Vu le 02/04/2021.
À San Francisco, après 3 ans de prison pour cambriolage, Scott Lang (Paul Rudd) est hébergé par son ancien voisin de cellule Luis (Michael Pena). Scott tente ensuite de trouver un emploi, car la désistance lui permettrait d'obtenir un droit de visite de sa fille Cassie, âgée de 7 ans, auprès de son ex-femme Maggie, qui s'est recasée avec le policier Paxton (Bobby Cannavale). Pendant ce temps, le Dr Henry « Hank » Pym (Michael Douglas) sort de sa retraite, invité par le docteur Darren Cross, son ancien assistant qui l'a évincé de la direction de Pym Technologies, à assister à la démonstration de son nouveau projet : le Yellowjacket, un costume permettant de réduire la taille de son porteur à celle d'un insecte, comme le légendaire super-héros Ant-Man dont il s'inspire. Hope van Dyne (Evangeline Lilly) est la seule à savoir que son père Hank a réellement été Ant-Man et ce en duo avec sa mère Janet, alias la Guêpe. Hank réalise l'urgente nécessité de protéger le secret de son costume, pour éviter le pire, en détruisant le Yellowjacket et toutes les données du projet. Pour cela, il doit faire en sorte que Scott devienne son successeur et le héros qui est en lui.
Un très bon Marvel qui m'a bien plu et qui change des Iron-Man et autres Thor ou Captain America. Voir toutes les choses en miniature, ça change un peu comme la scène dans la baignoire, je trouve les effets spéciaux bien faits dans l'ensemble, même si je ne suis pas fan de la scène de la boite de nuit au début.
Coté" acteur, toujours charmé par la jolie Evangeline Lilly (Lost), Paul Rudd s'en sors plutôt pas mal et j'ai trouvé douglas assez bon tout comme Pena qui sait nous faire rire par instant. Alors certes le film fait parfois passer les Super-héros pour des ringards, c’est vrai, ça change des gars bodybuildés. Bon au niveau incohérences, y'a aussi du lourd (comme les fourmis qui sortent d'un robinet fermé) mais dans l'ensemble, c’est sympa comme la scène qui se termine avec le train miniature Thomas, c’est une belle trouvaille, ça rend plus proche l'aspect familial. Ludique et joyeux comme tout, Ant-Man se plaît donc à jouer au maximum sur les changements d’échelle et les passages du micro au macro, ce qui lui donne un côté science-fiction familiale late eighties, puisqu’on pense évidemment à Chérie, j’ai rétréci les gosses, mais aussi à Joe Dante (aficionado du rétrécissement, de L’Aventure intérieure à Small Soldiers).
Dans l'ensemble, un film un peu décalé mais qui mérite sa place dans l'univers Marvel pour peu qu'on ne le prenne pas trop au sérieux.