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soniadidierkmurgia
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3,0
Publiée le 1 août 2018
En 1957, Dino Risi n'est plus un réalisateur débutant avec déjà sept films à son actif dont le dyptique constitué de "Pauvres mais beaux" et de "Belles mais pauvres" qui a connu un solide succès. Il n'a pas encore rencontré Age et Scarpelli et écrit donc ses scénarios avec Pasquale Festa Campanile. Il continue sur sa lancée en confiant encore une fois à Renato Salvatori (déjà présent sur les deux films cités plus haut) le rôle d'un jeune homme confronté aux affres des fiançailles tumultueuses. Il campe cette fois-ci un jeune ingénieur rappelé dans son village natal au chevet de sa grand-mère mourante. En vérité, la vieille marâtre se porte à merveille et a choisi ce seul moyen pour faire revenir son petit fils auquel elle destine la fille (Rossella Como) de l'avocat du village. Mais il y aussi la belle Lucia (Sylva Koscina) que Raffaele (Renato Salvatori) retrouve après toutes années passées à la ville. Le décor est prestement posé et le scénario est à la suite entièrement dédié à la mise en valeur de la grande actrice de théâtre napolitaine, Tina Pica dont la rouerie et la l'autorité espiègle font merveille entourée des Pepino De Felippo, Renato Rascel (inoubliable dans "Le manteau" d'Alberto Lattuada en 1952) et autres Renato Salvatori. L'acidité déployée suite au choc que sera la rencontre avec Vittorio Gassman, l'alter ego de Risi n'est pas encore élevée en principe mais elle progresse doucement grâce à l'apport de Tina Pica dont l'énergie débordante est largement communicative. Un film qui n'est certes pas inoubliable mais qui contribue largement à la formation d'un des futurs maîtres de la comédie à l'italienne.