurs ne tape pas non plus dans l'excellent, même si Ingrid Bolsø Berdal joue plutôt bien. "Cold Prey" est donc une petite déception car si on ne s'ennuie pas devant, le film est loin de révolutionner le genre.
Un slasher classique. On sait à quoi s'attendre et on l'a. Mais bon, globalement j'ai trouvé que c'était un slasher classique de basse catégorie. C'est quand même pas terrible tout ça. On perd beaucoup de temps dans des choses inutiles et puis le film n'est même pas très efficace. Les scènes d'angoisses sont moyennement réussies, ça manque d'idées (en terme de scénario mais aussi en terme de mise en scène). Je m'attendais à quelque chose de mieux, au moins de plus efficace. Bref, pas terrible tout ça.