Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Rodrigue B
20 abonnés
220 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 22 août 2018
En un mot : Généreux ! Le premier film d'Edward Burns que je visionne est généreux! Je crois qu'il me touche d'autant plus qu'il s'agit de trois frères différents unis par un lien de sang : ils ont des parcours différents, des désirs différents mais ils sont... frères ! J'ai moi-même deux frères et nous avions le même genre de débats (sauf en ce qui concerne la religion qui nous était « graciée »). Je peux donc, d'expérience, affirmer que le film sonne juste du début à la fin. Il est amusant, touchant, parfois triste. Les personnages sont directement très attachants et bien interprétés malgré quelques flottements très rares qu'on pardonne aisément ! Le budget est tellement minime qu'on se demande parfois comment un tel résultat a pu être obtenu. Ça fait rêver : l'image de médiocre qualité laisse deviner l'engin utilisé pour filmer ... et quelle qualité au final ! Plusieurs scènes que je retiendrai : la comparaison de l'homme avec la banane, le débat sur l'avortement ou sur la fidélité, etc...
Quatre étoiles probablement généreuses, la forme affichant à plusieurs reprises ses limites. Mais bon, il y a dans « Les Frères McMullen » des qualités suffisamment rares pour que j'y trouve largement mon compte : générosité, sincérité, réel travail d'écriture, personnages ô combien attachants et interprétation au diapason. Ça ne paie pas de mines, mais c'est en définitive extrêmement efficace et nous offre au-delà des espérances ce que l'on était venu chercher : un (très) bon moment à passer, drôle, touchant et proche de nous, sans oublier une petite dimension sociale finement intégrée au récit : acteur correct, Edward Burns montre ici de biens belles dispositions derrière la caméra, nous donnant envie de revoir celui-ci dans ce « rôle ».
Un très bonne petite comédie familiale sur trois frères Américain d'origine Irlandaise, catholique avec tous les clichés que ça entraîne, mais somme toute très fraîche. Pour un film au budget aussi limité, c'est vraiment pas mal du tout. D'ailleurs j'ai pu noter que plus on donnait de l'argent à Edward Burns moins le film était bon.
Une comédie vraiment sympathique mais attention aux amateurs d'action, ce film est uniquement porté sur les relations entre les personnages. Un vrai bon moment.
Film plutôt plaisant sur les tribulations amoureuses de trois frères irlandais très cathos vivant à New York, lesquels essayent de tirer parti de l'expérience de leur mère qui se plaint, à ce sujet, d'avoir perdu 35 ans de sa vie. Un gentil divertissement.
Pour son premier film, au budget fauché, Burns conte les tribulations de 3 frangins irlandais vivant à New York, de leurs relations amoureuses, de leurs états d'âmes. Introduit par le départ de la mère en Irlande -à la suite du décès du père-, pour retrouver son grand amour, après plus de 30 ans. Celle-ci les avertit de ne pas faire les mêmes erreurs qu'elle. On assiste donc, quelques années plus tard, aux profits qu'ils en ont tirés. C'est drôle, agréable, touchant et savoureux. Un premier film plutôt prometteur, qui se suit sans déplaisir.
13 699 abonnés
12 420 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 22 octobre 2012
Après un parcours classique d'ètudiant en cinèma, le jeune Edward Burns a choisi pour son premier film de parler de lui, de sa famille et de sa culture, celle des catholiques irlandais de New York! Sur le thème universel et lèger des comportements amoureux, il rèussit des variations à travers trois personnages (Edward Burns, Jack Mulcahy, Mike McGlone) à la fois très proches et très diffèrents, permettant de passer en revue les diffèrentes ètapes de leur vie sentimentale! Le tout sur le ton de la comèdie, servi par des comèdiens ènergiques! Le rèalisme et la simplicitè des "Frères McMullen" lui ont valu de nombreux prix dont celui du jury au festival du film indèpendant de Sundance...
Pour l’excellence de ses performances d’acteur, et pour l’intelligence du choix de ses rôles, Edward Burns méritait l’attention toute particulière des cinéphiles. Mais, c’est une Burnsomania qu’il est en train de déclencher avec ce premier film en temps que metteur en scène. Et comme cet engouement international est justifié! Car il aura rarement été déployé autant d’originalité, de finesse dans les dialogues, et de maîtrise technique, sous des apparences aussi dilettantes, chez un réalisateur. Outre les réflexions sur l’influence de la religion dans la communauté irlandaise émigrée aux Etats Unis, une triple psychanalyse, certes hilarante, mais extraordinairement profonde est développée autour de l’influence d’un père alcolo sur ses trois fils, et sa femme. Il est surprenant que la critique française n’ait pas montré plus d’enthousiasme pour ce premier film. Ni pour le deuxième : « She’s The One ». Absence de battage médiatique et de curiosité pour ce nouveau fleuron du cinéma indépendant américain? Manque de discernement cinématographique? Les deux mon colonel !