Ridicule, raciste, autocentré, risible et sans intérêt... Ce film n’est pas fait pour de bonnes raisons... Ils quémandent le respect, imposent les égards et la crainte en écrasant les autres, dans un esprit vengeur et moqueur. Les blancs à l’écran, ne sont bons qu’à se taire et se prosterner. Ils sont les seuls vrais méchants de ce blockbuster. L’ennemi déclaré.
Tout le gotha du cinéma noir américain, habillé de sa cape de racialiste, a rejoint fièrement cette absurde aventure, en véhiculant allègrement tous les clichés de la culture afro américaine. Musique, sport, style, attitude et clins d’œil fleurissent et pourrissent le récit. Barack Obama jouera peut-être en collant dans le deuxième épisode accompagné de sa femme en avocate justicière.
La niaiserie constante des bons sentiments pleuvent et dégoulinent le long de cette mascarade visuelle.
Qui sont-ils pour porter un projet aussi impliquant pour « les » noirs et pour n’en faire qu’un énorme et débile navet, emprunt de racisme.
Le noir n’est pas un seul et indivisible bloc, s’aimant, plus fort que tout et ayant les mêmes aspirations.
Le Wakanda est un sketch, un royaume où toutes les tribus répertoriées dans les vagues souvenirs des griots ou dans les dessins et notes des colons anthropologues, apparaissent, colorées, enjouées autour d’un homme, d’un guerrier, d’une famille qui soumettent leurs sujets à leurs bons droits et vouloir.
Pas une femme noire dans ce film n’est accoutrée d’un scalp de blanche sur la tête. Elles sont toutes frisées ou rasées de près et fières sauf une, qui pour dissimuler son identité de guerrière, lors d’une périlleuse mission, en portera une mais qui au moment où elle sera démasquée, saura l’utiliser comme une arme, qu’elle jètera avec force et fracas au visage de son assaillant. Comme un geste assumé d’émancipation.
Ce film est dans l’air du temps. Bête et méchant. Nous méritons mieuxxx que ce triste pamphlet. Réécrire le passé pour tirer fierté et estime au détriment de l’Histoire, est une foutaise, une entourloupe de faussaires. Déboulonner pour oublier. La vérité sera toujours meilleure à connaître et apprendre, plutôt qu’un oubli imposé par certains et à dessein...
On ne parle que technologie, intelligence et puissance. Ce riff obsédant est constamment mis en avant, est déployé comme un complexe inhérent d’infériorité qui dans ce long métrage devient le signe d’une toute puissance...
Beaucoup trop impliqué dans la lutte, dans les revendications, comme le seront sûrement les projets de 007 et de SpiderMan qui seront certainement mais bizarrement incarnés par des noirs... Ce navet use de trop de clichés absurdes et collant à la peau noire. Ce simple et ridicule film au super héros sans charisme ni beauté, malgré qu’il ait le plus beau costume Marvel, aura su susciter beaucoup d’attente mais il n’en reste que des regrets pour moi. Grand succès du box office 2018, je n’ai entendu que d’unanimes grands discours et compliments. Ravi d’avoir récemment entendu Mathieu Kassovitz parler cinéma et nanard. Le projet aurait pu accoucher d’un scénario original, complexe et fouillé, qui aurait su faire de Black Panther, un personnage qui aurait été une intelligente rupture avec ce qui a déjà été fait dans les films de super-héros et un parallèle fort avec le « cher » Black Panther Party, plutôt que ce ridicule brave, qui a les orteils de Marius Lacaille. À éviter si l’on est pas une pauvre victime qui se complaît dans son état de malheureux...