Nos 18 ans est une sympathique comédie qui rappellera aux trentenaires/quadragénaires d'aujourd'hui...qu'ils ont eu 18 ans. Il est vrai que l'action placée au début des années 90 n'apporte pas grand-chose. Ça aurait pu être les années 80 ou 2000 que ça n'aurait rien changé au récit. A part pour les références musicales de l'époque assez nombreuses et quelques petits trucs comme le minitel, le perfecto, etc. On suit une bande de jeunes qui vont passer leur bac. Le célèbre examen n'est qu'un prétexte pour mettre en valeur leurs déboires amoureux et leur peur de l'avenir. Untel a du mal à assumer que sa copine soit tombée enceinte, un autre veut retrouver la fille avec qui il a flirté le temps d'une soirée. Il y a la petite sœur de 15 ans nympho, le frère fan de jeux vidéos, le premier de la classe qui se fait martyriser, le prof en apparence sadique mais au contraire très humain...On retrouve forcément un personnage que l'on a pu croiser dans notre vie même si les clichés ne sont pas très loin. Les jeunes acteurs sont bons et les plus anciens (Michel Blanc, Bernadette Lafont, Venantino Venantini, Maruschka Detmers) sont là pour les encadrer. Très divertissant.
Nos 18 ans est un teen movie extrêmement sympathique. Le film est servi par de très bons acteurs : Michel Blanc est toujours très bien et Théo Frilet (que je ne connaissais pas) joue bien également. A noter quelques jolis noms dans des seconds (Arthur Dupont très drôle, Julia Piaton, Pierre Niney, Venantino Venantini). Le pitch ne révolutionnera pas le genre (un jeune homme tombe amoureux de la fille du professeur qu'il déteste) mais permet des situations comiques bien menées. Le film marche avant tout grâce à des personnages très sympathiques bien interprétés.
Certes, ce n’est pas le film du siècle avec un scénario tiré à quatre épingles et des aventures de folie, mais c’est un métrage qui fait du bien avec une bonne B.O. très années 80, des acteurs attachants avec de belles fringues, de magnifiques coupes de cheveux et des mobylettes rutilantes ! C’est un film de lycéens avec tout ce que ça comporte de clichés et de caractéristiques propres au genre : des soirées arrosées, des amourettes, le lycée, les profs dont un pas sympa, les parents qu’on ne supporte pas ou plus, bref tout ce qui nous rappelle nos propres 18 ans et notre bande de potes d’alors et ça fait du bien !
Une bande de jeune attachante dans une période sympa à retrouver (les eightees). Point intéressant également, le fait de ne pas tourner à paris mais choisir une autre grande agglomération Française. Bordeaux en loccurrence.
Encore une belle écriture d'Eric Assous. Pleine de crédibilité, de justesse, de douceur à travers les rapports humains etc Notamment la relation prof/élève avec un Michel Blanc très convaincant dans ce rôle de prof aigri
C'était léger et drôle, et j'en attendais pas plus. Bref, ça fait le job, j'ai vraiment passé un bon moment. C'est pas non plus de la grande qualité, mais ça se regarde bien. Du moins mieux que les "comédies" de Dany Boon. Le souci c'est qu'après quelques jours j'ai vraiment l'impression de l'avoir déjà tout oublié...
Le scènario sent un peu le réchauffé, mais je dois avouer que j'ai passé un bon moment. La B.O. est sympa, que des titres que l'on connait, mais qui nous font du bien aux oreilles. Je voudrais juste critiquer l'anachronisme de nombreux éléments. L'histoire est censée se déroulée en 1990... mais force est de constater que de nombreux éléments spécifiquement de notre époque y sont... dommage....
"Nos 18 ans" nous fais revivre les années 80 uniquement à travers sa b.o. Cette comédie n'évite aucun cliché et reste très moyenne, il n'y a pas grand chose à en dire, ce n'est ni vraiment bon ni vraiment mauvais. Je lui donne un 5/10 pour la présence de Michel Blanc qui est excellent dans son rôle de prof sévère au cœur blessé, et la b.o. qui donne un peu de fraîcheur à cette réalisation vite consommée - vite oubliée.
A côté, "A nous les petites anglaises " est un chef-oeuvre, vous l'avez donc compris, restez at home and improve your english, dude ! T'as eu 18 ans quand, Joyce ?
Nos 18 ans est une très bonne comédie de Frédéric Berthe. La mise en scène du réalisateur est correcte, les acteurs comme Théo Frilet, Valentine Catzéflis ou encore Michel Blanc sont convaincants dans leurs rôles, le scénario est travaillé et le spectateur ne s’ennuie pas une seule seconde. Bref, on passe un bon moment..
Petite chronique adolescente sur l'univers des jeunes qui passent leur bac. Si on enlève Michel Blanc le film perd de sa valeur, mais des repliques font mouche et on est surpris de ne pas s'ennuyer durant 1h30.
Après le bien fade Alive (2004), il était légitime de s'inquiéter du résultat de Nos 18 ans, second long-métrage de Frédéric Berthe, adapté d'un film italien à l'intrigue bien facile, celle d'un lycéen qui insulte son prof le dernier jour des cours avant d'apprendre que c'est auprès de celui-ci qu'il fera l'oral de son bac. Si rien ne présageait de bon au départ, le résultat se révèle être une très agréable surprise. En effet, alors que ce postulat de départ aurait pu déboucher sur une comédie aux gags éculés et baigné de mièvrerie, Berthe a préféré octroyer à son oeuvre une véritable ambiance nineties aussi bien visuelle que auditive, pour un résultat finalement sincère et doté d'une réelle émotion. Il est tout d'abord judicieux d'avoir placé cette histoire en 1990 (c'est déjà le cas dans le film italien) puisque c'est dans ces années que le bac a commencé à connaître une réelle émergence et que celui-ci devenait "indispensable", mais également que le système éducatif se modifiait et surtout que les mentalités des jeunes s'ouvraient davantage. En restituant un tel cadre, accompagné d’un parfaite reconstitution historique et d’une bande son rock (surtout du rock français) de la fin des années 80, le réalisateur instaure ainsi un climat chaud, agréable et suscite ainsi inévitablement une ambiance de nostalgie. C’est d’ores et déjà la première réussite de ce film. Après, l’histoire n’est certes guère très recherchée et il n’est pas difficile de deviner le dénouement, mais en évitant l’écueil des grosses ficelles du genre, de même que l’humour facile, et en misant sur la sincérité des personnages et sur des anecdotes de lycéens stressés par le bac, le réalisateur propose un récit intemporel qui rapproche toutes les générations et finir par émouvoir sans difficulté. Finalement, saluons les interprétations délicates et sensibles de tous les acteurs, Michel Blanc en tête, véritablement délectable dans la peau d’un prof détestable, bien plus humain qu’il n’y paraît.
Quatre ans après son premier film "Alive" qui fut soldé par un cuisant échec, Frederic Berthe revient derrière la caméra pour réaliser "Nos 18 ans", remake du film italien "Notte prima degli esami" (2006), récompensé par de nombreux prix dans son pays et à l'étranger. L'histoire est simple, une bande d'amis dans le début des années 1990, à l'aube des résultats du bac : Lucas le romantique, Alice sa meilleure amie secrètement amoureuse de lui, Maxime et Richard, ses deux meilleurs potes puis enfin Sarah la petite amie de Maxime. Lors d'une soirée où ils décident de se rendre en groupe, Lucas fait la connaissance de Clémence et craque littéralement sur la jeune femme. Après s'être fait arroser de champagne par deux imbéciles, ils décident d'aller se changer dans une pièce de la maison, mais sont rejoints par la propriétaire des lieux et son petit ami du moment. Ils sont donc contraints de se cacher dans un placard pour ne pas se faire prendre. Là, grand moment entre les deux protagonistes, mais Lucas, trop timide, n'ose pas l'embrasser et la perdra de vue avant même avoir eu le temps de lui demander son numéro de téléphone. Vous l'aurez donc compris, Lucas fera tout pour retrouver sa charmante inconnue, sans savoir qu'elle est la fille de son professeur de Philo qu'il a insulté de tous les noms le dernier jour de classe, "pour se soulager" et qui va lui donner des cours pour qu'il puisse obtenir son oral. Sur le papier, on peut s'attendre à une guimauve adolescente mais "nos 18 ans", surprend et convainc par sa fraicheur et sa légèreté. Le film nous offre plusieurs histoires secondaires, qui s'avère finalement plus passionnant que l'intrigue principale. Comme celle de Maxime et Sarah qui se retrouve dans une impasse après que cette dernière soit tombé enceinte, ou encore celle de Clarisse qui se sent tellement abandonner par ses parents qu'elle décide de prendre le large avec un type rencontré la veille. Deux histoires s'inscrivant dans la réalité et qui nous touche donc forcément un peu plus. Mais la force de "nos 18 ans" c'est avant tout son casting, porté par de jeunes comédiens talentueux, sa bande originale, composés de titres phares des années 1980 et sa mise en scène parfaitement soignée, qui nous offre de très beaux moments de franche rigolade. Un film pour se rappeler qu'on a tous eu un jour, "18 ans". À voir absolument si ce n'est pas encore fait.