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    Fahrenheit 451
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    43 critiques spectateurs

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    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2018
    Plus de cinquante ans après la version de Jacques Truffaut, une nouvelle adaptation de l'oeuvre la plus connue de Ray Bradbury, l'une des dystopies les plus réalistes et par conséquent l'une des plus sombres et terrifiantes même si personnellement l'écho d'un scénario à la "1984" de George Orwell me touche un peu plus. Un téléfilm qui n'a certes pas les moyens d'une production cinématographique mais qui se laisse néanmoins regarder avec plaisir grâce à un casting de poids avec la valeur montante Michael B. Jordan et Michael Shannon toujours aussi excellent, cette fois dans un rôle qui rappelle celui qu'il incarne dans "The shape of water " de Guillermo Del Toro ou encore Sofia Boutella. Quelques idées intéressantes qui modernisent le scénario du roman original avec une critique des réseaux sociaux mais une écriture qui demeure assez commune dans l'ensemble. Loin d'être une énorme surprise, un long-métrage convaincant et plutôt agréable.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    208 abonnés 1 917 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    J'ai trouvé cette adaptation du célèbre roman de Ray Bradbury plutôt plus convaincante que celle de Truffaut. L'univers futuriste est réussi et les trois principaux comédiens excellents, en particulier Shannon dans un rôle d'officier fasciste ambigu. Le personnage féminin en revanche est peu développé et comporte certaines incohérences. En dépit de ces faiblesses, de quelques clichés et d'une chute un peu faible, ce film se laisse donc voir avec intérêt.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    63 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2018
    Cette vision moderne du roman écrit par Ray Bradbury est très captivante. Si l'univers post-apocalyptique a moins de charisme que le film de François Truffaut, cette nouvelle version fait une auto-critique des problèmes sociaux américains : la pauvreté , le despotisme et le racisme. Elle est menée avec efficacité par un Michael B. Jordan plutôt convaincant dans la peau de Guy Montag, rôle autrefois tenu par Oscar Werner dans le film de 1966. Michael Shannon est très bon comme d'habitude est joue le supérieur de Montag à la perfection. Si la fin de l'histoire est bien différente par rapport au roman de Bradbury, la mise en scène réussit à rendre les faits acceptable et que l'on peut pardonner même si ce n'est conforme à l’œuvre d'origine. Cette œuvre se veut avant tout ambitieuse et original. En tout cas ça marche. Un bon film de science-fiction plus sombre que la version de François Truffaut qui vaut surtout pour son interprétation.
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2018
    Remake d’une œuvre baptisée par la température de combustion du papier, illustrant une société dystopique où les lance-flammes policiers, enfin des pompiers, à la vocation corrompue depuis longtemps, s’acharnent à détruire la totalité de l’humanité en cramant tout livre, toile, et support informatique, et en condamnant tout membre d’une résistance qui les détient ou les protège. Celle-ci s’adapte en faisant de chacun de ses membres un livre vivant, et en conspirant la diffusion génétique mondiale d’une puce organique contenant l’ADN de l’art et de la connaissance perdus.
    Les actions, le rythme et les rebondissements rendent cette version bien moins froide, immobile et plate que la première adaptation de 1966. Plus actualisée par l’informatique, les drogues et les médias, celle-ci est également un peu plus cow-boy, et tire sur une sentimentalité qui risque de massacrer un peu le message. On obtient un spectacle dystopique qui s’éloigne du sujet de base au profit d’une aventure dont l’ambiance et l’évolution individuelle rappelle Equilibrium, lui-même inspiré du même roman.
    Je n’ai pourtant pas envie de dénigrer ce téléfilm qui m’a fait passer un bon moment, avec un Michael Shannon et Michael Jordan qui se défendent bien, même pour du déjà-vu. Car il a su remplir sa fonction philosophique par l’aspiration à la liberté malgré toute forme de conditionnement. Il montre la dictature révisionniste érigée par la destruction de l'histoire, de la science, de l’art, de l’intelligence et de la connaissance. Il décrit le despotisme légitimé par la perversion du principe d’égalité, abouti par la destruction de l’exercice de la pensée, du verbe, de la création intellectuelle, de la question et du choix. Il dépeint l’éternelle méthodologie visant l’adhésion consentie d’une population lobotomisée depuis l’enfance, assurant ainsi la pérennité de sa tyrannie. Il révèle enfin son humanité, au sens spirituel, lorsque l’existence même de la vie ne peut trouver de sens qu’en déployant ses propres choix et sensibilité.
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Il y avait de bonnes raisons de redouter l’apparition d’un nouveau film basé sur Fahrenheit 451, en ces années 2010 où la réflexion n’est pas vraiment le point fort du cinéma hollywoodien : parce que le livre de Ray Bradbury est un monument et que le film de François Truffaut, même s’il a nettement vieilli, s’impose toujours comme une adaptation intelligente et rationnelle du bouquin, malgré des défauts dont Truffaut était du reste parfaitement conscient. Les premières minutes de ce remake semblent d’ailleurs matérialiser les pires craintes qu’on puisse nourrir vis-à-vis des adaptations de romans complexes passés à la moulinette hollywoodienne. On note rapidement l’existence de nombreux éléments superflus, comme une relation sentimentale explicite entre Montag et Clarisse, ou les troubles rapports, entre paternalisme et mentorat, qui l’unissent à son supérieur, le capitaine Beaty. Toute notion de fidélité évacuée, il faut bien admettre que ce genre d’éléments constitue le moteur des séries télévisées, et même des excellentes séries télévisées, domaine dans lequel HBO, producteur de ce remake, est passé maître. Et c’est là qu’on comprend que cette nouvelle version n’aura rien d’une relecture appliquée, ni d’une simplification décevante de l’oeuvre originale : au contraire, elle prend le risque de s’en éloigner pour mieux transposer la réflexion sur l’autoritarisme et l’acculturation élaborée par Bradbury dans l’époque actuelle, ou plutôt “à partir� de ce qu’on perçoit du monde d’aujourd’hui puisque ‘Fahrenheit 451’ est toujours supposé se dérouler dans un futur non précisé. La destruction méthodique des livres a évolué vers un sapage de toute forme de culture écrite, une véritable guerre contre les mots qui se voient remplacés par une communication à base d’icônes simplistes permettant l’expression d’émotions basiques à travers un immense réseau virtuel remplaçant Internet : on peut regretter au passage la disparition du personnage de l’épouse de Montag, présente dans le film de 1966, qui aurait été parfaite pour représenter cet “homme nouveau’ réduits à ses fonctions de producteur-consommateur. Le capitaine Beatie, dépeint non comme un rouage aveugle du système mais comme un homme tout à fait conscient des implications de son travail, vient heureusement rééquilibrer les choses. Cette nouvelle version insiste également davantage sur l’hyper-surveillance au sein de cette société, avec des moyens technologiques qui n’ont plus rien à voir avec les simples filatures dépeintes dans l’ancienne version, ainsi que sur le révisionnisme historique et la pensée unique à l’oeuvre visant à gommer toute réflexion divergente : l’univers de ‘Fahrenheit 451’ en devient plus orwellien que jamais, ce qui lui permet de surclasser le représentation parfois impersonnelle que Truffaut souhaitait voir s’incarner en une fable intemporelle, même si cela condamne également le nouveau venu, tôt ou tard, à une certaine l’obsolescence. La réflexion la plus intéressante formulée par le film est que cette société qui désamorce la contestation en supprimant tout support de réflexion n’est pas le résultat de la soif de pouvoir de quelques uns mais le fruit d’un choix collectif, celui d’une masse citoyenne ne supportant plus le débat contradictoire qui a préféré censurer tout ce qui pouvait prêter à controverse : une idée d’autant glaçante dans le contexte actuel, déjà en phase avancée dans certaines universités américaines, qui voient tant groupuscules, associations et lobbies, qu’ils soient classés dans les “forces du bien� ou dans celles “du mal�, tenter de se faire taire mutuellement entre eux. ‘Fahrenheit 451’ cuvée 2018 apporte en tout cas la preuve que quitte à tenter de proposer une nouvelle version d’un Classique du cinéma, le meilleur moyen d’y parvenir est encore d’échafauder une réflexion préalable sur la manière dont une oeuvre à la forte signification métaphorique doit résonner dans chaque époque.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juillet 2018
    Michael B. Jordan, c'est le genre d'acteurs à la carrière intéressante dès son commencement. Débutant par la série Sur écoute (considérée comme meilleure série de tous les temps par nombre de spectateurs fascinés), pour ensuite se faire connaître d'une part du grand public dans les excellents Chronicle et Creed. L'on passera outre la catastrophe Les 4 Fantastiques (2015), aisément rattrapé par son personnage de Killmonger dans le très bon Black Panther et l'annonce d'un Creed 2 pour 2019.

    Avec une aussi bonne carrière à son jeune âge, l'annonce d'un Fahrenheit 451 avec Jordan en héros et Michael Shannon en antagoniste ne pouvait être que de l'or en bouche; balancé par Netflix, le film laissait présageait être une excellente adaptation. Loin de moi cette idée une fois le visionnage achevé, laissant une terrible impression d'inachevé chez un spectateur déçu comme pas deux.

    Si l'on omet le jeu horriblement caricatural de Michael "Zod" Shannon, le couple des héros donnera tout son sel au film : d'un côté, un Jordan qui joue un personnage tiraillé entre deux univers, entre sa vie d'avant et celle qui s'offre à lui, et de l'autre s'amène une tout aussi talentueuse Sodia Boutella, tentatrice du monde des mots bien plus à sa place ici que dans la momie.

    Si leur couple se met bien en place et leur relation ne souffre pas d'une écriture bancale et peu approfondie, le reste du film patira clairement de ces défauts au point de se demander si la relecture de l'intrigue ne fut pas bâclée en deux temps trois mouvements. Outre une psychologie des personnages peu bossée (pour chacun d'entre eux, dont un Jordan qui base son interprétation sur des thèmes traumatiques trop récurrents dans le cinéma de genre pour constituer une personnalité crédible et pertinente), l'on notera des incohérences malvenues et facilement supprimables pourtant.

    La plus grossière concernera le personnage Shannon, qui s'il combat l'écriture, la lecture et les mots avec haine et véhémence, encore faudra-t-il m'expliquer comment il est crédible et logique de le voir rentrer chez lui une fois son service terminé, et commencer à écrire des textes philosophiques de mal être psychologique sur des feuilles à rouler sans qu'il n'y ai jamais la moindre remise en question de sa part, comme ses actions pourraient le laisser deviner.

    Il demeure caricatural du début à la fin, manichéen à en crever; Boutella est également touchée par ce problème, sorte de princesse toute gentille et bienfaitrice que Jordan, le chevalier gris, devra sauver en même temps que les mots, donc le monde. Seul problème, les mots n'y trouvent pas l'importance qu'ils devraient, la réflexion les concernant se contentant de se résumer à quelques petites références à quelques livres disséminées par ci par là, quand ce ne sont pas des formulations pompeuses concernant leur pouvoir et leur importance pour notre vie.

    Il n'y a jamais de réelle remise en question, de réflexion poussée qui marquerait un spectateur venu pour cela de base; non, cette version 2018 du chef-d'oeuvre littéraire préfère sacrifier la thématique philosophique et politique de base sur l'autel des sentiments exacerbés des grosses productions américaines (sans même en être une), s'enfermant dans un pathos prévisible et rabâché tant de fois ailleurs qu'on sait instinctivement où le film veut tout le temps en venir, sans qu'aucun twist ou moments forts ne nous surprennent un brin.

    Une écriture d'autant plus rabaissante pour l'oeuvre que sa forme ne permet pas de crédibiliser son fond; mollement réalisé, Fahrenheit 451 tient plus du dtv asylum que du film Netflix à proprement parlé, ne sachant pas comment filmer les scènes de tension, les flammes qui s'étendent toujours plus et les moments dramatiques essentiels. Drôlement handicapant pour un film qui se basait sur ses sentiments plutôt que sur sa réflexion, qui se révèle au final superficiel à défaut d'être sincère et profond. Une déception en demi-teinte demeurant un bon petit film du dimanche, mais manquant clairement de substance pour qu'on dise seulement de lui qu'il est médiocre.
    Jonathan P
    Jonathan P

    69 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juin 2018
    À quoi cela sert de faire un remake 50 ans après. À pas grand-chose le souffle du feu a déjà brûlé toute la créativité. Boulevardducinema.com
    Moh Dziri
    Moh Dziri

    16 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2018
    j'ai rarement vu un film aussi ennuyeux !! déja l'idée de départ est raté dès qu'on comprend l'énigme on se rend compte que ca va pas allez loin ... très mal joué aussi
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    Une adaptation très honorable du roman culte de Ray Bradbury et du « tout numèrique » ! A examiner de près le matèriel utilisè on reste convaincu! L'action est bonne, voire intèressante et haletante, avec pas mal de belles scènes et une èmotion palpable dans le final! Ok, Fahrenheit 451" version 2018 ne surpasse pas le très brillant Fahrenheit 451" version 1966 de Truffaut! Reste une relecture profondèment actuelle avec un excellent Michael B Jordan! L'intèrêt du film, c'est bel et bien lui, avec cette ambiance oppressante qui monte crescendo! Dommage que cette version, tournèe dans une èpoque plus contemporaine, s'est faite injustement massacrèe par la critique! Tel un astronaute parti à la conquête de la Lune, Ramin Bahrani (certes nè en Caroline du Nord) est allè planter fièrement le drapeau iranien sur le continent amèricain! De plus, Bahrani a fourni la preuve que des rèalisateurs d'origine iranienne ètaient parfaitement capables de se mêler au grand jeu hollywoodien! C'est d'autant plus remarquable que ce cinèaste prometteur a su conserver son style et son identitè...
    Caine78
    Caine78

    6 798 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2020
    Visiblement assez peu appréciée (qui plus est pour une production HBO!), j'avoue pourtant avoir été plutôt séduit par cette nouvelle adaptation du grand classique de Ray Bradbury, pour l'occasion réactualisée avec pertinence à la mode des nouvelles technologies omniprésentes et particulièrement tendue ici. Cet univers brutal, replié sur lui-même, rappelant évidemment les heures les plus sombres de l'Histoire, trouve presque ici un nouvel écho à travers ces images de livres brûlés par centaines afin de laisser un peuple dans l'ignorance et ainsi garder la mainmise sur lui. Le téléfilm développe également certaines idées très intéressantes, notamment celle que c'est en quelque sorte le « peuple » qui a réclamé cette situation, malheureusement pas assez développée. Intéressant également de faire du héros un tenant de ce régime, certes en proie au doute, mais néanmoins part intégrante de cette politique de l'ignorance ô combien dangereuse, incarné avec justesse par Michael B. Jordan, face à Michael Shannon, très convaincant en méchant plus nuancé qu'on ne pouvait le craindre. Ramin Bahrani aurait, en revanche, pu faire un autre choix que Sofia Boutella en « déclencheur amoureux » de notre héros (dans la version de François Truffaut, Julie Christie semble être un choix nettement plus avisé), le scénario n'exploitant peut-être pas tout son potentiel politique, à l'image de cette « sauvegarde mémorielle » de tous les auteurs, captivante mais évoquée trop tardivement. Maintenant, et même si j'imagine que les amateurs du roman trouveront (probablement à raison) de nombreux griefs vis-à-vis de cette mouture 2018, je l'ai trouvé percutante, pertinente, sombre sans être trop pessimiste : bref, une œuvre ambitieuse et talentueuse : une œuvre HBO, en somme.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 avril 2020
    Le chef-d'oeuvre de Ray Bradbury avait déjà fait l'objet d'une adaptation en 1966 par François Truffaut. En faire un remake constitue une bonne idée car la version du cinéaste français, outre le fait qu'elle n'était pas son meilleur film, avait mal vieilli. Néanmoins, il s'agit d'une relecture bien fade qui est proposée par Ramin Bahrani. Elle se veut certes moderne et actualisée (ajouts d'éléments numériques) mais manque singulièrement de profondeur, que ce soit au niveau du scénario que de la psychologie des personnages. L'interprétation se révèle à son tour inégale. Si Michael Shannon est impeccable dans le rôle du capitaine Beatty, on ne peut que déplorer l'absence de charisme de Michael B. Jordan. Bien qu'il s'agisse d'un téléfilm, celui-ci est beaucoup trop court et sans envergure.
    ned123
    ned123

    161 abonnés 1 702 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    J'ai vu un film... inspiré de l'oeuvre de Bradbury qui décrit un futur où l'individualisation extrême, l'absence de contradiction et le rejet de la pensée subversive a rendu l'écrit et les livres caduques... Ce sont d'ailleurs des obstacles à la Paix... Donc pour préserver cette harmonie, il faut réduire à néant tout ce qui la menace... Et dans ce monde, les pompiers sont mobilisés pour réduire à néant tous les livres... On voit comment les géants du web, aujourd'hui sans intention réelle de détruire, font changer les habitudes... Quoi qu'il en soit, le film sur la thématique est intéressant. Les comédiens, notamment le grand "méchant" interprété par Michael Shannon -ambigu à souhait-, sont investis, mais les situations demeurent attendues. On sent également que les moyens ne sont pas exponentiels, et le futur paraît très quotidien. La fin est un peu décevante, et n'est pas au niveau de la 1ère moitié du film.
    Henrico
    Henrico

    168 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2019
    La première adaptation du roman de Bradbury par Truffaut, certes n’était pas inintéressante. Le Français avait perçu, de toute évidence, tout l’intérêt philosophique et politique de l’œuvre. Hélas, son irrespect pour le genre qu’est la science-fiction, semblait aussi tout évident. Truffaut sans vergogne, avait sciemment orienté ses acteurs, pourtant excellents, vers des performances de théâtre. Négligeant complètement l’importance de l’aspect visuel et dynamique de la SciFi, ses décors, ses costumes, ses dialogues, et ses scènes d’action convergent vers une impression d’ensemble qui frôle toujours un peu plus le ridicule, à mesure que le temps passe. La récente adaptation de Ramin Barhani voulait mieux rendre hommage à l’œuvre. Mais elle n’y réussi pas vraiment. En effet, le metteur en scène Américain respecte scrupuleusement son cahier des charges du genre qu’est la science-fiction. Son rendu visuel est pris très au sérieux, et ses scènes d’action sont très réussies. Hélas, son tissage entre les ressorts dramatiques est peu travaillé, à l’image des dialogues en général, et surtout d’une scène finale qui laisse un fort goût d’amertume et de gâchis. L’hommage le moins réussi reste tout de même celui tenté par Kurt Wimmer dans son « Equilibrium ». Il parvient assez bien à mettre en valeur le terreau scénaristique de Bradbury. Bradbury, qui soit dit en passant, s’était inspiré du Big Brother autoritaire, intrusif et omniprésent de George Orwell, ainsi que le génisme humain exposé par Aldous Huxley dans son « Brave New World ». Hélas Wimmer intègre à cet amalgame, et de manière assez fumeuse, un autre concept, celui de l’équilibre physique et mental. Tout cela servi par des scènes de bagarres interminables, rendant l’ensemble hautement soporifique.
    iceman7582
    iceman7582

    51 abonnés 1 169 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juin 2021
    Un film au scénario intéressant certes, mais mal mis en scène. Pourtant le casting est pas mal, surtout M.Shannon. Les décors et l'univers futuristes sont jolis. Au final on reste sur sa faim. Le livre est très probablement bien plus intense et intéressant.
    maxime ...
    maxime ...

    250 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2019
    Fahrenheit 451 est un livre que j'ai découvert très récemment puisque ma lecture de cet immense contribution à la science fiction date d'il y'a quelques semaines à peine. L'intro du film m'a d'ailleurs saisit, les images se suivent et donne le ton. La suite en revanche désarçonne ... Je m’explique, sa relecture et sa modification substantielle fait perdre au texte son échos. L'absence de certain personnages contribuent aussi aux manquements de ce film. L'approche de Ramin Bahrani n'est pour autant point différente de celle de Ray Bradburry dans sa quête d'un futur proche et de sa retranscription mais le réalisateur se perd dans sa recherche de démonstration. Trop de références, de sous-titres et surtout un scénario moins fort que le livre. Deux scènes crèvent pour autant l'écran, son intro donc mais aussi son ultime séquence. Si cette dernière n'invente rien niveau personnification, sa beauté visuelle tranche avec le cynisme et le manque de porté de la scène précédente. En ce qui concerne les protagonistes de cette intrigue, ils regroupent les forces des lignes écrites et s'en tirent avec plus ou moins de réussites. Je suis toutefois un peu déçu du jeu de Michael Shannon, il faut dire que le traitement de son personnage lui fait perdre en ambiguïté, il excelle pourtant dans l'exercice ( Les Noces Rebelles, Take Shelter, Midnight Special entre autres ... ). Le gout de ce téléfilm de HBO ne m'a pas convaincu comme je le souhaitais mais reste néanmoins un travail très juste et remarquable de part son audace et son partit pris.
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