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Un visiteur
2,0
Publiée le 27 décembre 2010
L'histoire d'un homme aidant son prochain, lequel est représenté par un SDF amateur de musique classique. "The Soloist" aborde le thème de la pauvreté avec sensibilité et tendresse, à l'image de ce personnage intrigant joué par un grand Jamie Foxx. Malgré tous ces aspects prometteurs, le film enchaîne les longueurs et n'arrive jamais à satisfaire pleinement, cela étant dû à son récit mou et un peu plat. Tout de même bien écrit, le film ne s'attarde pas assez sur la psychologie des personnages et préfère jouer la carte des images choc. De plus, le film ne tient jamais la même intensité et perd parfois du rythme ce qui finit par lasser.
Jamie Fox aime intrepreter des roles de personnage connu, ray charles, stan tookie williams (redemption), ou bientot mike tyson. Dans se film il y interprete un virtuose skyzo et on peu dire que cr kil fai est tres fort. Le soliste reste un bon film a voir car trés humain et trés realiste sur notre société actuel sur le rejet des gens differents.
Ce film est bouleversant. Le réalisateur parvient à nous toucher, sans niaiserie. Le duo d'acteurs est magnifique, Downey et Foxx sont méconnaissables dans leurs rôles respectifs. Le film est tout sauf larmoyant, j'avoue qu'il pétrie de bons sentiments certes mais il parvient tout de même à nous envoyer en pleine gueule les problèmes de notre monde et nous amène à méditer là-dessus. Il nous prouve que rien n'est impossible et que l'amitié est plus forte que tout. Ne parlons pas de la musique et de l'amour passionnel et passionné que lui porte le personnage de J.Foxx: ces moments là sont d'une grâce extraordinaire malgré le décor... imposant disons...
Robert Downey Jr, journaliste en recherche de sujets originaux, tombe un jour sur Jamie Foxx, sans abris, passionné de musique classique. Une histoire qui semble partir en conte moderne, mais la deuxième partie, plus sombre et plus réaliste, dévoile les problèmes mentaux de ce SDF asocial. Ici, l'origine de sa schizophrénie est expliquée par sa passion immodérée pour la musique, qui a débouché sur l'isolement et une impossibilité de s'adapter à la réalité. Certaines scènes détendent volontairement le spectateur (cf la pisse de coyote) sans rien apporter à l'histoire. Les acteurs sont crédibles, mais certaines scènes le sont moins (peut-on m'expliquer en quoi l'acoustique sous un tunnel serait la meilleure ?). A voir quand même.
C'est un beau film. L'histoire est belle et porteuse, les acteurs sont bien choisis et font bien leur travail. Le réalisateur fait bien son travail aussi. Tout le monde est consciencieux. Le résultat est correct. Le truc, c'est que le cinéma, ce n'est pas comme à l'usine, bien faire son travail ne suffit pas pour faire un excellent film. Celui-ci est bien, mais ne sort pas du lot. C'est un film académique, tiré d'une histoire vraie, comme tant d'autres.
Bon, tout d'abord, soyons clair. Si ce film était sortit il y a 5 ans, il se serait imposé comme un chef d'oeuvre total,définitif,absolu. Problème,depuis 5 ans, ce genre de film à l'histoire incroyable mais vrai semble trop calibré, trop pensé pour plaire à l'Académie, trop surfait pour être honnête. Malgré un casting génial (C. Keener est charmante et sensible, J. Foxx, bien meilleur que dans "Ray", c'est dire, nous offre une prestation touchante et pas trop surjouée et R. Downey Jr est tout simplement monstrueux, vibrant et tellement vrai) et une mise en scène appliquée (parsemée de délires visuels assez sympas), le tout sonne un brin faux, avec un scénario bateau comme s'est pas permis. Un amour pour la musique assez prégnant pour un film trop calibré, trop archétypal et trop vu et revu. D'autres critiques sur
Après le superbe Reviens-moi (2008), Joe Wright adapte une nouvelle fois un roman, mais pas n'importe lequel, puisqu'il s'agit d'une histoire vraie, celle d'un violoncelliste schizophrène, virtuose du archet. Ecrit par le vrai Steve Lopez, journaliste au Los Angeles Times, le film les met en scène, de leur rencontre improbable jusqu'à l'amitié qui va les lier. Un film envoûtant, de part les interprétations marquantes, si Jamie Foxx obtient le rôle titre, il retient certes notre attention, mais c'est surtout Robert Downey Jr. qui au final, nous séduira le plus. D'années en années, "l'acteur déchu d'Hollywood" qu'il était à su renaître et se refaire une santé, il vole ainsi la vedette au soliste et nous comble une fois de plus. Evitant la surenchère et le pathos, Joe Wright a pourtant eu le pied léger sur les émotions que pouvait transmettre son film, trop sage malgré une direction d'acteurs irréprochables.
Après un Atonment des plus raté et surestimé, Joe Wright réussit l'adaptation difficile d'un roman intense et dense. Son film n'est pas le chef d'oeuvre attendu (autant de par son histoire que par son casting) mais le réalisateur attitré de "la larme tirée" et de la grossière trame dramatique reste sobre et poignant par moment. Intensité posée surtout et grâce au duo de comédiens qui emportent le film dans un élan positif et humain (encore Downey Jr. à la barre, décidément le Monsieur est fort, mais nous le savions). N'en laisse cependant quelques traces de lenteur qui donnent au film une forme non linéaire dans son rythme. On ne se désintéresse pas mais décroche parfois de certaines séquences mal venues et mise en scène entre deux autres beaucoup plus intenses et emplies d'émotions. Reste alors en conclusion un film faible d'intérêt narratif et fort d'interprétation ce qui en soit est dommageable quand on parle, et met en scène le 7ème art qui comme à chaque nouveau moment doit faire un ensemble. Joe Wright, mieux mais encore faible...
Le soliste est un film dont le fond a été traité maintes fois. Un homme essaye d'en sauver un autre pour finalement se rendre compte qu'il s'est sauvé lui même. Pourtant, Joe Wright nous livre ici un film intéressant et réussi de part sa forme à nous accrocher aux cordes fragiles de l'esprit dérangé de Nathaniel Ayers superbement interprété par Jamie Foxx et les répliques qu'ils échangent avec Robert Downey Jr suffisent à nous porter durant tout le film. Même si le scénario souffre de quelques longueurs sur la fin, on aime le chemin non conventionnel que prend l'histoire et qui évite de nous faire tomber dans l'habituel déluge de sentiments parfois offert dans ce genre d'histoire. La musique adoucit les moeurs. En voici un exemple.
Que dire ? c'est un film très qualibré, taillé pour gagner des prix, malheureusement si les deux acteurs s'en sortent bien, la réalisation n'arrive pas à mettre tout ça en image correctement, les scènes de folies sont pas regardablent, et sont pénibles. Je dirai que c'est un film pas trop ennuyant à regarder un dimanche soir à la télé.