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Incertitudes
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4,0
Publiée le 20 juillet 2020
Je continue à remonter dans le temps de la filmographie de Ryûhei Kitamura. Downrange et No One Lives m'avaient déjà bien secoué. Midnight Meat Train ne laissera pas non plus indifférent en grande partie à cause de la sauvagerie de l'ancien footeux Vinnie Jones. Et aussi un final auquel je ne m'attendais pas et qui a le mérite d'expliquer les meurtres gratuits de ce boucher. Ça fait bizarre aussi de voir le beau et gentil Bradley Cooper dans un film d'horreur aussi sanglant. C'est une véritable descente aux enfers pour son couple. Une passion en apparence anodine (la photographie) qui va complétement lui faire perdre la boule. Comme souvent quand on abuse de quelque chose, on devient gaga. Dommage car il avait tout pour lui. Ryûhei Kitamura continue d'horrifier, de divertir et de maîtriser ses scènes d'action. Avec un final bien gore amenant le concept d'une spoiler: société secrète .
Le métro désert en pleine nuit est certe inquiétant (le seul bon élément de "Midnight Meat Train") mais l'histoire d'amour non nécessaire, l'enquête sur le serial killer raté et la chute dégradent ce film. Globalement, pas très satisfaisant comme film.
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18 103 critiques
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5,0
Publiée le 3 avril 2020
Kauffman est un photographe qui parcourt les rames de métro de fin de nuit a la recherche de sujets photographiques. Il réussit assez bien, mais Leon Kauffman (Bradley Cooper) tombe sur quelque chose de macabre. Il ne sait pas exactement qu'est ce qui se passe. Mais au lieu de reculer face à un danger évident, il continue déterminé à obtenir ses clichés photographiques. Il a une petite amie qui s'inquiète pour lui, elle devient un problème. Le suspense monte, le scénario est bon et le jeu des acteurs est bon aussi. Mieux encore, la fin m'a surpris, ce que j'apprécie toujours. Adaptation solide de la nouvelle de Clive Barker peut-être l'une des meilleures adaptations de son travail. Le casting est génial dans tous les domaines et de haut niveau, avec Bradley Cooper séduisant instantanément en tant que photographe obsessionnel tandis que Vinnie Jones apporte une menace silencieuse en tant que Mahogony. Derrière la caméra, le réalisateur Ryuhei Kitamura fait un excellent travail en adaptant cette nouvelle, donnant une violence sans faille ainsi qu'une atmosphère sombre a l'histoire. Impossible de ne pas donner cinq étoiles a un tel film...
Malgré un scénario qui ne tient absolument pas debout, le film reste sympa. C’est très gore et trash. Bonnes interprétations d’autre part. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 3/5
Petit phénomène de l'horreur à l'époque de sa sortie, "Midnight Meat Train" souffre aujourd'hui d'un gros manque de souffle. En dépit de son pitch attirant avec son tueur dans le métro et son photographe fasciné par ce tueur, le film, adapté d'une nouvelle de Clive Barker, peine à franchement imposer une véritable ambiance malsaine. La faute à une réalisation un poil hystérique, regorgeant de sales effets numériques dès que le gore fait son apparition. Jouant avec sa caméra comme il joue avec son spectateur Ryuhei Kitamura s'éclate comme un gamin dès qu'il filme Vinnie Jones massacrer des gens mais la façon ludique dont il met le tout en scène vient sérieusement contrecarrer l'ambiance malsaine qui se détache du film. Difficile alors de prendre au sérieux ce roller-coaster horrifique fort sympathique certes mais outrageusement daté et résolument trop nerveux et bourré de tics pour totalement emporter notre adhésion.
Une grande déception, pour une amatrice de film d'horreur. Midnight Meat Train est inutilement écœurant dans le gore des scènes de tueries, de découpes, et autres, et est vraiment tape-à-l'œil dans sa mise en scène (que de litres de sang, de gros plans pour bien montrer au spectateur ce qu'il doit regarder, on nous prend pour des imbéciles aveugles...). Ne parlons pas du jeu d'acteurs, il est inexistant dans des scènes aussi ridicules qu'improbables, Bradley Cooper est à voir ailleurs. Le meurtrier est musclé, mais cela s'arrête là car son attitude robotique ne fait pas crédible. La plus grosse erreur aura été de faire terminer ce film sur une suite de scènes dégoûtantes sans raison (et je reste polie), une embardée fantastique aussi malvenue qu'un cheveux dans la soupe, et un échange de rôles saugrenue. Forcément en interdiction moins de seize ans avec avertissement on s'attend à du gore, mais encore faut-il une logique, ici toute cruauté est gratuite. Les effets spéciaux sont mal faits (l'œil qui gicle, le sang qui semble sorti d'une animation de jeu vidéo...) et le film est vraiment long par moments. Non pas qu'il soit bavard (plutôt l'inverse même...), mais la romance des protagonistes ralentit les séquences d'action, sans trop savoir doser ni l'une ni l'autre. Au littéral comme au figuré, une boucherie gratuite aussi absurde qu'inutile.
Film gore parfaitement maîtrise par Kitamura, très bons acteurs (Cooper, Bibb transformée : on voit l'évolution physiquement), de bons seconds rôles. La fin est honorable afin de démêle les ficelles.
13 613 abonnés
12 377 critiques
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0,5
Publiée le 3 octobre 2017
Si vous avez un mètro à prendre, ne prenez surtout pas celui-ci car il est difficile d'aller plus loin dans l'efficacitè bon marchè et l'invraisemblance la plus totale! C'est simple, tout sonne faux, de la petite amie du photographe à Brooke Shields en passant par les filatures aussi grosses qu'une maison! spoiler: Tout a commencè avec une photo d'une mannequin, d'une cruautè (et d'une connerie) inimaginable! A prèsent, le seul moyen d'arrêter le tueur au marteau est de suivre ses pas! D'après le roman culte de Clive Barker, "Midnight Meat Train" est un film pour rien, pourrait-on dire! Car voici sans doute l'un des pires longs-mètrages d'horreur des annèes 2000 avec de l'hyperviolence gore à outrance et des giclades sanguines à ne plus finir! A quoi bon un beau Bradley Cooper en photographe de presse qui affronte Vinnie Jones le boucher meurtrier si l'ensemble est affligeant de nullitè! Pour son premier long à Hollywood, Kitamura se plante sur toute la ligne! Quant à l'affrontement final dans le wagon du mètro, il se conclut avec un happy end digne du crèmatoire! Si vous aimez cela alors tant pis pour vous...
Vinnie Jones vient mettre des bons coups de marteau à viande dans ta face pour t'attendrir ! Ça sent le thriller horrifique efficace à première vue, mais ce métro de l'angoisse nous laissera pourtant de marbre tant il en deviendra facile et aucunement crédible. Ce concept horrifique n'est certainement pas plus bête qu'un autre, mais il sera malheureusement doté d'une écriture si ridicule et tellement irréaliste (que ce soit dans son schéma répétitif absurde ou dans les comportements affligeants du héros, de sa petite amie, et même du psychopathe), ainsi que d'une grossière mise en scène s'épargnant toute subtilité, que le film n'arrivera même pas à atteindre son objectif de nous passer l'envie de prendre le métro. Dommage, le concept et le dénouement final avaient quelque chose d'original, mais "Midnight meat train" restera un film raté, à l'image de son plan final risible qui ne surprendra personne. Un potentiel très mal exploité !
Étonnant de voir Bradley Cooper dans un film aussi gore. Adapté d'une nouvelle d'un des maîtres du genre, Clive Baker, ce film est extrêmement glauque, sanglant, violent, avec des scènes proches de la nausée et un final pas vraiment happy end, rajoutant encore au caractère film d'horreur fantastique. C'est plutôt réussi pour les amateurs du genre, avec à la distribution l'excellente Leslie Bibb qui sera embarquée elle aussi dans le métro de l'horreur. Pour une fois, on n'a pas seulement les effets faciles de certaines productions avec portes qui grincent et musique appropriée mais vraiment de l'horreur pure.
L'univers inquiétant de Clive Barker m'a toujours attiré, notamment depuis la découverte de « Candyman », devenu un véritable film culte. À ce titre, tout n'est d'ailleurs vraiment pas à jeter dans « Midnight Meat Train ». Présenter un anti-héros se livrant à une activité proche du voyeurisme a quelque chose de légèrement malsain et renforce l'atmosphère déjà poisseuse dans laquelle Ryûhei Kitamura plonge un décor particulièrement sombre et inquiétant. Hélas, si Bradley Cooper offre un contre-emploi plutôt convaincant et que la dimension très noire de l'œuvre fait un minimum son effet, le scénario montre trop de lacunes et de bizarreries pour emporter le morceau. On a à plusieurs reprises l'impression de se retrouver dans un banal film d'horreur, le réalisateur semblant parfois tenté par les travers du cinéma de genre japonais, venant encore renforcer l'aspect hybride et déséquilibrée de l'œuvre. Le propos global est intéressant, tout comme certaines pistes abordées, avec un regard résolument pessimiste, mais il aurait fallu que celui-ci soit au service d'un vrai récit, et surtout d'une plus grande cohérence d'ensemble avec ce qu'il souhaitait proposer aux spectateurs. Dommage.
Excellente découverte ce Midnight Meat Train, dernier métro de la nuit où disparaissent chaque soir plusieurs personnes. Théâtre d'un massacre insidieux et perpétuel, ce train de minuit où les passagers deviennent chair à saucisse fait froid dans le dos. A notre grande surprise, Bradley Cooper endosse la charge de ce rôle sur mesure, un photographe sur le vif, immortalisant l'instant dans sa plus prompte réalité. Sa curiosité le pousse à suivre un étrange personnage encostumé, boucher de jour comme de nuit: le massif Vinnie Jones dont le mutisme et inexpressivité faciale interpelle au premier regard. Celui d'un psychopathe doublé d'une bête sanguinaire au sens premier du terme. Cooper s'enlise dans un chassé-croisé redoutable jusque dans les confins les plus glauques du métro new-yorkais, dans les entrailles d'un monde morbide où se sont établis d'étranges créatures. A mis chemin entre l'atmosphère des bas fonds d'Underworld et le suspens poisseux du cinéma asiatique, ce concentré de violence sans état d'âme en secouera plus d'un. Le ton de l'ouvrage se lie autant de terreur que d'action, ce qui en fait tout bonnement le côté attractif, bien au delà des inspirations romanesques. Un action movie horrifique réalisé d'une main de maitre, avec une bonne gestion du rythme et de l'intrigue. Fortement recommandable pour les amateurs de frisson. 4/5
Enorme échec commercial, Midnight Meat Train est pourtant un bon film d’horreur qui souffre sans aucun doute d’un hiatus entre son sujet extrêmement glauque (typique de l’univers sadomasochiste de Clive Barker) et le traitement visuel très clipesque de Kitamura. Cela ne gâche pourtant pas l’efficacité du produit fini ni l’audace de certains plans très gore. On aime ce cinéma excessif, mais qui pouvait sans doute être un peu moins lisse. A noter la présence de Bradley Cooper, alors totalement inconnu et qui propose une interprétation de qualité d’un artiste attiré par le côté obscur du monde. Un ensemble agréable à suivre pour ceux qui aiment les univers sombres et torturés. Vu au cinéma à sa sortie.