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Caine78
6 677 abonnés
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3,0
Publiée le 4 août 2012
L'univers de Terry Pratchett est pour le moins à part, et il n'était donc pas chose aisé de le retranscrire à la télévision. Pas sûr d'ailleurs que Vadim Jean aie totalement réussi : trois heures pour adapter un tel pavé, c'est peu ! La maîtrise n'est d'ailleurs pas totale, ce qui ne serait forcément une mauvaise chose au vue du délire où l'on nous emmène, mais ce défaut se répercute un peu sur le rythme, d'autant que l'humour n'est pas aussi irrésistible que l'on pouvait espérer. Certains gags tombent à plat, et la dimension absurde du récit n'est exploitée qu'à moitié. Malgré tout, si vous êtes comme moi de grands amateurs d'Heroic fantasy et de créatures étranges, « Discworld » devrait aisément vous divertir. On est en effet agréablement surpris par les moyens déployés par Sky One pour offrir un spectacle à la hauteur, suffisamment inventif et fou pour que l'on y prenne du plaisir. Car si tout ne fonctionne donc pas, cela ne veut pas dire que l'inverse est vrai ! On sourit même beaucoup à l'opposition entre Rincewind et Twoflower, jouant subtilement des conventions pour trouver un créneau satisfaisant, sans oublier un scénario pas toujours limpide, mais avec suffisamment de suspense et de surprises pour le rendre acceptable. Ce sont enfin les personnages secondaires qui font la différence, se fondant idéalement dans ce monde décalé et loufoque qu'est celui de Pratchett. Bref, servi par un casting inattendu et convaincant (David Jason, Sean Astin, Tim Curry, Jeremy Irons, Christopher Lee et Brian Cox (tendez l'oreille pour les deux derniers!)), « Discworld » a beau être très imparfait, il n'en reste pas moins une œuvre de qualité, atypique et visuellement séduisante : une drôle d'expérience, plutôt recommandable.
Malgré sa durée, Disque-monde se regarde avec plaisir. C'est un film d'aventures qui se déroulent parfois lentement, mais toutes agréables. L'ensemble est original. Il mérite une meilleure moyenne que celle qu'on peut apercevoir sur ce site.
C'est un film génial, à ne pas prendre au premier degré bien entendu sinon vous allez vite déchanter. C'est très humoristique, un univers complètement décalé, loufoque, magique avec des personnages attachants à tous niveaux et des méchants typiques de comédies. Ajoutez à cela un casting extraordinaire, des décors fabuleux, une bande originale qui colle parfaitement à l'ambiance générale et vous passez trois heures de rêve, de sourires !!
J'ai du mal à réaliser que j'ai pu être assez patient pour voir ce film en entier ! Amateurs d'humour fin, mieux vaut éviter ! Les quelques belles images de la fin ont du mal à me faire oublier les jeux d'acteurs qui pour moi sonnaient particulièrement faux. Seul l'espoir de voir quelque mieux de mieux à la fin m'a fait tenir le coup jusqu'à bout mais ce n'est même pas vraiment venu :/
Ce film est une bouse... Autant le jeu est jouissif dans ses dialogues et dans son écriture décalée, autant la, je n'ai retrouvé ca a aucun moment... Le scénario est inexistant, les acteurs mauvais, de l'humour bien lourd, des effets spéciaux dignes d'un film amateur et long. Extrêmement long... Fuyez! Pauvres fous!
The colour of Magic est un bon téléfilm de Vadim Jean. La mise en scène du réalisateur reste classique et le film n’a rien d’original. Mais le scénario est bien travaillé et le film réussit à être divertissant. De plus la mise en place de cet univers déganté est plutôt intéressante. Du côté des acteurs, David Jason, Tim Curry, Sean Astin sont tous trois convaincants dans leurs rôles et le grand Jeremy Irons est génial dans son rôle (on ne voit que lui lors de son passage).
"Discworld"est un monde imaginaire de fantasy humoristique développé à partir de 1983 par l'écrivain britannique "Terry Pratchett" dans la suite de romans "Les Annales du Disque Monde" (Qui compte 37 volumes) et adapté depuis sur divers supports et notamment une série de jeux vidéo éponyme sortit de 1995 à 1999 qui reste une référence du "Point & Click". Ce téléfilm se présente donc comme un mélange improbable du "Seigneur des Anneaux" et des "Monty Python" avec des acteurs connus comme "Sean Astin" (Le "Sam" du "Seigneur des Anneaux") dans le rôle du stupide "Deuxfleurs", "Tim Curry" dans la peau du perfide "Trymon" ou bien encore la brève apparition de "Jeremy Irons" campant l'énigmatique "Patrician". Cette adaptation au format télévisé (A la manière d'un "Dinotopia") reste de qualité et détourne efficacement tous les codes de "L'Heroic Fantasy" de façon décalé et délirante. Il faut bien entendu adhérer au concept hilarant de l'univers unique de "Discworld" mais globalement cette transposition reste un divertissement familial sympathique et idéal pour les fêtes de fin d'année !
Si le film tient la route visuellement, il est plombé par une intrigue sans queue ni tête où seul le second degré semble être l'enjeu. On voit donc un casting prestigieux cabotiner inefficacement pendant trois longues et interminables heures.
a peine commencé que le PIRE arrive. une gigantesque tortue spatial avec 3 éléphant tiennent une terre plate......WTF WTF ???? ont atteint le summum du PIRE scénario et évidemment ont a les scientifiques fou dans un vaisseau pour trouver le sexe de l'animal WTF WTF ???? après ça j'ai pas été plus loin là s'en est trop. NUL NUL.
13 665 abonnés
12 404 critiques
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2,0
Publiée le 2 décembre 2019
Adaptation tèlèfilmesque des romans « La huitième couleur » et « Le huitième sortilège » . Une parodie de tous les livres d'heroic fantasy que Terry Pratchett avait lus dans sa jeunesse avec des gags aussi lourd qu'un 38 tonnes! Un road movie dans la lignèe de « The Lord of the Rings » , à une èpoque où il n'existait pas de routes! Nous avons un Mage qui ne vaut rien en magie! Et un touriste qui croit que la magie se passe comme dans les contes de fèes! Rincevent et Deuxfleurs sont aussi diffèrents que le jour et la nuit! Chapeau bob, chemise à fleurs et sandales de randonnèe, Astin, tout en dècontraction, n'a pas peur du ridicule en affichant un sourire bèat tout au long de la projection! C'est un poil long (186 minutes) mais on ne s'ennuie pas! Les costumes et la Mort sortent tout droit de Fort Boyard, les F / X alternent le bon et le moins bon où se côtoient de mèchants trolls & de gentils dragons! Le final au port de Ankh Morpork rappelle celui de "The Lord of the Rings: The Return of the King". Bref, cette aventure fantastique rèserve bien des surprises...
Premier livre de la saga du dique monde, the colour of magic propose de visiter un univers absurde parodiant ouvertement l'heroic fantasy. Néanmoins, malgré une distribution soignée (sauf David jason qui joue un rincevent de 40 ans plus vieux que son personage) le film n'a pour original que son scénario et son univers créer pas terry pratchett, la realisation ne semble jammais vouloirs s'emmanciper des classique du genre (notament lors de la poursuite a cheval composé de long travelling aeriens qui rappelent immanquablement le seigneur des anneaux...). Reste un moment agréable et divertissant dans le monde codifié de l'heroic fantasy.
C'est à croire que tous les Terry sont de brillants créateurs d'univers fantastiques et teintés d'humour, car lorsque je vois ce film adapté de l'oeuvre de Terry Pratchett, ça me fait un peu penser à du Terry Gilliam. "Discworld" est à découvrir absolument pour tous les amateurs d'heroïc fantasy ! La mise en scène est assez classique, mais le film est vraiment dépaysant et de nombreuses situations et dialogues savent se montrer très drôles.
Bof bof. Mieux vaut en effet en faire un film TV en 2 parties que de tenter une adaptation pour le cinéma. Cadres et décors sont bien rendus mais les personnages s'éloignent trop de la description faite dans les deux premiers volumes des "Annales du Disque Monde". Sean Astin est même carrément mauvais en Deuxfleurs. Par ailleurs la traduction française est à des années lumière du travail de Patrick Couton. Sur papier, le comique est surtout retranscrit dans la narration. Evidemment à l'écran ça devient parfois grotesque et puis ça reste de l'humour à l'anglaise, d'où des dialogues insipides en VF. Si on ne tient pas compte de cela, on peut tout de même suivre cette aventure dans laquelle il manque trop d'éléments et qui souffre de raccourcis maladroits par rapport aux bouquins. Mais ça se suit. J'avais préféré "Hogfather" avec beaucoup moins de moyens, et en VO, peut être simplement parce qu'il fait la part belle à "La Mort", mon personnage préféré de Terry Pratchett et tout de même bien "incarné" dans ces adaptations. A regarder un après midi de novembre quand y'a rien à faire dehors et qu'on a pas la chance de s'être procuré les livres. Intéressant aussi pour ceux qui voudraient les lire par la suite et dont l'imaginaire a des lacunes, le décor me semble fidèle à quelques détails près et il suffit de se replonger dans cette ambiance en début de lecture et reprendre l'histoire et les personnages de zéro.